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Citations sur Je t'aime, Albert et les autres nouvelles de Hot wate.. (51)

Faut jamais dire « ma » femme. On ne les possède pas, on ne fait que les emprunter pour quelque temps.
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Albert avait quatre mains. Il avait aussi quatre bras qui allaient avec. Les deux du haut avaient des manches, les deux du bas dépassaient de trous découpés dans la chemise.
- Entrez dit Albert.
Dans une main, il tenait un verre, un scotch à l'eau. Dans une autre, une cigarette. Dans la troisième, un journal. La quatrième, celle qui avait serré la main de Louie, était inoccupée.

(je t'aime Albert).
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Tu sais ce que certains vieux clodos se tatouaient sur le bras : « né pour mourir ». Ça paraît peut-être banal, mais c’est de la sagesse élémentaire.
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Camus écrivait comme un type qui vient juste de finir un bon steak avec des frites et de la salade, complété par une bonne bouteille de vin. L'humanité souffrait peut-être, mais lui pas. Un sage, sans doute, mais Henry préférait ceux qui criaient quand ils se brûlaient. Il laissa tomber le livre par terre et essaya de dormir.
(Ceux qui crient quand ils se brûlent).
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- Ecoute, fit-il, ce bouquin que j'avais en tête, Une Anthologie des poètes de Los Angeles, on laisse tomber.
- Bon.
Hymie s'assit.
Il nous faut un nouveau titre. Je crois en avoir trouvé un : Pitié pour les fauteurs de guerre.
Réfléchis-y.
- Ça me plaît assez, dit Joe.
- Et on pourra mettre : "Ce livre est dédié à Franco, à Lee Harvey Oswald, à Adolf Hitler." Et comme je suis juif, il faut en avoir pour faire ça. Qu'est-ce que t'en penses ?
- Ça me paraît bien.

(Une journée de travail).
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— Bon, ôte le sucre d’orge que t’as dans le cul, et je vais te dire quelque chose.
— Voilà, c’est fait.
— Je pense que si Nancy t’a laissé tomber, c’est à cause d’un autre. Noir, blanc, rouge ou jaune. Note bien cette règle et tu ne seras jamais pris par surprise : une femme quitte rarement une victime sans en avoir une autre à portée de la main.
— Mec, fit Paul, c’est d’aide que j’ai besoin, pas de théorie.
— Si tu ne comprends pas la théorie, t’auras toujours besoin d’aide…
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Il commençait à en avoir marre de son boulot. Six ans et il n’avait pas un sou à la banque. C’était comme ça qu’ils vous piégeaient – ils vous donnaient juste assez pour survivre, mais jamais de quoi vous permettre de vous échapper.
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— Ma seule ambition est de ne rien être ; ça me paraît la chose la plus raisonnable qui soit.
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- Je veux me remettre avec elle. Dis-moi ce que je dois faire ?
- Ou lui bouffer la chatte comme un homme, ou te trouver du boulot.
- Mais toi, tu ne travailles pas !
- Ne te compare pas à moi. C'est l'erreur que la plupart des gens font.

(Harry ann Landers)
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- Vous êtes gentille Lilly, mais j'ai rendez-vous ici avec ma petite amie dans une heure.
- Alors je vais vous mettre en condition.
Lilly s'approcha, lui baissa sa fermeture éclair et dégagea son sexe de son caleçon.
- Oh ! qu'il est mignon !
Lilly humecta le majeur de sa main droite et commença à frotter le gland, un peu en dessous et derrière.
- Mais il est tout violet !
- Comme votre mascara.
- Oh ! il devient si GROS !
Marty éclata de rire. Un cafard sortit du papier peint pour assister à la scène. Puis un autre. Ils agitèrent leurs antennes. Et la bouche de Lilly se referma autour de sa verge. Elle l'agrippa juste sous le gland et suça. Sa langue était comme du papier de verre ; elle semblait connaître tous les recoins sensibles. Marty contempla la nuque de Lilly et son excitation augmenta. Il lui caressa les cheveux et des petits bruits s'échappèrent de ses lèvres. Et brusquement, elle mordit, fort. Elle lui coupa pratiquement la queue en deux. Puis, sans desserrer les mâchoires, elle releva la tête d'un seul coup. Un bout du gland vint avec. Marty poussa un hurlement et se roula sur le lit. La blonde se redressa et cracha. Des morceaux de chair et du sang tombèrent sur la moquette. Puis elle partit.

(La mante religieuse).
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