AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Diabolau


Une très jolie histoire sur l'exil, qui bien que datant de 2002, est toujours autant d'actualité.
Ici, la guerre, l'ennemi, la violence sont seulement évoqués en toile de fond, invisibles. Ils planent au-dessus des personnages comme une épée de Damoclès. On sait qu'ils arrivent, tels une nuée de sauterelles, et qu'il faut fuir devant eux.
On se concentre sur l'exil en lui-même : la peur bien sûr, l'angoisse de la séparation, mais aussi la tristesse de devoir tout quitter et tout laisser derrière soi, tout abandonner à la destruction et au pillage.
Les dessins, tout en peinture "évanescente", sont tout à fait adaptés au texte et renforcent à la fois la puissance et la délicatesse de l'ensemble.
Le coup des deux poissons rouges est magnifique de symbole, même si on le voit un peu venir, mais peu importe. C'est d'autant plus fort quand on apprend à la fin que l'histoire est inspirée d'une anecdote véridique datant de la guerre serbo-bosniaque. Mais elle peut se transposer à toutes les guerres, à tous les exils, à tous les déracinements, et c'est ce qui fait sa force.
J'ai juste eu un tout petit peu de mal à rentrer dans l'histoire, dont le tout début m'a semblé un peu confus et maladroit.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}