Un témoignage sur le malaise de l'adolescence. Nous suivons le triste quotidien de Patricia, treize ans ; certains chapitres sont le fruit de sa création puisqu'elle écrit déjà de courts récits pour exprimer son mal-être.
Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce livre… Je n'ai pas été touché par l'histoire et je n'ai cessé pendant ma lecture, de me demander si les parents de Patricia étaient aussi horribles ou bien si c'était le malaise adolescent qui parlait. Par ailleurs, je me demande à qui s'adresse cet ouvrage. En effet, le contexte historique me semble trop éloigné des préoccupations des adolescentes d'aujourd'hui. Mais ce contexte lui apporte aussi une valeur de témoignage concret et bien décrit d'une époque.
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Je l'ai lu à 13 ans, ce livre m'a beaucoup touché avec sa réalité très sombre, je l'ai relu à de nombreuses reprises.
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Quand j'ai bien pleure, je me sens toute douce. Je n'ai plus de haine, au contraire. Mon coeur déborde de générosité et d'indulgence. Plus tard, je voudrais écrire des livres tristes qui rendent les gens meilleurs.
On ne meurt ni de honte ni de chagrin. On peut tout au plus fermer les écoutilles, s'abstraire mentalement de l'horreur. Mais on vous y ramène très vite.
L'amour que chacun portait aux autres servait d'édredon protecteur.
Pourquoi le monde était- il plein de haine?
La tristesse, c'est assez jouissif, finalement: on se sent intelligent, profond, sensible.