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Critique de 5Arabella


La narratrice est une jeune femme africaine qui a reçu une éducation européenne, qui a vécu un peu partout dans le monde, mais qui n'a trouvé de bonheur nulle part et qui revient dans son village africain, où elle n'a plus non plus sa place. Elle se rend tous les jours dans la demeure du Grand Serigne, une sorte de marabout très renommé et respecté. Elle assiste à la façon dont il guérit un homme fou chargé de chaîne, Riwan, qui va devenir son serviteur, le seul autorisé à aller dans la partie de la maison réservée aux femmes. Car le Serigne en a plus de vingt, et tous les deux ans il en épouse une nouvelle. Nous suivons le destin d'une d'entre elles, Rama. Et puis un jour le Sergne décide aussi d'épouser la Narratrice, qui sera sa 28eme épouse.

J'ai bien aimé au début le style de l'auteur, l'alternance entre des paragraphes très écrits, et des phrases très courtes, très haché qui reproduisent le langage parlé. Et les dons de conteuse de Ken Bugul sont évidents. Mais j'avoue que j'ai complètement décroché au moment où elle s'est mise à faire l'apologie de la polygamie au nom des traditions et des racines. Moi qui trouvait l'existence de ces femmes cloîtrées, remplacées systématiquement au bout de deux ans terrible, insupportable, je ne suis pas arrivée à croire que vivre comme cela était la seule manière de trouver le bonheur, dans l'acceptation, la soumission, l'attente. Et la fin de Rama est atroce. Cela ne me donne pas vraiment envie de continuer avec cet auteur.
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