Deadpool massacre les classiques

Oui, j'avais envie de découvrir cet album dans la saga "Deadpool Killogy" où il s'en va massacrer les Classiques de la littérature.

Pénétrant dans les multivers, notre assassin disert a déjà massacré tous les super-héros de tous les mondes.

Maintenant, on lui a expliqué que s'il tuait les personnages des Classiques dont s'étaient inspirés les auteurs pour créer les super-héros, il arriverait à vraiment les supprimer tous. Tuer la source dans l'oeuf, en quelque sorte.

Le voilà donc parti dans l'Ideaver pour tuer Don Quichotte, Tom Sawyer, Dracula, Moby Dick et le capitaine Achab, les quatre filles du Docteur March, Scrooge, Mowgli, La petite Sirène, Sherlock Holmes…

Holmes qui lui donnera du fil à retordre en traquant Deadpool (mention pas bien pour son accoutrement non canonique avec le deerstalker et la cape macfarlane) à l'aide de la machine à voyager dans le temps de Mr Wells.

L'humour est très second degré et mis à notre univers par les traducteurs, puisqu'à un moment donné, avec les jeunes filles en nuisettes de chez Dracula, il se demande où est DSK.

Les dessins sont agréables et comme toujours, notre assassin cause, cause, cause, pour ne rien dire ou pour faire rire, ajoutant à ses paroles des références à notre monde, comme "Pirates des Caraïbes", par exemple.

Cet album est un condensé de scènes de bagarres, de baston monumentale (les classiques ne se laissent pas tous faire), d'humour noir, d'humour gore, de têtes coupées, de sang qui gicle, coule et de blessures en tout genre. Bref, c'est du délire total.

Au moins, c'est un peu plus drôle que le massacre des Marvel et le scénario est poussé un peu plus loin dans ce tome-ci (en tuant l'idée de groupe, Deadpool ne tue pas que les Avengers, mais aussi les Spice Girls, et en tuant Charybde et Scylla, il supprime aussi une chanson du groupe Police).

Un album non dépourvu d'humour (noir et glauque), rempli de massacres en tout genre où les héros de notre enfance (de notre adolescence, de notre âge adulte) vont en prendre plein la gueule pour pas un balle.

À réserver aux amateurs de glauque et de Deadpool, bien entendu !

Après avoir massacré les super-héros et les super-vilains, Deadpool se rend compte qu'ils reviennent sans cesse des multivers.
Alors pour se débarrasser une fois pour toutes de tous ces super-héros, il faut détruire la création dans l'oeuf : éliminer ce qui a inspiré leur création, en somme les personnages célèbres de la littérature : Deadpool part donc massacré Moby Dick, Don Quichotte, les 4 filles du Docteur March, Dracula, le capitaine Neto et encore plein d'autres.
Autant je n'ai pas apprécié le premier tome, autant ce second album est réussi sur le plan de l'histoire et de l'humour.
Le massacre des personnages a du sens quand on imagine que la Petite Sirène a inspiré la création du personnage de Namor, que Quasimodo a inspiré La Chose où le Fauve, que les 3 mousquetaires ont inspiré l'esprit d'équipe comme les 4 fantastiques ou les avengers... bref une bonne idée avec des tueries assez différentes les unes des autres, des rebondissements, des personnages inattendus (pauvre Mowgli, pauvre Tom Sawyer...) et beaucoup d'humour avec Deadpool qui se lâché sur les références, les jeux de mots et les clins d'oeil.
Un album encore très sanglant où les personnages de notre enfance vont prendre de sacrés coups... je crois que l'image de la petite sirène est la pire avec la petit blague en plus de Deadpool.

Un très bon concept un peu trop expédié.
Si l'idée de base est excellente, elle est traitée beaucoup trop rapidement pour qu'on ait le temps de l'apprécier totalement. Même Deadpool n'a pas vraiment le temps d'être Deadpool, lâchant seulement quelques blagues entre les différentes scènes de massacres gratuites et répétitives.
Il y a pourtant de nombreuses bonnes choses dans ce volume ! Elles sont juste un peu trop vite oubliées, jusqu'à un final tellement rapide qu'il semble incomplet et brouillon.

Deadpool a appris que sa croisade contre les super-héros est loin d'être terminée. En effet, l'univers Marvel est pensé comme un multivers, c'est à dire, un nombre infini de mondes dans lesquels chaque héro possède son double. S'attaquer à Marvel prendrait une éternité. le mercenaire apprend cependant que s'il veut faire mourir tout ce joli monde, il doit plutôt s'attaquer à l'inspiration d'origine... les grands classiques...

Cette fois-ci les scénaristes explosent réellement les limites et donnent dans un délire total et jouissif. le scénario en béton part sur un Deadpool peu enjoué de passer son temps dans une bibliothèque. Il décide donc de rendre lui-même visite aux personnages des grands classiques.

Ainsi, il visite Moby Dick et ruine les plans d'Achab, repeint la clôture de Tom Sawyer à sa façon, avant de s'en prendre à Dracula lui-même. Mais veille Sherlock Holmes, le seul capable de comprendre ce que fait Deadpool et de l'arrêter.

Encore une fois très drôle et superbement bien dessiné, Deadpool massacre les Classiques est certainement le meilleur des trois tomes de la Killologie. Fallait oser reprendre tous ces classiques pour les malmener ainsi et ils l'ont fait, pour notre plus grand bonheur !

Après avoir tuer les héros Marvel dans plusieurs univers, Deadpool en a marre et souhaite tuer "les créateurs", mais comment les rencontrer ?
Bon bah on va oublier que dans le tome précédent il se retrouve devant Cullen Bunn et Mateo Lolli prêt à les zigouiller, et faire comme si ces quelques dernières pages n'avaient pas exister...
Cette petite incohérence mise de côté, ce tome à de bonnes chose à offrir.
Donc nous disions, comment rencontrer les créateurs ? Peut-être en foutant le bordel dans toute la littérature et en tuant les héros des classiques ?
C'est ainsi que Deadpool va se retrouver à tuer Moby Dick, Tom Sawyer, ou encore Don Quichotte. Mais un personnage va s'apercevoir de cela et essayer de mettre des bâtons dans les roues du mercenaire, un certain détective, vous voyez de qui je veux parler ? Hum... Elémentaire Watson...
Si le premier tome de la "massacrologie" Deadpool était sympathique, ce deuxième volume est meilleur que ce soit dans l'histoire ou dans l'humour.