AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782809709162
316 pages
Editions Philippe Picquier (07/06/2013)
2.92/5   6 notes
Résumé :
Né dans la riche ville de Kaifeng, capitale des Song du Nord en ce XIe siècle chinois, Lin Zao-de semblait promis à un avenir lumineux. Son père, détenteur du secret de fabrication de porcelaines au bleu-vert inégalé, bénéficie de l’appui du puissant marchand Wang Chun, et Zao-de doit épouser sa fille, dont il est éperdument épris. Mais la mort soudaine de son père va faire basculer son destin. Wang Chun rompt toutes ses promesses, vole le secret de fabrication du p... >Voir plus
Que lire après Le secret du céladonVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je me suis laissé berner par le titre, je pensais en effet en apprendre un peu plus sur l'histoire, la fabrication et le commerce du céladon grâce à un auteur qui se serait bien documenté et nous ferait, mine de rien, un petit cours d'histoire pour nous permettre de briller en société plus tard. Mais non: c'est un pur roman d'aventures avec de la cupidité, des enlèvements,de la corruption, de l'amour, du courage, des poursuites et une héroïne qui n'est pas une potiche- ce qui est déjà bien! Pour qui aime les aventures en Chine ancienne...
Commenter  J’apprécie          00
Ce livre d'aventures se déroule en Chine et se lit très facilement. Il emmène le lecteur étapes par étapes, à grand renfort de rebondissements, vers un dénouement très prévisible.
Si la lecture est fluide, le style est parfois bien simpliste, avec des répétitions rendant la narration parfois lourde.
Le scénario est quant à lui un peu tiré par les cheveux, même si on perçoit dès le début les jeux d'acteurs et l'issue qui en découlera.
C'est gentil, dépaysant et ça détend.
Commenter  J’apprécie          00
Dans la Chine des Song, au 11° siècle, le potier Lin a découvert un procédé qui lui permet de fabriquer des céramiques d'une beauté rare. Il accepte de s'associer avec le riche marchand Wang Chun pour la commercialisation de sa production. Zhao-de, le fils de Lin, rencontre Précieuse, la fille de Wang Chun. Les jeunes gens se plaisent et leurs fiançailles sont organisées. Quand le père Lin meurt soudainement, Wang Chun profite de l'occasion pour voler son secret et déposséder la veuve et son fils. Il ne lui reste plus qu'à rompre les fiançailles de Précieuse et Zhao-de pour que son succès soit complet. Mais là c'est plus compliqué. Par fierté et par attachement pour Précieuse, Zhao-de refuse. le roman nous raconte les manigances de Wang Chun pour parvenir à son but et la résistance que lui opposent Zhao-de et Précieuse.

Bien que ce soit un roman d'aventures avec plein de péripéties -meurtre, enlèvement, tigre mangeur d'hommes- l'histoire se traine un peu, surtout vers la fin, et j'ai du me pousser pour aller jusqu'au bout. En même temps j'ai apprécié aussi cette ambiance tranquille, la description de la riche demeure de Wang Chun et de son parc raffiné. Surtout j'ai aimé le fait que Précieuse ne se contente pas d'un rôle de potiche mais intervienne de façon décidée et hardie pour sauver son amoureux.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
Commenter  J’apprécie          00
Publié en 2008.
Kaifeng, dans la Chine des Song, XI siècle.
Lin Zhao-de est trahi par Wang Chun, père de sa fiancée Precieuse. le marchand Chun vole le secret de la fabrication de porcelaines et laisse Zhao-de dans la misère. Avec l'aide du Préfet Bao Gong, les amoureux affrontent des grands dangers.
Commenter  J’apprécie          00
Petit livre sympathique sur les aventures du fils d'un grand potier de Céladons décédé et de son amour pour sa fiancée sur fond de coutume chinoise au moyen âge.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Sa réussite en affaires avait été aussi brusque que totale.

Lieu économique stratégique de la Chine des Song, Kaifeng ouvrait à qui avait le commerce dans le sang des possibilités infinies. Située à l’embouchure du Grand Canal, la ville symbolisait la richesse, le cosmopolitisme, la fièvre de ces cités marquées par les échanges. Le fondateur de la nouvelle dynastie impériale s’était détourné de l’art militaire ; il avait montré sa préférence pour le wen, principe axé sur l’ingéniosité des acteurs de la société civile, la culture, le bien commun, la littérature. Pour peu que l’on fît preuve de loyauté envers le régime, que l’on manifestât les vertus essentielles et que l’on témoignât de sa volonté opiniâtre de réussir, les portes s’ouvraient, quelles que fussent son origine ou sa situation de famille.

Wang Chun était précisément de cette trempe d’homme à s’être bâti, en dépit de son origine modeste, une réputation de commerçant impeccable, dont la réussite fulgurante avait couronné les indéniables et éclatants mérites.

Ponctuel, travailleur, intelligent, courageux, inventif, il avait érigé en un peu moins d’une décennie un ensemble qui comprenait, outre un centre administratif unique chargé des achats, des ateliers, des magasins, des échoppes, une banque. Il possédait à Kaifeng une demeure vaste et superbe, entourée d’un parc gigantesque clos de murailles, qui l’abritait des regards et des importunités. De là, levé tous les matins avant l’aube, il contrôlait ses affaires, dirigeait ses succursales, régentait ses gens tel un général à la bataille. D’un homme de guerre, il manifestait d’ailleurs les traits essentiels : impitoyable, il traitait ses affaires ainsi que l’on bouscule un corps d’armée. Rien ne résistait à sa volonté farouche, à ses calculs ingénieux et précis, à la rigueur de sa démarche.

La seule faille humaine dans cet homme de fer était sa fille.

Il lui avait donné le nom de Précieuse. A ses yeux, en effet, elle l’était : absolument, farouchement. Pour elle, il eût tout sacrifié.
Commenter  J’apprécie          142
P 80 Depuis son retour de Henri, les livres lui étaient devenus étrangers. L’émotion que lui procuraient les textes, la communion profonde entre son intelligence, les mots écrits et la texture même des ouvrages, lloin de se fondre en une fulgurante qui le comblait s’était effilochées, au point que sa mémoire en avait presque perdu la trace.
Commenter  J’apprécie          10
P 177 Quelques plantes à infusions étaient utilisables mais ne convenaient pas en l’occurrence. En revanche Zhao-de reconnut de l’arachide hypogaea ( arachide cacahuète) dont l’action anti hémorragique pouvait s’avérer précieuse. A quelques pas s.elevait un cana va odorante ( ylang- ylang) aux vertus antiseptiques et cicatrisantes.
Commenter  J’apprécie          10
P 171 Si chateaubriand avait été chinois, il n’eut pas été emprunté pour décrire les beautés de la nature et en déduire l’existence de Dieu. La région de Kafeing a inspiré de nombreux peintres et poètes, elle demeure, de nos jours encore préservée dans certains endroits.
Commenter  J’apprécie          10
P 12 et 14 Réalisant. Le rêve des potiers depuis l’Antiquité, il conférait à ses céramiques l’apparence, la musique et la pureté du jade.
Il s’agissait de ces porcelaines au vert tendre appelées «  céladons »
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : chineVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (27) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Année du Dragon

Ce samedi 10 février 2024, l'année du lapin d'eau laisse sa place à celle du dragon de bois dans le calendrier:

grégorien
chinois
hébraïque

8 questions
128 lecteurs ont répondu
Thèmes : dragon , Astrologie chinoise , signes , signes du zodiaques , chine , culture générale , littérature , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..