Si tu étais là est un énième roman d'
Alafair Burke, que j'ai découverte comme co-autrice de
Mary Higgins Clark. Si je ne suis pas tombée en pâmoison devant sa plume et ses intrigues jusqu'à maintenant, je n'ai jamais passé de mauvais moments.
Dans
Si tu étais là, McKenna est journaliste et tombe sur une info qui pourrait bien intéresser ses lecteurs. Une jeune femme victime du vol de son portable dans le métro poursuit le voleur qui finit par tomber sur les rails. Elle le sauve in extremis, reprend son téléphone et disparaît dans la foule. McKenna cherche à retrouver cette femme, dégote une vidéo et croit reconnaître Susan, une de ses meilleures amies disparue dix ans auparavant. A partir de là, tout s'enchaîne et la vie de McKenna commence à ressembler à un roman d'espionnage ou à un cauchemar, selon les points de vue.
Alors, bon, je suis bien ennuyée avec cette chronique car dès le départ je me suis dit : « mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? » Une femme se fait piquer son portable. C'est rageant et je comprends bien que ça donne envie de le récupérer. Pas de bol, le voleur est tombée sur une nana qui voulait VRAIMENT son téléphone. Sans doute une championne olympique d'athlétisme de 400 mètres haie, car elle court vite, très vite et arrive à rattraper le malheureux pickpocket en évitant les pièges de la foule qui comme toute foule dans le métro va dans tous les sens. Soit. Mais arrivée au bout de la course, voyant son voleur sur les rails d'un métro qui arrive, elle le récupère, le remonte, récupère son portable et repart tout aussi vite (400 mètres haies again). On se dit, tient, elle fait aussi de la musculation ou du lancer de poids pour avoir une telle poigne. Ou alors, c'est Super Jamie ou Supergirl. Dans tous les cas, qui est cette femme qui a l'air entraînée à tout et semble avoir de terribles secrets dans son téléphone.
La journaliste qui part sur ses traces – on sent la mauvaise idée, cette nana a l'air de vouloir qu'on lui ficha la paix – reconnaît son ancienne meilleure amie sur une vidéo floue où on la voit un quart de seconde. Well. Sa meilleure amie qui avait l'air normale avant de disparaître dix ans auparavant, sans doute pour entrer dans un programme de transformation d'humains en super-soldats invincibles, je ne vois que ça.
Le personnage de McKenna est assez intéressant puisque la journaliste était auparavant procureure et que l'on plonge touche du doigt les arcanes de la justice autant que dans la spirale infernale de la destruction de réputation. La fin n'est pas inintéressante et la lecture de ce livre non plus. Néanmoins le personnage de Susan, son histoire, son passé, tout ça est un peu farfelu.
Mais pour les amateurs d'
Alafair Burke,
Si tu étais là n'est pas une lecture désagréable. Et puis si vous pensez en même temps à mes théories sur Susan, j'espère que ça vous donnera le sourire.
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