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C'est le livre du sac trop lourd à porter que l'on ne peut poser nulle part. C'est le livre du remord, de la culpabilité, des deuils non faits, mais aussi de la haine et la violence, de l'amour et de l'affection, de l'amitié. Burke est doué pour cela, il fait porter au lecteur la misère qu'a Robicheaux sur l'épaule, afin de le soulager. Il fait partager au lecteur sa rancoeur, sa haine, sa vengeance, mais aussi ses peines et son honnêteté foncière et irrévocable.
Traqué, abaissé, ruiné, avili, meurtri, blessé, Robicheaux ne change pas un iota de sa conduite, buté, teigneux, mais résolu et honnête. C'est lui qui sait, qui a raison. Et qu'est-ce que ça veut dire, d'abord, de menacer une gamine avec une seringue hypodermique souillée et, ensuite, de l'observer dans la cour de recréation de son école ?
Il aura une aventure de passage avec une jeune et belle indienne aux tresses noires, dont il tombera amoureux, qui paiera de sa vie d'avoir deviné l'indicible. Cletus, le vieux comparse de Dave, qui lui aussi aime cette belle Darlene, se trompera de cible, éliminera un affranchi qui s'avérera ne pas être le bon alors que Dave, lui sait...
De page en page, l'intrigue se fait plus prenante, montant à la gorge à vous étouffer, jusqu'à l'insoutenable et la délivrance. Robicheaux ira jusqu'au bout de ses doutes, de ses peurs, de ses convictions les plus intimes pour arriver à ne plus souffrir de rêveries qui l'empêchent de dormir. Il lui faudra une force surhumaine pour ne pas replonger dans ce premier verre qui est le triste détonateur du retour à l'alcoolisme, démon qui l'habite dans son tréfonds, prêt à jaillir comme un diable de sa boite.
Dans une plume impeccable, une intrigue haute en couleurs, des dialogues comme des coups de poing, des descriptions dignes des meilleurs auteurs classiques, Burke signe ici une oeuvre stupéfiante, généreuse et ô combien passionnante.
Que Dave Robicheaux entoure de colliers de belles-de-nuit les cous graciles des belles qui ne hanteront plus ses nuits.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Patron, doublez-moi Ces Emotions Névrotiquement Transcrites, Ces Restitutions Irrémédiablement Trop Irrationnelles Qui Ulcèrent, Ebaubissent, Subjuguent...

Après une longue pause dans l'hémisphère sud bravant un cyclone tropical pour la première fois de ma vie (et la dernière fois j'espère), je reviens en métropole avec eau, électricité et internet retrouvés pour vous faire découvrir (ou redécouvrir) le livre de James Lee Burke « Black Cherry Blues », troisième d'une série de romans dont le héros cajun (francophone de Louisiane) se nomme Dave Robicheaux.

En préambule et pour mieux comprendre la personnalité de Robicheaux, l'auteur rappelle à travers quelques cauchemars de Dave qu'il a perdu sa femme dans un meurtre horrible dans un précédent roman. En outre, Dave a adopté une petite d'origine Salvadorienne Alafair, prénom de la propre fille de Burke, qui lui sert d'unique boussole lorsque sa vie ne va plus tenir qu'à un fil. Un fil d'enfer je dirais même…

Enfin, participant fréquemment aux réunions des AA, Dave a est un ancien flic qui rimait avant avec alcoolique (Ô surprise) en duo avec un certain Clete qui l'appelait gentiment « Belle-mèche ». Sympa, non !

Alors que Dave se consacre principalement à l'éducation de sa fille qu'il appelle par ailleurs petit mec (James Lee Burke adore vraiment les surnoms plutôt étranges !), un vieil ami d'enfance Dixie Lee Pugh débarque pour confier à Dave quelques secrets au sujet de deux meurtres d'indiens liés à des questions d'exploration de gaz et de pétrole dans la région.

Prenant trop à coeur les problèmes de son ancien ami, Robicheaux va jouer au flic sans en avoir les prérogatives. Et les ennuis vont lui tomber dessus comme jamais et le conduire dans le Montana près de Missoula….

Missoula, Missoula… Ne serait-ce pas la ville d'adoption de James Crumley, le grand écrivain du dernier baiser !

Comme ce dernier, James Lee Burke excelle dans l'exploration des personnages plutôt cabossés et usés par la vie et par l'alcoolisme bien entendu. Dans un style plutôt flamboyant quand il s'agit de s'extasier devant les paysages américains, James Lee Burke réussit également à alterner subtilement les phases d'introspection de ses personnages et les scènes d'action parfois violentes jusqu'au dénouement final plutôt haletant.

Même si j'ai grandement apprécié ce roman, je pense qu'il aurait été préférable de commencer par le premier opus de la série « La pluie de Néon » afin de mieux appréhender la première partie du roman.

Toujours est-il que je reviendrai explorer la bibliothèque fournie de cet écrivain américain avant ma 300ième critique, c'est certain !

A découvrir sans modération et bonne année à tous au passage.
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J'adore, j'adore et j'adore.Ne me demandez pas d'être objective quand je lis un roman de James Lee Burke, car je suis une fan absolue de cet auteur. Je n'ai qu'un regret quand je le lis : avoir terminé le livre.
Le reste de mon billet risque d'être à l'avenant. le style est très riche, très nuancé, l'auteur est attentif à ce que le lecteur se trouve vraiment baigné dans l'atmosphère de la Louisiane, avec ses couleurs, ses odeurs, ses bruits, sa vie quotidienne. de ce très beau texte se dégage pourtant une extrême violence, celle que subisse les gens de peu : ouvriers, indiens, tous ceux qui se dressent contre les puissances injustes.
Nous pourrions y lire l'éternelle bataille du pot de terre contre le pot de fer, si ce n'est que les puissants sont tranquilles, très tranquilles car ceux qui devraient faire régner la justice ont deux activités majeures : fermer les yeux et écouter les clichés locaux. Autant dire que Dave Robichaux risque fort de se retrouver emprisonné, et pour longtemps.
Nous sommes des années avant La nuit la plus longue .Dave est hanté par l'assassinat de sa première femme. Il veille de son mieux sur Alafair, leur fille adoptive à qui il a sauvé la vie - autant dire qu'il se démène pour que tout aille bien pour elle. C'est sa voix que nous entendons tout le long du récit, lui qui lutte avec ses fantômes - et non pas contre eux - pour s'en sortir. J'aime cette irruption du fantastique dans une intrigue qui aurait pu être sordide, sans la force du personnage central et de quelques-uns de ses proches.
J'ai hâte de me plonger dans un autre roman de James Lee Burke.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Lire un James Lee Burke, c'est plonger dans le bayou, dans la Nouvelle-Orléans, dans la Louisiane et se prendre la chaleur moite de la région.

Lire un roman avec Dave Robicheaux, son cajun, c'est manger des mots et des phrases qui doivent se déguster lentement, sous peine d'indigestion.

Non pas que sa plume soit lourde ou engoncée, juste qu'elle est prolixe dans ses descriptions, dans les états d'âmes de Dave et qu'ici, tout va à son rythme.

L'auteur n'est pas un manche, il sait « causer » et il vaut mieux savoir où l'on va sous peine de ne pas profiter du voyage comme il se mérite.

Une enquête de Dave Robicheaux, c'est de la lenteur, des emmerdes, du sang, de la violence, des écrevisses et des phrases avec l'accent cajun pour la petite Alafair, la gamine qu'il a adopté dans l'épisode précédent (que j'ai sauté par erreur, passant du tome 1 au 3).

Alors que j'étais bien dans le bayou, voilà que notre Robicheaux va mener son enquête dans le Montana et il va y laisser des plumes et des dollars car quand on s'attaque à des truands, faut pas s'étonner qu'ils vous la foutent profond dans le cul et que ce soit vous l'accusé d'un crime que vous n'avez pas commis.

Chez James Lee Burke, les personnages sont cabossés par la vie, l'alcool, la drogue, les combines foireuses. Robicheaux lui-même est un ancien alcoolo et ancien flic. C'est vous dire ses tourments. Son épouse est décédée des circonstances dramatiques et son fantôme la hante toujours, lui apportant des réponses, du réconfort.

Cela faisait longtemps que j'avais mené ma première enquête avec Dave Robicheaux et depuis, je n'avais plus eu le temps de me poser sur son ponton. Je suis allée à la pêche aux truands en sa compagnie et ce fut une belle aventure, même si on s'est pris des coups. Attention, on les a rendu.

Robicheaux est une belle âme, malgré ses défauts. Parfois un peu trop bien. Quand on a affaire à un salopard, on ne le met pas en garde d'un possible sabotage, on le laisse s'écraser tout seul comme une merde.

James Lee Burke est un grand auteur qui possède une belle plume et pour en profiter pleinement, il faut prendre le temps de le lire, d'aller à son rythme, d'écouter les états d'âmes de Dave Robicheaux et le laisser mener son enquête à son rythme et à sa manière.

Une excellente idée que j'ai eue de revenir à des classiques…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Décidément, plus je lis du James Lee Burke, plus j'apprécie cet auteur.
Déjà fortement emballée par les deux précédents opus, j'étais sure de plonger en terrain connu, mais la, franchement, quel bonheur pour le lecteur !
J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Robicheaux, cet ex policier cajun . le centre de son existence est la petite Alafair, si attachante et qui lui permet de donner un sens à sa vie.
Robicheaux va se retrouver mêlé bien malgré lui à une sombre histoire qui risque de le mener tout droit en prison. Afin de prouver son innocence, il va devoir quitter les marais de la Louisiane pour un moment et se rendre dans le Montana.
Il va faire des rencontres qui sont autant de rappels de son passé, côtoyer des truands dont on n'arrive pas forcement tout de suite à mesurer leur dangerosité et puis....
Et puis, il y a le style , inimitable et unique de James Lee Burke, qui arrive à restituer avec beaucoup d'art et de talent environnement qui entoure Robicheaux. Que ce soient les bayous de la Louisiane ou les forets de résineux du Montana, c'est bien simple, j'ai l'impression d'y être...
Bon, c'est décidé, je ne vais pas trainer aussi longtemps que la dernière fois pour m'attaquer à la suite !!
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Black Cherry Blues de James Lee Burke
Dave Robicheaux est hanté par la mort de sa femme. Il décide de s'attaquer à son problème d'alcoolisme et s'inscrit aux Alcooliques Anonymes. Il a abandonné la police, gère son activité de location de bateaux et s'occupe d'Alafair la petite fille qu'il a recueilli. Il croise un soir dans un bar un vieux joueur de blues qu'il avait connu en 56 à l'institut de Louisiane du sud, Dixie, reconverti en «collecteur de baux»suite à un accident de la route dans lequel un gamin est mort. Il lui parle du versant Est des Rocheuses où des gens veulent exploiter le sous sol riche en millions de mètres cubes de gaz. Pour arriver à leurs fins ils auraient tué plusieurs personnes mais Dave n'est pas chaud pour replonger dans les ennuis. Sauf quand Dixie mentionne le nom de la compagnie, la Star, celle où son père est mort dans un accident de forage il y a 22 ans. Un certain Nygurski vient lui parler de Dixie sui serait devenu un important dealer. Dave perplexe va devoir démêler cette histoire qui sent le gaz et les dollars, faire resurgir un passé qu'il aurait aimé oublier et va retrouver une fois de plus Cletus là où il ne l'attendait pas.
Un récit bien complexe, une ambiance à couper au couteau et un Dave Robicheaux toujours au prise avec ses démons, plus perdu que jamais mais bien décidé à protéger ceux qu'il aime à n'importe quel prix.
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Dave Robicheaux, ancien lieutenant de la criminelle dégoûté par la violence, et toujours installé comme loueur de bateau en Louisiane dans les marais de la Nouvelle-Orléans. Il a renoncé à sa profession et depuis il a recueilli une petite fille et il a aussi perdu sa femme assassinée par deux truands. ( voir Prisonniers du ciel ,la deuxième enquête de Robicheaux)
Il vient ici à la rescousse d'un ancien pote, contraint d'enquêter sur les accidents dont est victime Dixie,un ex chanteur de rock, ancien ami d'enfance. Aussi Robichaud quitte sa Louisiane pour s'enterrer vivant dans le Montana dans la réserve indienne des « pieds-noirs » où la lutte entre des militants indiens et une compagnie de forage qui convoite leur territoire entraîne Dave Robicheaux dans une spirale de violence. Et voilà bien notre héros en mauvaise posture. Heureusement Il sera aidé par les voies de sa femme et de son père mort .
Un scénario solide, au personnage principal attachant, et d'une très belle écriture. Excellent roman qui a reçu le Grand Prix de la littérature policière 1992 ainsi que le prix mystère de la critique 90 mais aussi il a été récompensé aux États-Unis par lettre car Awards 1990 qui couronne le meilleur roman policier de l'année.
Bref si vous n'avez pas encore lu ce roman et à lire de toute urgence et à ne surtout pas manquer.
Et si vous ne connaissez pas Dave Robicheaux sachez qu'il est le héros d'une vingtaine de romans, ( Black cherry blues est le troisième).
Hanté par la question du mal et de l'injustice, Dave Robicheaux est l'un des personnages les plus charismatiques du polar contemporain. Il a été incarné au cinéma par Alec Baldwin et surtout par Tommy Lee Jones dans l'inoubliable Dans la brume électrique.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Un Dave Robicheaux dans la scoumoune jusqu'au cou, au point d'être inculper de meurtre avec préméditation et de risquer un séjour de vingt piges à Angola.
Black Cherry Blues est une longue souffrance. Robicheaux se remet mal -et on le comprend- de l'assassinat d'Annie et dans ses rêves, tout se mélange : son père, Annie, les indiens, le bayou.
James Lee Burke livre avec Black Cherry Blues une partition des plus noires, avec un Robicheaux vidé, usé, au bout du rouleau, proche de s'enfiler le canon du 45 dans la bouche et faire taire une fois pour toutes ce monde de souffrance.
Roman sur la rédemption, sur l'acceptation de la souffrance, Robicheaux se muant en Sisyphe le temps d'un voyage dans le Montana. Mais hisser le rocher en haut de la Bitterroot ne le condamne-t-il pas immédiatement à une descente encore plus dévastatrice ?
Black Cherry Blues va éprouver Robicheaux aussi bien que le lecteur en réservant de faibles plages à l'action et privilégier la réflexion, l'évasion onirique, les longues descriptions qui explorent si bien chez Burke la psyché humaine. Un grand roman surement l'un des meilleurs de la série.
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Troisième virée avec ce bon vieux Robicheaux: dépaysement en perspective, puisqu'on va quitter sur la moitié du roman la Louisiane chérie par Burke pour les grands espaces à ciel haut du Montana. Pari risqué, tant les atmosphères de bayou participent aux charmes des oeuvres de la saga Robicheaux.

Si les deux premières oeuvres traversaient le champ de la littérature à-travers des thèmes aussi lourds que l'alcoolisme, la responsabilité ou l'innocence; autant dire qu'avec "Black Cherry Blues" on ne se dirige pas vers plus de légèreté. Avec toute la fougue et l'orgueil qu'on connait au personnage, Robicheaux commet de nouveaux de lourdes erreurs aux conséquences plus catastrophiques que jamais. Ah! on n'enlèvera jamais à Dave sa jugeotte, son "gut feeling", parce que de l'instinct, il en a à revendre. Il ne se trompe que rarement sur ses interlocuteurs, et trie le bon grain de l'ivraie en un coup d'oeil.
Mais voilà le problème: en voulant aider un vieux copain, Dixie, il va aussi plonger à-travers des strates successives d'ombres et de souffrance pour finir étouffé de cette terre viciée des caïds. Et de se faire piéger, enterré vivant: le piège se referme sur notre héros bancal, et le voilà inculpé pour homicide volontaire avec tous les détails focalisant sur lui comme unique coupable. Et c'est ainsi que finit, encore une fois, le quotidien paisible de loueur de barque, avec ses truites grillées au barbecue avec Batist et Alafair, son ami "nègre" de toujours et sa fille adoptive.

C'est lorsqu'on imagine tout perdre qu'on mesure la préciosité des petites choses, et Dave Robicheaux le réalisera d'une manière terrible. Une chose est absolument bien retranscrite par Burke: c'est l'impasse. L'imminence de la condamnation et l'absence totale d'espoir dominent ici tout le récit: la narration est sous tension, les actes de plus en plus désespérés et les choix de Robicheaux de plus en plus douteux. En comparaison aux deux premiers tomes, l'adhérence du lecteur pour le personnage-phare est ici imparfaite. Et bien souvent au cours de ma lecture, je me suis démarqué des choix de Dave, en désaccord avec son mode d'action ou ses sentiments. Loin de plomber le récit, cela rajoute une nouvelle richesse à un personnage qui restera pour moi une très belle création.

Il y a néanmoins dans ce roman bien plus de défauts que dans les premiers opus. Si j'ai adoré, comme toujours, plonger dans les hantises de Dave personnalisées cette fois-ci par des spectres aquatiques, force est de constater que dans ce roman, c'est long. La partie du récit se déroulant au Montana, si elle apporte une certaine fraîcheur à la saga, est tout de même assez laborieuse. Cela est particulièrement appuyé par le fait que l'intrigue illustre un cul-de-sac. Dave est dos au mur, ne perçoit aucun échappatoire, et le lecteur de la même façon. Cela provoque ainsi un récit sans débouché, efficace mais finalement assez angoissant. J'aurais préféré un temps plus court et plus intense plutôt que cette lancinante débâcle dans laquelle Robicheaux peine.
De la même façon, la fin arrive alors de façon si impromptue et simple que cela offre un contraste beaucoup trop marqué avec le corps du roman. du jaune pétant sur un monochrome pourpre. Et force est d'avouer que c'est finalement un peu décevant. Les quelques personnages introduits lors du séjour au Montana ont, in fine, une portée assez courte et ne resteront pas marquants dans la saga (je parle, par exemple, de l'institutrice d'Alafair). Cela donne un côté anecdotique à ce séjour hors Louisiane, ce qui est évidemment dommageable.

"Black Cherry Blues" reste cependant un très bon roman, bien au-dessus de la plupart des romans du même genre; mais il ne s'illustrera pas comme le meilleur des trois premiers tomes.
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James Lee Burke est constant et toujours habité lorsqu'il écrit sur la Louisiane. L'histoire est un peu différente en ce sens qu'ici, Belle Mèche passe son roman a essayé d'éviter la prison avec son sens aiguisé et inébranlable de la justice. Burke nous replonge dans la psyché tourmentée de Dave Robicheaud et si j'avais peur de la redite, j'ai quand même été rapidement rassuré bien que je n'ai pas été happé comme lors de la lecture des 2 romans précédents. J'ai un peu peur que la série s'essouffle, mais vous me direz peut-être qu'il n'en est rien ce qui, je l'avoue que ça me me ferait très plaisir!
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