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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
À quoi reconnaît-on un bon Bukowski ? C'est toujours un peu la même histoire, le même style, ça ne ressemble pas à de la littérature, cela paraît facile et pourtant c'est incomparable. Vous pouvez commencer un Bukowski, le laisser tomber pendant 2 ans, 10 ans, 15 ans et quand vous le rouvrez, vous avez l'impression de l'avoir fermé le matin même.

Il y a une fraîcheur et un humour incroyable dans ce style mêlant scatologie, sexe et débauches variées, les pérégrinations apparemment sans intérêt d'un type bien paumé dans l'existence. Vous en sortez comme revigoré, revivifié. Je vais essayer de vous faire du Bukowski (singer maladroitement serait l'appellation la plus correcte) et vous aurez tout compris :

" Je suis rentré dans ma piaule, c'était le bordel. Alors je me suis gratté les couilles et je suis descendu m'acheter une bouteille. J'étais raide et le gars du drugstore voulait plus me faire crédit. J'ai gueulé un bon coup et quand j'ai laissé ma montre en gage il m'a filé la bouteille. En route j'ai croisé une poule. Elle était moche et encore plus bourrée que moi mais comme elle avait le feu au cul, j'ai bien voulu la faire monter " et cætera, et cætera.

Bref, c'est une sorte d'OVNI littéraire bien plus cru et dépravé que Fante ou Kerouac mais dans la même lignée des oubliés (volontaires ou pas) du rêve américain, du moins c'est mon avis, un avis qui ne sait pas trop où il va, au sud de nulle part, sans doute, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Au sud de nulle part est un recueil de plus d'une vingtaine de nouvelles pour la plupart autobiographiques.

Charles Bukowski, (ou Hank, Buk, Chinaski) y décrit la misère avec un réalisme cru. Charles est né en Allemagne, puis ses parents décident de s'installer à Los Angeles pour faire fortune alors qu'il est enfant. Ils débarquent aux Etats-Unis pendant la récession, s'en suit alors des années de galère. Pour ne rien arranger, son père est un homme violent, alcoolique, qui bat sa femme. Il tabassera aussi Charles presque tous les jours jusqu'à que celui-ci ne réplique à l'âge de 16 ans.

Hank raconte la honte, la souffrance, celle par exemple de n'avoir qu'une paire de chaussures et d'y glisser du carton pour remplacer la semelle, celle aussi des enfants qui se battent devant les fenêtres des parents sans que ceux-ci n'interviennent (une bouche de moins à nourrir peut s'avérer une aubaine…) mais que si un enfant rentre à la maison avec un trou dans son pantalon, c'est la correction assurée (enfin elle était déjà assurée…).

Hank quittera la maison familiale et vivra de petits boulots pénibles et dégradants dans lesquels il sera humilié, exploité et considéré comme moins que rien. S'ajoute à cela la venue d'une forme très sévère d'acné (bien peu et bien mal soignée à l'époque au dispensaire des pauvres) qui lui laissera des cicatrices à vie et un complexe de laideur très profond.

Hank se réfugie donc dans l'alcool, louant des chambres proches des bars, fuyant la réalité dans un alcoolisme échevelé et dans une sexualité débridée. L'alcool et le sexe à outrance comme remèdes contre la détresse et la misère, mais pas l'ivresse agréable ou le sexe voluptueux, l'un et l'autre comme les ultimes moyens pour s'abrutir et arriver enfin au bout de nulle part.

Curieusement, la misère racontée par Hank, si elle est désolante, n'est absolument pas triste. 3 de ces nouvelles sont particulièrement jubilatoires (car la plume de Bukowski est d'une ironie et d'un cynisme réjouissants) : « Maja Thurup » (ou un cannibale amoureux), « Arrêtez de lorgner mes nénés, mister » (un western à la sauce Bukowski…) et « le diable était en chaleur » (histoire d'un diable lubrique et quelque peu expéditif !).

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Retour "Au sud de nulle part" avec Bukowski.
J'ai trois ou quatre livres de lui ; alors, j'y reviens ...

Ce "pourfendeur" de femmes qui ouvre sa braguette aussi vite qu'un pistolero dégaine son arme.

Bukowski cet écorché vif, ce grossier personnage qui aime choquer, s'en délecte et se fou du qu'en dira t-on.

Lui qui cultive tout au long de ses écrits cette image de gros dégueulasse et trimballe sa sale gueule et une libido exacerbée qui arrange bien toutes ces dames en quête d'un "mâle" un vrai.
On ne peut les désavouer (les femmes) ; car, qui n'aimerait pas avoir "sous la main" un homme continuellement en rut quand un désir immédiat se fait sentir.

Mais tout cela est bien évidemment accompagné d'un chapelet de gros mots inévitables chez lui et des types peu recommandables qui l'accompagne. Pour la plupart des types crados, pochards, vrais trous du cul qui : gerbent, pissent, chient et se rincent le gosier avec du gros rouge qui tache ou du whisky dans les jours fastes.

On retrouve tout cela dans ce bouquin également.

Et, à la toute fin l'opération des hémorroïdes et le séjour à l'hôpital ressemblent à s'y méprendre à "la maison qui rend fou".
De drôles de malades qu'il surnomme "cheveux blancs", "canari pisseux" et "Herb" , caricatures déjantées de malades types.

Bref, il "éructe encore ici, son désespoir, sa folie et ses névroses".

Et , moi je me suis bien défoulé comme vous pouvez le constater.
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Bukowski est de ces auteurs qui vous ravissent (ou vous dégoûtent), peut-être les deux à la fois d'ailleurs, lorsque vous les découvrez..
Généralement, à l'adolescence. (Ou la période qui y correspond dans une vie, ce qui peut être une vie entière)
Ça m'avait plu, j'en demandais encore.. Mais je n'ai pas fait le tour de l'oeuvre, loin de là.
Le lisant aujourd'hui, je constate qu'il est toujours aussi "désespérant" et soit l'on s'irrite de ses "facilités" (qui sont également la marque de son talent ; une certaine fabrique, une rythmique qui lui est propre) ; soit l'on s'attache, malgré le sordide, la misère et l'ennui parce qu'on apprécie tout au moins la peinture si ce n'est le sujet. (Et qu'on est un peu philosophe..)
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Après une longue succession de lectures de classiques géniaux du XIXe siècle en grande majorité pendant un an ou deux, je voulais revenir au langage familier, à l'américain, au crade, à l'humour, à la saleté, au corporel, au sensuel... J'ai hésité entre ce cher Ellroy et Bukowski, dont je n'avais lu que Pulp il y a fort longtemps. J'ai voulu réparer cette erreur avec Au Sud de Nulle Part, recueil de nouvelles qui allait pouvoir être une lecture compatible avec ma mission toujours plus chronophage dans l'enseignement.

Comme je m'y attendais, je me suis bien amusé avec cette collection de nouvelles paillardes et éthyliques, où le double de Buko, qu'il se fasse appeler Henry Chinaski ou Hank, erre dans des piaules sordides de la Californie, alterne les boulots aussi absurdes et bas qu'éreintants, les conquêtes loufoques, les piécettes dépensées en gnôle, les paris aux courses de chevaux, les problèmes de santé les plus cracras et rabelaisiens... Bukowski, c'est le fan américain de Céline, transformé en Gainsbourg, qui crache sur l'humanité comme Bardamu, mais en se réfugiant chez les femmes et la bière... Il faut vraiment que je lise Fante, l'autre monument auquel on l'associe souvent, et qui est son autre idole avec Céline....

Je vous passe en revue les nouvelles les plus mémorables à mon sens : "Maja Thurup", incontestablement, une histoire à pleurer de rire où une femme tombe amoureuse d'un cannibale bien membré ramené d'Amérique du Sud. "Politique", brûlot célinien à l'américaine contre l'absurdité de la guerre et de l'engagement politique et don quichottien contre un ennemi idéologique désigné (ce qui m'évoque évidemment la bien-pensance médiatique d'aujourd'hui). "Guerre et Taule", un peu dans le même esprit, où Chinaski préfère le confort de la taule aux déboires du quotidien et à l'envoi au front. "L'Amour pour 17,50 $", fantastique nouvelle où un type tombe amoureux d'un mannequin pour vitrine, avec une fin tragique. "Arrêtez de lorgner mes nénés, Mister", nouvelle western improbable où le protagoniste nommé Gros Gus essaie de conquérir une poule nommée Perle de Rosée par la taille de son engin. "À propos d'un drapeau vietcong", où des hippies anti-guerre du Vietnam se font ridiculiser par un énième avatar de Buko. "Le Diable était en chaleur", mémorable nouvelle mettant en scène le Diable en personne, prisonnier d'un forain. Les déboires de l'écrivain, avec "Tu sais pas écrire une histoire d'amour", "L'Expéditionnaire au nez rouge", ou "Voila ce qui a tué Dylan Thomas" (que j'ai découvert pour l'occasion, et c'est un plaisir de la littérature que des auteurs vous amènent à d'autres...). "Les Tueurs", histoire complètement absurde, à la fois horrible et drôle, d'un duo de cambrioleurs. "La Classe", nouvelle légendaire où Chinaski démolit sur le ring Ernest Hemingway, que Bukowski adorait chambrer et ridiculiser dans ses histoires autant qu'il l'admirait... "Un boulot comme un autre", où l'on flirte avec le roman noir. "Docteur Nazi", absolument hilarante, avec un docteur ancien nazi, une citation du tonnerre "Quand vous partez à la guerre, soit vous finissez dans un cercueil, soit vous finissez dans un fourgon à bestiaux avec les badauds qui vous balancent des étrons...." ainsi qu'une éruption de furoncles dans le cul, et un commentaire social sur la souffrance générale et l'absurdité même de faire la queue au supermarché.

Le recueil se termine par deux plus longues nouvelles. "Tous les trous du cul de la terre et le mien", assurément une de mes préférées du recueil, qui conte le séjour à l'hôpital de Chinaski, en proie aux hémorroïdes et aux pires détraquements intestinaux, torturé par un docteur allemand cette fois diabolique. La nouvelle reste très célinienne, de par la déchéance de tous les patients, et fait immanquablement penser au cabinet de Bardamu dans Voyage au bout de la nuit, même si chez Buko, on est véritablement terrassé par la maladie et le corporel, là où, dans mon souvenir de Céline, l'on va chez le médecin surtout pour lui confier sa misère existentielle, dans l'hypocondrie et la névrose généralisées. Enfin, "Confessions d'un homme assez fou pour vivre avec des bêtes" est une sorte de pot-pourri de saynètes semblables à certaines des nouvelles précédentes, mais l'on y retiendra notamment un boulot avilissant de porteur de bidoche où le double de Buko est humilié, essaie de s'accrocher face à l'absurde et à l'American Way of Life ne serait-ce que quelques heures, finalement pour être une fois de plus broyé et préférer retourner à la fuite dans la loose éthylique...

Il y a une véritable dénonciation sociale chez lui, c'est ce qui est formidable avec lui. Les déchéances de ses doubles fictifs ne sont que le produit de leur détestation de l'humanité, du capitalisme, du XXe siècle, du rêve américain, du travail atroce et/ou chaplinien... La seule raison qui m'a fait mettre 4 étoiles sur 5 est que certaines nouvelles finissent parfois en anti-climax décevant, et que même si je le compare à Gainsbourg ou Ellroy pour certaines choses, au niveau du style, ceux-ci vont avoir plus d'audace...

Ce site m'avait manqué, j'espère y être plus prolifique dans les semaines et mois à venir !
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Pas forcément le meilleur de l'auteur. Mais, à travers ce recueil de nouvelles, on retrouve comme toujours les thèmes chers à Hank Chinaski. Avec de l'humour, beaucoup de cynisme et de dérision, pour aider à vivre dans le non conformisme et accepter l'absurde de la société.
J'admire !
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On connaît tous ces auteurs qui ont un penchant pour l'alcool, Duras, Bukowski, Faulkner, Hemingway… On peut à la limite comprendre en les lisant le moment où ils se servent un verre, puis un autre. Ça semble facile, quasiment nécessaire. Pour la lecture, c'est une autre paire de manches.

Lire en état d'ivresse suppose une certaine sélection. On ne peut pas lire des livres très descriptifs (comme 2666 de Bolano), on se perd, on perd notre concentration, on s'ennuie à mourir et on passe à autre chose. Il faut que ça soit court, sans trop de description; l'auteur doit aller à l'essentiel. "Au sud de nulle part", des nouvelles de Bukowski! Pas un mot de trop. de quoi le livre parle? J'en ai plus la moindre idée. C'est du Bukowski, c'est tout. On rit, on se dit qu'on se prend trop la tête et pas assez d'alcool. Nos problèmes sont toujours à relativiser, ça peut aller mal, ce ne sera pas la dernière fois.

Ce qui est étonnant dans cette situations, c'est que l'on se retrouve à relire les mêmes phrases, deux, trois cinq fois. On échappe le livre, tente de retrouver la page, on lit pis on s'aperçoit qu'on a déjà lu tout ça... mais cela n'a pas la moindre importance.
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Recueil de nouvelles d'un peu plus de 200 pages qui se lit rapidement tant les aventures de Chinaski sont déjantés, glauques et alcoolisées.

L'auteur nous emmène dans un univers que l'on connait bien si l'on a déjà lu du Bukowski, fait de rencontres improbables, de putes, de millionnaire manchot, d'Ernest Hemingway transformé en boxeur un peu trop sûr de lui, du diable enfermé dans une cage dans une fête foraine et tant d'autres personnages qui nous font faire un voyage inattendu.

Une Amérique qui se veut cruelle, puante et sans vraiment d'espoir, dépeinte par Charles Bukowski avec une plume aiguisé. La misère, la solitude, la crasse, la folie tant de sujets qui nous ramènent invariablement vers la population sans le sous et sans aucune perspective d'avenir dans ce grand pays qui n'offre rien de plus qu'un rêve, un idéal, à savoir que tout est possible dans cette nation de liberté...
Pour autant l'auteur nous fait comprendre que cette liberté a un prix, chaque individu y est prisonnier de sa condition, sociale, raciale, religieuse.

La liberté des US emprisonne les êtres qui y vivent, l'individu en tant que tel n'a aucune autre valeur que celle de son compte en banque. Bukowski dresse un constat très noir mais pourtant très lucide sur la société américaine moderne et sur la société moderne dans sa globalité.

Le langage y est brut et ne conviendra certainement pas à tous, c'est cru voire graveleux par moments, mais cela contribue à créer une atmosphère pesante, sans aucuns artifices, la vie d'en bas vue d'en bas, pas le temps de tricher ni de se cacher, la vérité de plein fouet, celle qui fait mal et que l'on ne peut soigner avec un petit pansement.

Je ne peux que vous inciter à lire ce recueil, malgré la rudesse d'écriture, il n'en reste pas moins un monument de l'écriture moderne, un voyage dans l'univers de Bukowski ne peut laisser indifférent, on aimera ou on détestera.

Pour ma part, j'adore.





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« Au sud de nulle part » est en effet un recueil de nouvelles assez hétéroclites et pour la plupart largement auto-biographiques.

Certaines se terminent en queue de poisson et l'ensemble donne une grande impression de décousu.

Pourtant le talent de Bukowski est bien réel.

Il s'exprime par un humour cynique, un sens aigu de l'absurde, du contre pied, un goût prononcé pour la provocation et un refus massif des normes imposées par la société.

L'univers de Bukowski est celui des pauvres types, des ratés, des ivrognes, des estropiés, des paumés, des ouvriers humiliés et des filles faciles.
Finalement ce personnage me paraît trop intelligent, sensible et lucide pour être heureux dans un monde aseptisé aux normes sociales nivelant les personnalités pour les faire rentrer dans le moule social.

A la différence d'un Hubert Selby JR dont les romans nous entraînent dans un abyme sans fond de désespoir et de mort, Bukoswki parvient à insuffler à ses nouvelles ce petit supplément de vie qui les rend attachantes, mordantes et drôles, les préservant ainsi d'un voyage vers la défonce et la déchéance aussi stérile que complaisant.

Comme quoi le talent peut quelques fois (presque ) tout excuser.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Au Sud de nulle part est un recueil de nouvelles made by Bukowski alias Henry – Hank – Chinaski. Tout est dit. On y retrouve donc les thèmes fétiches de l'auteur : sexe, alcool, boulots minables, vie marginale, etc. Encore du très grand Buko !

J'ai beaucoup aimé la plupart des nouvelles. Certaines sont clairement autobiographiques tandis que d'autres semblent tout droit sorties de l'imagination ô combien prolifique du grand Charles. J'ai eu une préférence pour celles qui racontent les (més)aventures de Chinaski. Les trois dernières nouvelles du recueil, « Les morts aiment ainsi », « Tous les trous du cul de la terre et le mien » et « Confessions d'un homme assez fou pour vivre avec des bêtes » sont celles que j'ai préférées. D'abord parce qu'elles sont plus longues que les autres, puis parce que c'est la vie de Bukowski. Et quelle vie ! Ce type n'avait absolument rien à secouer de quoi que ce soit, il écrivait comme ça lui venait et c'est à nous lecteur de nous débrouiller avec sa prose. Grand bien nous fasse ! Dans ces trois histoires, on suit Hank dans l'hôtel minable où il vit entouré de marginaux, à l'hôpital où il a été admis pour des problèmes d'hémorroïdes puis à l'abattoir où il a travaillé. Il y a tenu deux heures. Et comme toujours avec Bukowski, il y a beaucoup d'humour (souvent noir) et d'autodérision, mais aussi une critique acerbe de la société américaine (« Une fois de plus, l'école américaine avait eu ma peau », écrivait-il pour conclure son expérience à l'abattoir). Sa plume est un bonheur ! On se prend quelques claques, mais ça fait du bien.

En revanche, j'ai moins aimé les autres nouvelles. Certaines d'entre elles m'ont fait penser à des histoires des Contes de la folie ordinaire. J'ai trouvé « Les tueurs » particulièrement dur et glauque et je n'ai pas aimé « Maja Thurup » (l'histoire d'un cannibale qui épouse une Américaine) et « L'amour pour $ 17,50 » (un type tombe amoureux d'un mannequin de cire). Je ne dirais pas qu'elles sont mauvaises, c'est un ressenti très personnel, mais c'est la vie de Chinaski, ses excès, ses rencontres et ses expériences qui me parlent le plus. Et je poursuis avec lui. Je viens de commencer son Journal d'un vieux dégueulasse. Je me régale déjà. Pour moi, c'est savoureux. Comme un bon verre de gnôle.
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