AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Pavlik


C'est avec plaisir que je retrouve Drake Sinclair dans ce tome 2 de "The Sixth Gun", regroupant les épisodes 7 à 11. Après avoir réussi à enfermer le général Hume (mort-vivant de son état) dans un cercueil et récupérer les six revolvers ancestraux, aux pouvoirs divers, Sinclair et ses compagnons résident à la Nouvelle-Orléans. L'humeur n'est pas forcément au beau fixe, surtout pour Drake, qui se sent coupable de la mort de son ami Billjohn O'Henry (bien qu'il l'est ressuscité sous la forme d'un golem, grâce au pouvoir d'un des pistolets), tombé lors du combat contre Hume. de plus il se demande d'ou viendra la prochaine menace, bien conscient que les armes ancestrales vont en intéresser plus d'un. Gord Cantrell, quant à lui, cherche, à travers la lecture d'un vieux livre écrit par un allemand, il y a 200 ans, à en savoir plus sur les pistolets. Enfin Becky s'entiche d'un mystérieux cow-boy, aussi doué avec les femmes, qu'avec ses colts...

Si le tome 1 était axé sur les zombies, celui-ci nous livre une ambiance vaudou avec tous les ingrédients nécessaires : esprits plus ou moins maléfiques, cimetière, marais infestés d'alligators, démons, receleur d'objets magiques haïtiens...Le rythme est aussi soutenu que dans le premier tome, on ne s'ennui pas une minute. Nous faisons la connaissance de nouveaux personnages : Kirby Hale, séducteur mais néanmoins redoutable tireur et qui s'intéresse de près aux pistolets et le frère Roberto, membre d'un ordre mystérieux, répondant au nom de "l'épée d'Abraham", et qui semble veiller, depuis longtemps, sur les diaboliques armes à feu. Sur la base d'un schéma simple, ultra connu, mais efficace, les auteurs peuvent s'en donner à coeur joie quant à la multiplication des "monstres de la semaine" : un objet maléfique ancestral et powerfull, capable de changer la face du monde, est convoité par les méchants autant que par les gentils. Au milieu, une bande de héros essayent d'éviter le pire. Ainsi, dans un esprit finalement assez proche d'une série TV, type "Buffy contre les Vampires", le scénariste peut développer une temporalité duelle, à la fois sur le court et le long terme tout en piochant allègrement dans le bestiaire du fantastique, voir de la fantasy, afin de varier les menaces et les références. L'introduction des nouveaux personnages amorcent l'intrigue de fond et on se laisse volontiers embarqué, même si on a l'impression d'avoir déjà vu ça mille fois. Les personnages demeurent un brin caricaturaux, malgré la tentative de les rendre plus humain (Drake et sa culpabilité, Becky et sa naïveté)

Au final un comic vraiment fun, pas forcément très original dans l'esprit mais fort bien fait et qui ravira les amateurs du genre. Dommage qu'il ne soit pas vraiment mis en valeur par un dessin, certes correct, mais très mainstream et dénué d'une véritable identité.

Commenter  J’apprécie          203



Ont apprécié cette critique (19)voir plus




{* *}