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EAN : 9782332473257
416 pages
Edilivre-Aparis (23/02/2012)
3/5   4 notes
Résumé :
Dans ce monde les Sorcières ne sont pas repoussantes et méchantes : elles sont belles et envoûtantes ; les Sorciers ne sont pas cruels et immondes, bien au contraire ! Dans l'Empire Orphérien, où vivent ensemble de nombreuses Kreattures, la paix est douteuse. La menace règne entre les deux plus puissants clans de Sorciers de l'Empire : les Grawell et les Xomiraz. Et, lorsque le destin lie leurs deux héritiers jusqu'à la mort, l'Empire est livré à une sombre guerre d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce qui m'attiré vers cette série, c'est la couverture du deuxième tome. Celle du premier est moins voyante et plus artisanale, mais la curiosité m'a poussée à tenter l'aventure.
J'ai un avis mitigé sur ce premier volume. Il y a de bonnes bases d'un côté (un bon sens de l'écriture, un univers assez original, des rebondissements), mais quelques lacunes de l'autre (l'exagération de la passion amoureuse, le manichéisme, l'infantilité des personnages, mais aussi de nombreuses répétitions dans les formulations).

L'histoire se passe dans un monde parallèle au nôtre. Les Kreattures (Sorcières, Sorciers, Loups-Garous et ainsi de suite) se sont coupés du monde des hommes et ont créé leurs propres royaumes : Atlantide, Xovara (anciennement, le royaume d'Halloween), et Aguilleone. Zarina Grawell, Princesse Impériale, est l'héritière du plus puissant des clans de Sorcières. Sa vie se déroule sans accroc jusqu'à son quarante-huitième anniversaire, où elle fait la connaissance de Kordillius Xomiraz – lui-même héritier du clan ennemi des Grawell.
Les événements tournent autour de la relation de ces deux-là, et l'histoire fait un peu penser à Roméo et Juliette : deux familles qui se détestent, mais deux enfants qui s'aiment, un amour impossible, des trahisons, des complots… L'intrigue est banale, et finalement, un peu creuse. Certaines choses m'ont même parues dénuées de sens, comme la rencontre entre Kordi et Zarina. Comment le premier a-t-il pu entrer sur les terres des Grawell sans problème ? Et surtout sans craindre leur courroux ? Je n'ai pas très bien compris comment c'était possible.

Mais si l'intrigue est le point faible de ce livre, son point fort, c'est l'univers. L'auteure a vraiment cherché à creuser les détails. La magie est omniprésente, mais ne se manifeste pas de la même manière pour tous. Toute Sorcière possède un pentacle sur sa peau dès la naissance, et ce dernier brille quand elle se sert de la magie ou qu'elle a une forte émotion. Chacun d'entre elles possède donc une couleur qui est propre à son âme. Les variétés de Kreattures sont complexes et parfois, la limite est un peu floue. Je n'ai pas bien saisi ce qu'est un Fann Tasia (terme qui regroupe plusieurs types de Kreattures), ni en quoi consiste la différence entre un Sorcier et un Magicien. le second n'a pas de pentacle et est obligatoirement partisan de la magie blanc, mais sinon, je vois pas.
En revanche, c'est vraiment dommage qu'il n'y ait pas de carte, car je n'ai pas su situer les royaumes les uns par rapport aux autres. Visiblement, ils sont tous séparés par la mer, mais où sont-ils par rapport aux humains ? Dans un autre univers accessible uniquement par magie ? Sur une autre planète ? Tout ce qu'on sait, c'est qu'ils ont « quitté la planète Terre le 31 octobre de l'an 152 ». Cela peut vouloir dire beaucoup de choses…
Les personnages sont très nombreux (il n'y a qu'à voir les généalogies des deux familles principales, très complexes), et on s'y perd un peu. Au début, je les trouvais très manichéens (il n'y a qu'à voir la réaction des Grawell pour l'anniversaire de Zarina), mais plus on avance dans l'histoire, moins ils le sont. de la même manière, j'ai trouvé que le style s'améliorait au fur et à mesure de la lecture (je viens de relire les premiers chapitres, et j'ai l'impression que l'écriture est plus enfantine).

D'ailleurs, j'ai été déçue par les personnages. Zarina est dépourvue de défauts. Son corps est parfait, son visage est parfait, ses cheveux sont parfaits, ses yeux sont parfaits, et c'est la plus puissante Sorcière qui ait jamais existé. Elle rencontre l'amour parfait en la personne parfaite de Kordillius. C'est vraiment dommage qu'il n'y ait pas un seul petit défaut dans ce tableau. Je crois que le passage qui m'a le plus marqué, c'est celui-ci : « La robe de la Sorcière était froissée, et des taches, dont la provenance était incertaine, souillaient la dentelle. Quant à sa chevelure, elle méritait un bon brossage. Mais sa beauté n'en avait pas le moins du monde souffert. Elle pouvait être à moitié défigurée, qu'elle aurait toujours autant d'effet auprès des hommes. » À moitié défigurée, ça me paraît un peu fort, quand même…
La symétrie parfaite entre Kordi et Zarina est assez énervante : tous les deux seuls héritiers de puissantes familles Sorcières, tous deux beaux comme des dieux grecs, tous deux très forts, tous deux le même âge, tous deux peu intéressés par la puissance de leur titre… C'est merveilleux comme le destin fait bien les choses ! L'histoire le rationalise par le fait que ce soient des âmes-soeurs, mais bon… Je n'ai pas accroché à leur romance parce que je n'ai pas éprouvé de sympathie pour eux et que je trouve que ça va trop vite. On arrive à la moitié du livre qu'ils ont déjà couché ensemble alors qu'un deuxième tome attend ! Si leur relation n'était pas un point très important de l'histoire, ce ne serait pas grave, mais ce n'est pas le cas et c'est dommage. En revanche, un rebondissement inattendu m'a vraiment prise de cours, et je salue l'auteure pour avoir osé.
Par rapport aux personnages secondaires, j'ai été presque choquée quand j'ai vu que les grands-mères et arrière-grands-mères de Zarina sont moins matures que leur petite-fille. J'ai essayé d'imaginer mon quarante-huitième anniversaire en compagnie de mes grands-mères éternellement jeunes, et ça ne ressemblerait pas du tout à ça. Étonnant, pour des dames de plus de 500 ans… Par ailleurs, je suis d'accord avec Asuna : il y a les filles Grawell d'un côté, et les garçons Xomiraz de l'autre et c'est un peu étrange. Pourquoi n'y-a-t-il pas un seul garçon chez les Grawell alors qu'elles sont aussi nombreuses ? Mais peut-être qu'on en saura plus dans le deuxième tome…

L'écriture m'a laissé sur ma faim. Il y a beaucoup de répétitions et de tournures de phrase inadaptées (trop exagérées ou pas assez). Les prénoms sont dits redits et répétés trop souvent, et à de nombreuses reprises, j'ai eu envie de les remplacer par « il », « elle », « la jeune fille », « celui-ci ». La ponctuation m'a agacée plusieurs fois car, la plupart du temps, j'avais envie de rajouter des virgules, parfois des points, et de temps en temps, de corriger les erreurs (comme cette phrase de Théodore : « Zarina, tu n'as pas une chose appartenant à tes amis. » de base, c'est une question : « Tu n'aurais pas… ? »). Mais bref, je chipote.

Pourtant, malgré ces quelques défauts, cette lecture fut agréable. Les pages se tournent facilement, on se laisse un peu bercer par l'histoire – et les chapitres sont courts, qu'est-ce que j'aime ça ! C'est une lecture assez « mignonne », au final.
Mais quoi de plus normal pour un livre publié dans le cadre d'un concours par une auteure de treize ans ? J'ai tout d'abord pensé qu'elle avait remanié son histoire à seize à cause de la date de parution, mais ne n'était qu'une réédition – la première étant dotée de plusieurs fautes d'orthographe, d'après les internautes (d'ailleurs, il en reste encore beaucoup). Pour une auteure de cet âge, le talent est là, c'est indéniable – je pense que je n'avais pas la moitié de ses capacités à son âge… Toutefois, cela explique une certaine immaturité des personnages. Tous sont très âgés (Zarina est une des plus jeunes et a 48 ans), et pourtant, tous se comportent très innocemment.
Heureusement, plus on avance et moins l'histoire est manichéenne.

Une chose est sûre, je lirai la suite avec intérêt. Si Marjorie Burbaud a été capable d'écrire comme ça à l'âge de treize ans, il me tarde de voir ce qu'elle est capable de faire aujourd'hui !
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Alors, je dois dire que les 1ères pages du livre m'ont quelque peu "inquiétée"... C'était très paillettes, robes, chaussures, garçons, enfin, très fille quoi. Un peu niais et superficiel, enfin, plus de mon âge :p Et je me suis intéressée d'un peu plus près à la biographie de l'auteur, et là j'ai découvert qu'elle avait écrit ce livre à... 13 ans :o ! Alors bon, ok, du coup, j'ai tenté de lire ce livre avec mes yeux de pré ado.

Si je devais donner mon avis avec mon regard d'ado, je pense que je dirai que j'ai beaucoup aimé. Maintenant, avec mon regard d'adulte, peut-être un peu plus "critique" et exigeant, je ne peux nier que ce livre souffre de défauts et de lacunes. L'histoire n'est pas spécialement des plus originales, et m'a d'emblée fait penser à Roméo et Juliette, même si je ne l'ai jamais lu. Ceci dit, j'ai aimé le développement, et il y a de bonnes idées.

Bien sûr, un peu plus de densité, de profondeur et d'explications auraient été appréciables, et certaines situations ainsi que leur dénouement sont un peu faciles.

Je dois également avouer que je n'ai pas compris la réelle intrigue de ce livre, le fil rouge de l'histoire. La romance est trop présente à mon goût, il me manque une intrigue plus profonde, originale.

Par contre, certains passages sont assez haletants malgré tout.

Les personnages quant à eux sont extrêmement nombreux... Il y a d'un côté les Grawell, la famille de Zarina, qui sont nombreuses et aux noms tous plus ressemblants les uns que les autres. Ceci dit, les Xomiraz ne sont pas en reste !

Une chose qui m'a gênée, c'est cette impression bizarre, les Grawell qui donnent le côté féminin au livre, qui sont gentilles, belles et intelligentes, et les Xomiraz qui apportent ce côté masculin et mauvais.

Je n'ai d'ailleurs pas spécialement accroché plus que ça à Zarina. Je l'ai trouvée assez immature, tout en étant intelligente et maîtrisant parfaitement bien - ou presque - la magie.

La plume de l'auteur, enfin, n'est pas désagréable et est même assez impressionnante pour son âge. Certaines tournures de phrases sont cependant assez maladroites, et enfantines. Et les fautes d'orthographe bien trop nombreuses ! Une relecture plus sérieuse, que diable !

En résumé, de manière globale, l'histoire comme les personnages auraient mérité d'être plus travaillés, plus densifiés, plus nuancés également, les explications plus fournies, et qu'il y ait moins de facilités.

De par l'âge de l'auteur au moment de l'écriture du livre, cette histoire s'adresse plus facilement à un lectorat ado, ou à des lecteurs désireux de passer tout simplement un bon moment de lecture sans forcément chercher plus. Les lecteurs plus adultes et/ou désirant des histoires plus fournies auront sans doute un arrière goût d'inachevé. Mais il ne faut pas oublier l'âge auquel l'auteur a écrit ce livre, et je suis déjà impressionnée par tant de talent, d'imagination et de maturité aussi, à un âge aussi jeune.

Pour ma part, j'ai tout de même passé un moment agréable.
Lien : http://asuna.eklablog.com/lu..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
On dit que, lorsqu'une âme monte au ciel, une autre naît. J'ai légué la mienne à celle qui me remplacera en tout. Elle sera ce que j'ai été. Elle découvrira ce que je fus autrefois et demeurera à jamais l'unique personne qui saura. Mon âme brille parmi les vivants parce qu'elle est moi, et que je suis elle. Le ciel m'attire comme un Être désiré.
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