Les ateliers Art-Terre, basés à Rennes, proposent une nouvelle fois un magnifique travail graphique.
L'histoire en elle-même n'est pas extraordinaire, très linéaire et un peu plate. Huit zoziaux redécouvrent sur la place d'une ville (les Rennais reconnaîtront avec amusement la place de la mairie) un vieux carrousel le Mazik Manège, orphelin des montures qui lui donnait vie. Les bestioles décident de partir à travers le monde pour retrouver ces montures et redonner de la joie aux habitants de la cité.
C'est l'aspect graphique qui donne tout son intérêt à l'album. Les artistes d'Art-Terre parviennent à créer des atmosphères oniriques grâce à ces personnages créés avec des objets de récupération, des mises en scène soignées dans des décors variés, un travail de la lumière et de la couleur très juste. le tout mis remarquablement photographié, les scènes semblent dès lors très vivantes.
Un bel album pour rêver de drôles de zoziaux.
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C'est la couverture qui m'a attirée, plus particulièrement, le design des zoziaux. Ils sont très graphiques.
L'histoire est mignonne. Les zoziaux redécouvre un vieux carrousel sur la place d'une ville. Ils vont parcourir le monde pour le réparer.
L'alliance d'un sculpteur et d'un photographe donne des illustrations bien belles. Les personnages sont réalisés avec des matériaux recyclés, en majorité métallique. C'est remarquable !
Le soucis est le texte. Il est assez plat, sans surprise. La beauté des illustrations fait un peu oublier ce défaut. L'album aborde aussi les notions de musique et de partage. Faites attention, vos enfants pourraient passer leur nuit à rêver de zoziaux et au réveil vous en demander un.
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Le son d’une cornemuse
Guide le premier zoziau.
En atteignant la côte,
Il aperçut, sur une plage de galets,
Une sorte de volatile gonflé
Qui scrutait l’horizon.
Il avait trouvé sa bestiole.
Les choses ne tournent pas rond en ville. Tous semble triste. Les rues sont sombres comme si le soleil boudait, désertes comme si les habitants étaient partis.