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Georges Belmont (Traducteur)Hortense Chabrier (Traducteur)
EAN : 9782221108499
322 pages
Robert Laffont (03/06/2010)
4.01/5   946 notes
Résumé :
Postface inédite d'Anthony Burgess (Pavillons poche)

Le décor inquiétant de cette fable anti-utopique, nous le connaissons bien : c'est celui de la banlieue concentrationnaire qui va recouvrir peu à peu la surface habitable de la planète. Une immense zone urbaine d'ennui, de désolation et de peur.

Sur ce monde déshumanisé et ses habitants asservis, Alex, le voyou au charme pervers féru de musique classique et de langues anciennes, enten... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
4,01

sur 946 notes
Bon, alors, ça sera quoi, hein ? L'Orange Mécanique de Anthony Burgess est un livre oudzassny qui m'a laissé toute pleine de radotsie et un malenky eberloqué, Ô mes frères.
Beaucoup connaissent l'histoire d'Alex et de ses Drougs grâce au film tzarrible de Stanley Kubrick mais peu savent que c'est c'est ce vesche qui est à l'origine de tout.

Alex est un maltchick qui traîne la nuit avec Pierrot, Jo et Momo, ses trois Drougs. Ce qu'ils aiment le plus : drinker du moloko au Korovo Milkbar avant de s'offrir une tournée d'ultra-violence. Ça toltchocke, ça se skvate, ça craste, ça oubivate à coups de nodz ou de britva et ça joue au bon vieux dedans-dehors des familles avec des ptitsas qui ne sont pas d'accord. Mais un jour Alex tue une vieille devotchka et se retrouve enfermé à la Prita jusqu'à ce qu'on lui propose de prendre part au programme Ludovico...

L'Orange Mécanique est devenu culte parce que c'est un livre qui parle de plein de vesches tzarribles genre la violence, le mal ou encore le libre arbitre. Mais c'est surtout parce que Alex utilise des slovos étranges, une nouvelle langue inventée par Burgess : le nadsat. Au début, le lecteur se sent tout bezoumni, il est obligé de se creuser le rassoudok pour pommer tous ces slovos mais, au bout de quelques pages, ces nouveaux slovos deviennent ceux du lecteur qui ne se sent plus du tout gloopy. Alors le lecteur avale zoum le livre et le ferme tout bouhou-houant parce qu'il est déjà fini.

On ne peut pas dire que L'Orange Mécanique soit pour tous les devotchkas et les maltchicks parce que c'est un malenky peu spécial au niveau du style et de l'histoire. Et puis, Ô mes frères, il y un malenky beaucoup d'ultra-violent qui pourrait bien vous laisser bolnoï quand ce bratti d'Alex fait couler du krovvi rouge rouge. C'est possible que vous ayez besoin d'un écossais ou d'une cancerette pour vous remettre.

Encore un slovo et je vous laisse tranquille (toutes mes exqui cucuses usées si ça vous a semblé long) mais j'ai préféré la fin de Stanley Kubrick à celle de Burgess qui n'est pas aussi puissante dans ses slovos que celle du film. Mais ce n'est que l'avis de votre Humble Serviteur, mes frères.

L'Orange Mécanique est un des meilleurs livres que j'ai lu de toute ma jiznée, merci Anthony !
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Dans notre série "Le film est plus célèbre que le livre", aujourd'hui : Orange mécanique.
Qu'avait exactement Burgess en tête quand il a écrit ce roman ?
Beaucoup de lecteurs se posent encore la question.
Dénonciation de la violence ?
Célébration de la violence comme forme d'expression ?

Ce qui est certain, c'est que l'écrivain, devait être dans un état d'esprit particulier quand il a écrit ce roman, son épouse ayant été traumatisée par l'agression dont elle avait fait l'objet de la part de voyous.

Ce qui n'est pas sans rappeler un épisode important du roman, l'agression de l'écrivain à son domicile par les droogs...
Pour les rares personnes qui n'ont, ni vu le film de Kubrick, ni lu Burgess, un rappel de l'histoire :

Dans un futur indéterminé mais proche (le livre date du début des années 60), une bande d'adolescents délinquants (plus jeunes dans le livre que dans le film) s'éclatent dans des soirées d'ultraviolence sur fond de musique classique dont le héros et martyre Alex est un inconditionnel et de drogue.
Ils ont leur propres codes, et leur langage empruntant beaucoup au russe (dans l'esprit de Burgess, l'Angleterre allait peut-être subir une influence soviétique, souvenons que nous étions en pleine guerre froide) .
Alex, trahi par ses complices, fait l'objet d'expérimentations censées le guérir de son penchant pour la violence gratuite...

Le roman de Burgess, puis le célébrissime film qu'en tira Stanley Kubrick, restent objets de débats et de controverses, en résumé : "Peut-on dénoncer les violences, c'est à dire, celle des individus asociaux, et celle du "système" qui s'emploie à la combattre, en esthétisant cette violence ?"
Le mieux est de se faire sa propre opinion...

PS : Les bonus d'oncle alberthenri :
le saviez vous ? L'esthétique du film de Kubrick a influencé le monde du rock, ainsi par exemple les groupes punk/oi anglais The Adicts et Major Accident avaient repris le look des Droogs.
Quant au métalleux- cinéaste Rob Zombie, il a réalisé un clip pour son titre "Never gonna stop", où sont repris très fidèlement le décor et les costumes du film...
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Dans un futur proche, d'une violence inouïe, inventé par Anthony Burgess (écrivain,essayiste,compositeur,critique, l'un des auteurs anglais majeurs du XX° siècle) Alex chef de bande, monstre froid,égoïste, cynique et intelligent, est arrêté suite à un énième meurtre. Soumis à la "méthode Ludovico" accompagnée de projection de films violents et de musique classique, il subit un lavage de cerveau pour devenir pacifiste.Transformé en "orange mécanique" conditionnée, il est torturé par une victime dont il a violé la femme.
Orange mécanique (best-seller international adapté au cinéma), sous son image d'apologie de la violence( jugement surtout du au film encore plus violent que le livre:ce qui déplaisait à Anthony Burgess) remue le lecteur et l'interpelle.
La violence est elle toujours consécutive à la violence? Peut-on conditionner l'être humain?Les pulsions sauvages sont-elles innées ou acquises?La loi du plus fort est-elle la meilleure?
Ce livre de science fiction (dont le langage des voyous est complètement inventé) est plus intellectuel et philosophique qu'il ne paraît au prime abord!
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Frisson au souvenir de ce roman d'époque, seventies jusqu'au bout des virgules avec son langage inventé pour la circonstance, mais dont la modernité d'alors pique aujourd'hui les yeux et qui a été supplanté en notoriété par l'esthétique agréablement démodée du film de Kubrick.
La réflexion sur la violence du monde moderne que porte ce roman n'en mérite pas moins qu'on s'y intéresse car celle-ci, pour le coup, a traversé les années sans une ride.
Relire le livre ou revoir le film?
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Le pitch est connu : « L'Orange mécanique » suit l'existence violente, chaotique, tragico-truculante, speed et angoissante d'Alex, un adolescent de 15 ans des 60's britanniques. Auto proclamé « Humble Narrateur et Martyr », il nous offre son journal intime, truffé de néologismes inventés pour la circonstance par Burgess; ils se révèlent amusants, inspirés, constitutifs d'une néo-langue criante de crédibilité, le "nadsat" des teenagers. le tout forme un OLNI* SF d'anticipation, dystopique et uchronique qui mérite le détour ; tout le charme du roman repose sur sa singularité de forme plus que de fond.

Bonne lecture à qui se laissera tenter ..! Il y laissera des rires, de la colère et des désillusions.

Le pathétique héros, sous la plume en « je narratif » d'Anthony Burgess, est un jeune bad-boy urbain sur lequel personne désormais n'a de prise (pas plus sa famille que son éducateur). Sur le fil d'une double vie : l'une nocturne comme acteur masqué d'hyper-violences gratuites commis en bandes errantes organisées ; l'autre diurne, faussement et hypocritement moulée sur la norme sociétale, Alex ne pense qu'à détruire et se détruire, « toltchocker » (bastonner) qui lui déplait, violer et voler … tuer au passage sans remords ni regrets, tout en se « bisdonskant comme un bezoumni » (se marrer comme un fou) ? Bref, rien de neuf à l'orée de nos années 2020, si ce n'est qu'ici nous ne sommes encore qu'aux débuts des encore sereines 60's … Les activités nocturnes d'Alex (et d'une centaine d'autres « maltchickkicaïds » de son acabit), sont dédiées à ses « drougs » (copains), à la « dratse » (bagarre) et aux « dedans-dehors des familles » non consentis avec des « dévotchkas » aux mamelus « groundnés »**. Les multiples délits et crimes en bandes détruisent peu à peu un système social dépassé, à deux doigts du précipice mais qui va imaginer le pire pour soigner ses brebis égarées.

Arrêté, jugé et condamné, il suit volontairement (pour prix d'une libération anticipée) un programme carcéral, scientifique et révolutionnaire, sensé le libérer de ses pulsions violentes. Visionnages forcés ad nauseum de scènes ciné ultra-violentes empruntées à l'actualité, à l'Histoire et/ou à la fiction ; et ce jusqu'à vomir d'overdose, se montrer incapable de frapper autrui, de rendre les coups, de répondre aux insultes, de se révolter … de simplement protester, de mettre en doute l'ordre social. La dystopie est en marche, l'enfer est pavé de bonnes intentions …

La phase de rédemption ne se déroulera pas, bien entendu, comme prévu … cher payé que tout cela.

Le monde décrit dans « L'Orange mécanique » est le nôtre sans l'être tout à fait. Certaines divergences diffuses émergent et en font, tour à tour un conte satyrique tragico-comique, une uchronie soft car peu différenciée, la juxtaposition d'univers parallèles de faible proximité, une contre-utopie et/ou une anticipation à court terme. de plus, de manière fondamentale : est-ce de la littérature générale ou de la Science-Fiction ?

La robotisation psychologique de l'humain via des moyens scientifiques en thème principal, une néo-langue omniprésente et crédible : deux éléments qui tendent le propos d'auteur vers une SF dystopique cousine de « 1984 » et de sa novlangue. Mais tout est relatif : on est loin d'Orwell, même si l'intention première, réussie dans son rendu, ramène un roman culte embelli par la sortie concomitante du film de Kubrik (1972).

Le background est diffus, sa présence est néanmoins capitale, explique les déviances embarquées des ados qui s'y agitent. L'arrière-plan est urbain type : de grands HLMs de banlieue ; des familles boulot/dodo ; un désespoir d'existences monotones et résignées, ramenées à la simple survie ; une jeunesse accrochée à la violence gratuite comme seul et unique défouloir. Un gouvernement à l'agonie, incapable de faire face au problème. La néo-langue embarquée en « Je narratif » est le « nadsat » à l'usage des teenagers. Elle est loin dans sa forme, mais proche dans ses intentions de fond, du parler actuel de banlieue. « La haine », le film, accouplé à la lecture d'« Orange mécanique », remonte en mémoire via son évocation sans fard de la banlieue. le parallèle est tentant. Si ce n'est que Mathieu Kassovitz surligne le présent et que Burgess n'évoque qu'un futur hypothétique en gestation (et peut-être plus dramatique encore). Ainsi, manifestement, pour l'époque de parution originale (1962), le roman se montre aussi d'intention anticipatoire.

Les halls d'immeubles sont peints de gigantesques fresques de travailleurs nus glorifiant le Petit Peuple. Doit t'on entrevoir ici une uchronie soviétique enclavée à minima dans la dystopie imaginée par Burgess ? (ce n'est qu'une hypothèse, je n'ai pas de certitudes) ?

le "nadsat" emprunte aux bidouillages de mots français mixés, malaxés et enchevêtrés (« cancerette » pour cigarette ; « tictocard » pour coeur ; « conficonfiote » pour confiture … etc !) ; mais aussi, surtout et étonnamment, au slave (« babouchka », « bolchoï », « devotchka » … etc). Les néologismes sont très nombreux, presque omniprésents, nécessitent un glossaire (curieusement incomplet ?) auquel se référer, inondent progressivement tout (une page au hasard, passé les 2/3 du roman, serait incompréhensible sans l'apprentissage progressif porté à celles qui ont précédées). Il y faut l'implication ludique totale du lecteur ; décrypter devient de plus en plus facile jusqu'à rendre la lecture rapide et aisée, fluide et tranquille. C'est en ce sens que « L'Orange mécanique » se montre un OLNI* addictif, le lecteur se souviendra longtemps de l'expérience linguistique proposée.

Le roman parait pour la première fois en France, en 1972, chez Robert Laffont dans la collection grand format « Pavillons », hybride de littérature générale et de Science-Fiction. Ce ne sera ni le premier ni le dernier ouvrage SF de qualité à s'échapper du ghetto du genre, à voisiner au plus près de la littérature blanche, ce pour des raisons de rentabilité potentielle plus marquée en territoire neutre et d'autant plus immédiates qu'il y eut, la même année, concomitance temporelle de parution avec l'adaptation ciné de Kubrick. Cette dernière va assurer un succès éditorial pérenne au roman mais lui voler la vedette via le statut de chef d'oeuvre attribué au long métrage. Il faut bien l'avouer, le roman est moins bon que le film devenu culte, cas rare dans un monde SF où, d'ordinaire, l'imaginaire s'accouple plus facilement aux mots qu'aux images. Alors : Sf ou pas ? Nul éditeur n'a jamais vraiment tranché. Les parutions poche ultérieures (Livre de poche, Pocket & France loisirs…) ne le sortiront jamais de l'ambiguïté de genre initiale. Et puis, après tout, qu'elle importance ? Quand la soupe est bonne ; pourquoi cataloguer, accoler une étiquette « mauvais genres » non souhaitée à l'origine par l'écrivain ?

Le roman se veut-il en outre (?) une extrapolation des violents affrontements de rue entre jeunes bandes rivales de « mods » et de « rockers » du début (jusqu'au milieu) des 60's en Grande-Bretagne, de l'impact du phénomène sur la société adulte d'alors qui, craintive, apeurée et renfermée, craignait que le phénomène n'impacte gravement son existence tranquille et rangée. On peut, pour imager l'analogie, retrouver dans le roman, un écho du code vestimentaire des mods (habits immaculés, cravates minces …) et des rockers (blousons cuir à écussons et épinglettes, foulard blanc, jeans, tee-shirt …) dans celui des « drougs » d'Alex (les masques porcins, entre autres). de la même manière, les musiques favorites de chaque clan (modern jazz, rhythm and blues, ska et soul pour les « mods » ; rock n' roll pour les autres) se rapprochant de celle incongrue, classique, Beethoven, Mozart et consorts, encensée par Alex met de l'eau au moulin d'une hypothèse pas si farfelue et infondée que çà.

Et puis, au final, est-ce que tout cela ne serait pas une vengeance de l'auteur à l'encontre de ces voyous londoniens qui agressèrent sexuellement son épouse un soir ? Elle en mourut à court terme. Auquel cas, toute l'empathie ressentie par le lecteur à l'égard d'Alex, tout l'humour sarcastique accordé à son « Je narratif » ne doivent t'ils pas lui revenir comme un bolchoï boomerang bézoumni plein gulliver et rote krovvinants**.

*OLNI : Objet Livresque Non Identifié

** Une seule solution : pour comprendre, lire le roman.

Lien : https://laconvergenceparalle..
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critiques presse (2)
Elle
05 août 2021
Avant d’être un chef-d’oeuvre de Stanley Kubrick, « L’Orange mécanique » est un livre effrayant et prémonitoire d’Anthony Burgess. Dans une banlieue déshumanisée, Alex, un ado déjanté dingue de Beethoven, sème la terreur avant d’atterrir en prison pour y subir un traitement effrayant.
Lire la critique sur le site : Elle
LeFigaro
29 avril 2019
Une série d’écrits philosophiques et de réflexions sur le scandale du roman adapté par Stanley Kubrick ont été découverts lors d’un inventaire des archives de la Fondation Burgess, vingt-six ans après la mort de l’écrivain britannique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
C'est bien vrai qu'on ne pourrait pas gouverner un pays si tous les tchellovecks avaient mon genre de comportement nocturne. Bref, si je me fais lovretter et que ça veuille dire trois mois dans un messtot et six mois dans un autre, et puis que, la fois suivante, comme P.R. Deltoïde m'en a si gentiment prévenu, ça signifie, en dépit de mes très tendres printemps, frères, le grand zoo inhumain, ma foi, je dis : « C'est justice, mais l'ennui, mes seigneurs, c'est que je ne peux tout bonnement pas supporter d'être enfermé. Et je mettrai toute mon énergie, dans le genre d'avenir qui me tend ses bras de neige et de lys avant que la raison du nodz soit la plus forte ou que le sang éclabousse de son grand chœur final le métal tordu et le verre pilé sur une de vos autoroutes, oui je mettrai toute mon énergie à ne pas me faire lovretter une fois de plus. » Voilà qui est parlé, et bien. Seulement, frères, quand je vois leur façon de se ronger les ongles de pied pour chercher la cause du mal, moi je dis qu'il y a là de quoi me transformer en bon petit maltchick rigolard. Est-ce qu'ils vont chercher la cause du bien ? Alors pourquoi l'autre bord ? S'il y a des lioudis qui sont bons, c'est qu'ils aiment ça, et c'est pas moi qui les gênerai de leurs plaisirs, mais vice versa. Et moi je suis un pilier de l'autre bord.
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Là-dessus, on y est allés de la castagne en beauté, ricanochant tant et plus du litso, mais sans que ça l'empêche de chanter. Alors on l'a croché aux pattes, si bien qu'il s'est étalé à plat, raide lourd, et qu'un plein baquet de vomi biéreux lui est sorti swoouuush d'un coup. C'était si dégoûtant qu'on lui a shooté dedans, un coup chacun, et alors, à la place de chanson et de vomi, c'est du sang qui est sorti de sa vieille rote dégueulasse. Et puis on a continué notre chemin.
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Peut-être n’est-il pas si bon que ça d’être bon, mon petit 6655321. Il se peut que ce soit affreux, même. Et ce disant, crois bien que je mesure jusqu’à quel point ces paroles peuvent sembler contradictoires. Je le sais, cela me vaudra des nuits et des nuits sans sommeil. Que veut Dieu ? Le Bien ? Ou que l’on choisisse le Bien ? L’homme qui choisit le Mal est-il peut-être, en un sens, meilleur que celui à qui on impose le Bien ? Question ardues et qui vont loin, mon petit 6655321.
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Le Korova (vient du mot russe signifiant la vache) Milkbar était un de ces endroits où on vendait du lait avec autre chose et vous avez peut-être oublié, vous mes frères, comment étaient ces endroits, les choses changeant si vite de nos jours, tout le monde oubliant tout si vite et presque personne ne lisant plus les journaux non plus. Et bien ce qu'ils vendaient c'était du lait avec autre chose. Ils n'avaient pas de permis pour vendre de l'alcool, mais il n'y avait pas encore de loi qui interdisait la production de ces nouveaux trucs qu'ils avaient l'habitude de mettre dans du bon vieux lait.
The Korova Milkbar was a milk-plus mesto (mot russe = endroit) , and you may, O my brothers, hve forgotten what these mestos were like, things changing so skorry ( skora = bientôt en russe) these days and everybody very quick to forget, newspapers not being read much neither. Well, what they sold was milk plus something else. They had no licence for selling liquor.
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Alors il a joué les gros bras sur la dévotchka, qui n'arrêtait pas de critch critch critch critcher à quatre temps, tzarrible; il lui a fait une clé aux roukeurs par-derrière, pendant que j'arrachais ci et ça et tout et que les autres continuaient à pousser leurs "hah hah hah", et c'étaient des groudnés drôlement chouettes tzarrible qui ont montré alors leur glaze rose, Ô mes frères, tandis que je dénouais les aiguillettes et me préparais au plongeon.
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Frissons et effrois à tous les étages Tous les titres à retrouvez : https://www.librest.com/nos-selections/voir-toutes-nos-selections/les-barbares/liste,1048-814.html?modeAffichage=liste&librairie=Le-Genre-Urbain&isMedialog=&nbResult=32&tri=SortDatParut&debut=0
- "LES GRANDS PROCÈS DE L'HISTOIRE. DE L'AFFAIRE TROPPMANN AU PROCÈS D'OUTREAU", PIERRAT EMMANUEL, MARTINIERE BL - "REDEMPTION", RONAN VANESSA, RIVAGES - "LES BIENVEILLANTES", LITTELL JONATHAN, GALLIMARD - "LE LIVRE NOIR DES SERIAL KILLERS - DANS LA TETE DES TUEURS EN SERIE", BOURGOIN STEPHANE, POINTS - "LE SILENCE DES AGNEAUX", HARRIS THOMAS, POCKET - "UN SINGULIER GARÇON", SUMMERSCALE KATE, 10 X 18 - "L'ORANGE MECANIQUE", BURGESS ANTHONY, ROBERT LAFFONT - "LE POETE", CONNELLY MICHAEL, LGF - "L'ETRANGE CAS DU DOCTEUR JEKYLL ET DE M. HYDE", STEVENSON R L., GALLIMARD - "EICHMANN A JÉRUSALEM", ARENDT HANNAH, GALLIMARD - "AVENUE DES GÉANTS", DUGAIN MARC, GALLIMARD - "UNE SI JOLIE PETITE FILLE - LES CRIMES DE MARY BELL", SERENY GITTA, POINTS - "L'ELIMINATION", PANH RITHY, LGF - "DE SANG-FROID", CAPOTE TRUMAN, GALLIMARD - "MONSTER INTEGRALE DELUXE T1", NAOKI URASAWA, KANA - "LA BARBARIE DES HOMMES ORDINAIRES", DANIEL ZAGURY, L'OBSERVATOIRE - "BLACK-OUT", DELARUE CECILE, PLEIN JOUR - "LA MORT EST MON METIER", MERLE ROBERT, GALLIMARD - "MON AMI DAHMER, BACKDERF DERF, POINTS - "CALIFORNIA GIRLS" LIBERATI SIMON LGF CE SOIR JE VAIS TUER L'ASSASSIN DE MON FILS EXPERT JACQUES LGF RAGE NOIRE THOMPSON JIM RIVAGES LA DEPOSITION ROBERT-DIARD PASCALE GALLIMARD UNE SAISON DE MACHETTES HATZFELD JEAN POINTS DANS LA TETE DES TUEURS DE MASSE COLLECTIF INCULTE LES ARPENTEURS ROMAN ZUPAN KIM GALLMEISTER
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