Dans ce deuxième tome, Notre détective, Thomas Silane et sa fidèle assistante Léna, qui sont sans cesse sur les meilleures piste grâce au commissaire Merlon, ont du fil à retordre. Il semblerai qu'une nouvelle série de meurtres accomplis par un individu que l'on surnommera "le tueur de Noël" puisque ce dernier sévit à l'occasion des fêtes (cela tombe bien, me direz-vous, nous sommes en plein dedans mais je suis sûre de ne pas me tromper en disant que nous rêvons tous et toutes de trouver autre chose sous notre sapin que de se trouver nez-à-nez avec un tueur en série). le mode opératoire de ce ou cette tueuse est extrêmement élaboré puisqu'il (ou elle) utilise une simple aiguille imbibée d'un poison mortel et il a pour ai,si dire juste à érafler ses futures victimes pour les tuer, pouvant d'ailleurs en tuer plusieurs à la fois. C'est d'ailleurs pour cela que la panique commence à s'installer et l'on comprendra très bien l'attitude du commissaire Merlon qui est sans cesse sur le nerfs...cela se comprend !
Thomas, quant à lui, en plus de cette macabre affaire, n'a toujours pas renoncé à faire la lumière sur la disparition de ses parents qui a eu lieu environ 27 ans plus tôt. Bien que sa soeur Claire ait encore beaucoup de mal à en parler, elle fera néanmoins tout ce qu'elle peut pour l'aider. Comment ? En se souvenant !
Une histoire qui nous entraîne au moins pour deux tomes car, contrairement à la première enquête (voir tome un), celle du tueur de Noël n'a pas encore complètement été élucidée car à la dernière page, les auteurs ont réussi un grand tour en laissant le lecteur sur sa faim ! A découvrir !
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le tome 2 des enquêtes du journaliste Thomas Silane nous entraîne cette fois sur les traces d'un tueur en série qui, en pleine période des achats de Noël, empoisonne, au hasard, les passants. le commissaire Merlon a la pression de ses supérieurs d'autant que les meurtres ne s'arrêtent pas là, le tueur fait de plus en plus de ravages. Thomas Silane suit cette affaire de près, aider en cela de son appareil photo mystérieux.
Les aventures de Thomas Silane se suivent avec plaisir et cet épisode, qui court sur deux tomes. le scénario est prenant et il est difficile de poser la BD tant on voudrait connaître la suite de l'histoire. D'autant que parallèlement Thomas Silane recherche toujours la vérité sur la disparition de ses parents alors que sa soeur et lui étaient enfants.
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Un tueur en série sévit dans la ville en tuant des gens au hasard avec une toxine. La panique gagne petit à petit la population, les victimes augmentent et il devient urgent de trouver le meurtrier !
L'enquête conjointe du journaliste, Thomas Silane, et de la police est intéressante avec une intrigue plutôt bonne et un suspense bien entretenue.
Ce second tome est plus plaisant notamment grâce à un personnage principal plus à sa place et moins téméraire et donc plus réaliste.
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Le gros avantage du cinéma sur la bande dessinée, c'est que le cinéma bouge. Cela dit, quand la bande est bien dessinée, on a un peu l'impression qu'elle bouge aussi. On pourrait dire qu'elle bouge immobile...
Un autre gros avantage du cinéma sur la bande dessinée, c'est que le cinéma est sonore. Cela dit, quand les onomatopées sont inventives, on a un peu l'impression que les dessins font du bruit. On pourrait dire qu'ils font du bruit silencieux... (et puis, de toute façon, rien n'empêche de lire un album en écoutant un disque, comme ça au moins on a la bande musique).
Mais là où la bande dessinée prend sa revanche sur le cinéma, et que c'est elle du coup qui se met à avoir un gros avantage, c'est qu'elle ne connaît pas de restriction de budget. Vous pouvez prévoir 180 hélicoptères, 2500 gladiateurs, l'écroulement de la Tour Eiffel, 12000 voitures de police poursuivant un fuyard, la mise en orbite du Sacré Cœur, personne ne sera là pour vous dire " Trop cher ". Et ça c'est appréciable. Bien sûr, le dessinateur va sans doute râler un peu, pour la forme, parce qu'il va devoir mettre un peu plus de temps à dessiner, mais à l'arrivée qu'est-ce que ça coûtera, à part un petit supplément d'encre de chine ? Rien du tout.
C'est pour ça que la bande dessinée n'a pas à rougir de n'être que de la bande dessinée, et le cinéma de rouler sa caisse en étant le cinéma.
Par exemple, le tome 2 de THOMAS SILANE, bien calé dans son fauteuil, avec un bon CD en fond sonore, c'est aussi bien qu'un film. Et le dernier avantage, c'est que personne ne viendra vous emmerder en mangeant du pop-corn juste à côté de vous.
Patrice LECONTE
- Ces six personnes sont décédées des suites d'une paralysie musculaire complète due à un empoisonnement à la toxine botulique.
- C'est le produit dont on se sert en chirurgie esthétique ?
- C'est un dérivé amoindri qu'on utilise pour les rides mais la toxine en elle-même est l'un des poisons les plus violents qui soient. Imaginez que cette personne se soit fait mordre par plusieurs mambas à la fois.
- Réjouissant ! Mais comment ont-elles été mises en contact avec ce produit ?
- Une simple égratignure les six victimes ont été empoisonnées à l'aide d'une pointe ou d'une lame enduite de toxine.
La rJe n'ai pas envie de reparler de ce qui s'est passé dans notre enfance. Et quand je t'entends parler de ton appareil qui photographierait une scène de crime pour donner l'image du meurtrier, je me demande si tu n'es pas en train de devenir fou !
- alors, t’as du nouveau sur les six meurtres du boulevard Tillieux ?
- oui, je crois que Merlon n’a pas fini de se faire des cheveux blancs.
- pour un chauve, j’imagine le spectacle !
Bande annonce de la bande dessinée Thomas Silane de Patrice Buendia, Philippe Chanoinat et Roberto Zaghi publiée chez Grand Angle