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EAN : 9782743627423
557 pages
Payot et Rivages (26/03/2014)
3.71/5   150 notes
Résumé :
Dave Robicheaux, son épouse Molly et son ami Clete Purcel tentent d'oublier le traumatisme de Katrina en s'immergeant dans la nature somptueuse et sauvage du Montana. Alors qu'il pêche tranquillement, Clete est pris à parti par deux individus qui l'ont reconnu à cause d'une sordide affaire pourtant très ancienne. Ces hommes aux manières brutales et au passé trouble travaillent pour un riche entrepreneur extrêmement déplaisant. Alors qu'une ambiance malsaine s'instal... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Au commencement, la Louisiane cédait la place au Montana.
Immédiatement, l'eau ruisselait sur les pierres de rivières transparentes , sur les feuilles tremblantes des mélèzes. Les verts chantaient, émeraude, bleu-vert, dentelaient les pages; l'air frais bruissait, les truites arc-en-ciel mouchetaient les courants, la canopée vivait.
Mes yeux s'enchantaient de ses nouveaux paysages, loin des Bayous aux pourritures végétales riches, des lourds chants floraux, de la moiteur des orages. Puisque James Lee Burke conviait Dave Robicheaux et Clete Purcel dans les montagnes du Montana avec la même verve, je n'y trouvais rien à redire.
Sauf que.

Sauf que le Montana ne semble pas faire vibrer Burke comme sa Louisiane. Il y met du coeur dans les premières pages mais, peu à peu, l'enquête policière prend le pas, oublieuse de sa parure naturelle qui fait tout son charme. de loin en loin, une odeur de pierre froide rappelle la fraicheur d'un mois de juin au nord des Etats-Unis. La plume de Burke s'assèche dans l'air vivifiant, l'orignal reste tapi alors que les oiseaux du sud striaient les cieux pourpres de leurs ailes bleues. Quelques rares flocons de neige tombent abruptement. Les orages perdent leur majesté, leur densité.

Heureusement, cette densité perdue de la nature-personnage se trouve ici dans les personnages eux-mêmes qui gravitent autour de nos deux héros qui n'auront pas l'occasion de prendre des vacances loin de la Louisiane saccagée par Katrina. Des personnages en quête d'eux-même dont les trajectoires croisées parlent de déterminisme social et historique ainsi que de libre arbitre. Candace et Troyce Nix, Jimmy et Jamie Sue hésitent, reculent, espèrent, abandonnent, espèrent de nouveau et, jusqu'au bout, nul ne connaît le choix qui orientera leur devenir. Là réside le coeur de Swan Peaks, son intérêt, sa réussite. Chacun d'eux est incarné. Troyce crève les pages tandis que Jimmy se meut dans les interlignes.

Comme à l'accoutumée, James Lee Burke égratigne les puissants auxquels le pouvoir de l'argent confère le pouvoir sur autrui. Comme d'habitude, Dave Robicheaux lutte avec lui-même et cette violence qui l'habite tandis que Clete accepte la sienne.
Derrière la religion qui se fait plus prégnante, les valeurs morales portées par Dave Robicheaux sont celles qui confèrent à l'homme le qualificatif d'être civilisé, quitte à heurter l'idéologie. le destin qui parait tracé peut s'infléchir.

Après, il y a une enquête. Bien sûr. Mais celle-ci porte les trajectoires humaines. Même copieuse, elle a comme un goût de prétexte. On ne lit pas Burke pour ses enquêtes. On le lit pour ses romans. En prenant son temps.


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Le célèbre éditeur Bernard de Fallois écrivait : « La supériorité de Proust sur la plupart de ceux qui le précèdent vient de ce que ceux-ci, écrivant plusieurs livres, font toujours le même sans le savoir, alors que Proust lui, le sachant n'en a jamais écrit qu'un ».

Il ne s'agit évidemment pas de comparer James Lee Burke à Marcel Proust. On ne peut cependant que constater que ce dernier écrit toujours le même livre, et qu'il en a forcément conscience. La longue série de romans consacrée à Dave Robicheaux, inspecteur de New Iberia, ancien du Vietnam et membre assidu des Alcooliques Anonymes, explore inlassablement les mêmes thèmes : les cicatrices jamais refermées de la guerre de sécession, le mélange de morgue et d'hypocrisie des grands de ce monde, la dignité et l'intégrité des plus humbles et surtout la beauté enivrante ainsi que le destin tragique de la Louisiane.

L'intrigue de « Swan Peak » suit le passage dévastateur de Katrina, et une fois n'est pas coutume, Dave Robicheaux et son improbable acolyte Clete Purcel quittent la Louisiane pour aller pêcher au coeur des montagnes inviolées du Montana. A peine arrivés, les deux partenaires doivent faire face à l'hostilité des hommes de main employés par la famille Wellstone qui a fait fortune dans le pétrole, et sont appelés à l'aide par la police locale pour tenter d'élucider l'exécution cruelle d'un couple d'étudiants.

Si l'ouvrage éloigne ses protagonistes de leur Louisiane natale et convoque la beauté majestueuse des lacs et des montagnes du Montana, il n'en reste pas moins un roman noir, très noir. Tandis que le malheureux Jimmy Dale, incarcéré par un juge véreux, subit les innommables sévices d'un garde chiourme tourmenté, son ex-compagne, la plantureuse chanteuse de country Jamie Sue est devenue l'épouse de l'un des frères Wellstone, un homme au passé trouble et au visage carbonisé. Dave et Clete sont progressivement pris à leurs dépens dans le tourbillon d'horreurs s'accumulant autour de l'inquiétante famille Wellstone, qui semble régner sur la région tels des seigneurs féodaux d'un autre temps.

Bien que l'ambiance poisseuse de la Nouvelle Orléans, et les effluves salés du lac Pontchartrain n'apparaissent plus que dans les cauchemars récurrents qui hantent les nuits de Dave Robicheaux, « Swan Peak » est un opus très réussi. James Lee Burke ne perd jamais son lecteur dans les méandres d'une intrigue aussi dense que sombre, qui multiplie les protagonistes. On y croise une famille richissime qui se croit au-dessus des contingences, un prédicateur pourri jusqu'à la moelle, une agent du FBI qui en pince pour Purcel, des anciens de la mafia louisianaise, un cow-boy métis qui fait face à un destin cruel, une chanteuse à la voix d'ange et à l'âme torturée ainsi qu'un ex-bourreau des geôles d'Abu Ghraib qui s'éprend d'une jeune femme au coeur pur.

James Lee Burke écrit toujours le même livre, mais c'est à chaque fois un roman différent qui nous emporte. Si l'on retrouve dans cet opus la violence sourde et la soif inextinguible de justice qui hantent Dave Robichaux, on y découvre pour la première fois les milliers d'étoiles qui brillent au coeur des nuits glacées du Montana et la beauté d'une nature immaculée abandonnée depuis trop longtemps par des indiens lâchement massacrés par l'armée américaine.

« Swan Peak » est un grand roman qui mêle une noirceur indicible à la pureté d'un coeur innocent, et en offrant la possibilité d'une rédemption à l'un de ses plus ténébreux protagonistes, nous rappelle que parfois, la grâce l'emporte sur la pesanteur.
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Le Montana, un peu le far-west américain, avec les montagnes en arrière-plan, les chevaux dans la prairie et les ruisseaux aux eaux cristallines où les truites folâtrent et n'attendent que la mouche des pêcheurs. Dave Robicheaux et son ami Clete Purcel ont quitté leur Louisiane ravagée pour se changer les idées dans ce paradis naturel.

Mais la sérénité ne dure pas, ils sont mêlés malgré eux à de sinistres événements. Clete est menacé pour être entré sur un terrain privé et il passera même très près d'y laisser sa peau lors d'une autre agression. Il y aura aussi la torture et le meurtre de deux jeunes gens, l'assassinat d'un producteur de porno et de sa femme. Il semble que dans cette région, le mal sévit tout autant que les « preachers » qui rançonnent leurs fidèles dans leurs rassemblements dominicaux.

On aura donc ici un polar où on retrouve un dangereux cocktail d'argent, de mafia et de sadisme psychopathe. Et pour ajouter à l'horreur, les cauchemars des flash-back des moments difficiles de leur vie, la Guerre au Vietnam, la destruction de la Nouvelle-Orléans par Katrina, des crimes sordides sur lesquels ils ont enquêté, ou même des morts qu'ils ont eux-mêmes provoquées dans l'exercice de leurs fonctions.

Pour agrémenter le tout, quelques touches d'humour ainsi que des commentaires acérés sur les travers de la société américaine.

Un polar violent où le décor enchanteur n'adoucit en rien la cruauté des hommes…
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Je lis que c'est le 17ème roman de ce flic et qu'il peut se lire indépendamment. Il est en couple et avec son collègue, ils font un séjour dans le Montana chez un ami. Deux jeunes ont été assassinés au-dessus dans la montagne. de nombreux personnages à s'y perdre. Un travelling qui passe par des voisins pas très accueillants, viol d'un homme en prison par un gardien, ancienne chanteuse, etc. etc. La sensation de lire plusieurs romans à la fois sans transition. Des paragraphes que je relis car non compréhension. Je m'y ennuie et me traîne dessus. Abandon au tiers.
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En 2007, soit deux ans après la catastrophe de l'ouragan Katrina qui a dévasté la Nouvelle-Orléans (La nuit la plus longue), Dave Robicheaux, sa femme Molly et leur ami Clete Purcel s'octroient quelques vacances au grand air du Montana. le répit sera de courte durée car les parties de pêche vont rapidement ramener de gros poissons : gare aux cadavres que l'on pensait enterrés !

Il est tout à fait possible de lire ce dix-septième volet de la série sans connaître forcément l'antériorité des aventures de notre inspecteur de la paroisse de New Iberia. Hanté par ses propres démons, il mène l'enquête avec le détective privé Clete Purcel, son alter ego, incarnation de sa part maudite (l'alcool, la guerre du Vietnam, la violence), si excessivement humaine. Invités par leur ami romancier Albert Hollister dans son ranch au milieu des Rocheuses (clin d'oeil à l'auteur qui vit et écrit lui-même dans le Montana) bientôt théâtre du massacre de deux étudiants, ces deux coéquipiers vont tomber sur d'anciennes connaissances qui accusent Clete d'avoir tué dix-sept ans auparavant un des leurs, l'infâme Sally Dio lors d'une précédente confrontation relatée dans Black Cherry blues. Appelé en renfort pour seconder le shérif du comté de Missoula, Joe Bim Higgins, qui lui fait part d'un double meurtre de voyageurs sur une aire de repos non loin de là, Robicheaux accepte de faire la lumière sur ces sordides exécutions tout en protégeant Cletus contre lui-même. L'affaire se complique lorsqu'un prisonnier métis en fuite, Jimmy Dale Grennwood, pourchassé par son geôlier Troyce Nix (dont les qualités de bourreaux furent déjà remarquées dans les prisons d'Abu Ghraïb) tente de rejoindre sa compagne la chanteuse Jamie Sue Wellstone. Or, celle-ci n'est autre que la nouvelle épouse de Leslie Wellstone, principal ennemi de Clete... Quels liens existent entre ces divers visages du mal ?

L'enquête entraînera Dave et Clete au bout d'eux-mêmes jusqu'à un face-à-face final oppressant avec la mort qui fera vaciller leurs dernières illusions sur le genre humain.

Si nous adorons chaque roman du grand James Lee Burke, c'est parce que sa noirceur est toujours à la mesure de la poésie de son style : quand il s'agit de décrire la beauté sauvage des paysages ou l'amour profond unissant Dave et Molly, la violence du monde et de l'homme semble suspendue, comme si le sang versé n'était finalement que le lourd tribut à payer pour que coïncide de nouveau la réalité aussi monstrueuse soit-elle avec le rêve d'une jeunesse envolée, "notre Eden vert doré, au bord du bayou". Une fois encore il nous offre un roman dense d'une beauté vénéneuse. Un beau livre.
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critiques presse (2)
Lexpress
15 juin 2012
ames Lee Burke est toujours aussi doué pour nouer les intrigues. Pour mettre en scène des personnages forts ayant tous une large part d'ombre. Violent et beau, Swan Peak est un grand cru de l'auteur […].
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
11 avril 2012
C'est un superbe roman, noir comme le polar et coloré comme les crêtes des montagnes du Montana, où flottent des airs de country et des solos de guitare légendaires.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Clete Purcel avait entendu parler de gens dont le sommeil était sans rêves. Mais que ça tienne à l'époque et au quartier dans lequel il avait grandi, ou aux expériences ultérieures qui en étaient venues à définir sa vie, il ne pouvait envisager le sommeil autrement que comme une descente incontrôlée dans un sous-sol où des gargouilles tournaient en culbutant comme des nains dans un cirque.
Parfois il rêvait à son père, le laitier qui, le matin, se levait à 3 heures et demie et partait travailler dans le grondement d'une camionnette brinquebalante de bouteilles qui laissait derrière elle une trace de glace fondue. Quand son père, à midi, revenait à la maison, près de Magazine, il rapportait parfois à Clete et à ses deux soeurs un sachet de sucettes glacées. D'autres fois, son visage était déjà luisant et déformé par l'alcool ingurgité depuis le matin, sa mentalité de victime et sa cruauté infantile cherchant à s'exprimer sur les membres les plus vulnérables de sa tribu.
Parfois, dans ses rêves, Clete voyait une cahute de paille, avec une mamasan sur le seuil, soudain engloutie par un arc de flamme liquide aspergée depuis un lance-flammes blindé. Il voyait un door gunner de dix-sept ans se déchaîner sur un mariage dans une zone de feu libre, les cartouches de cuivre giclant d'un M60 suspendu à un tendeur. Il voyait un infirmier de la Marine au casque décoré d'araignées de caoutchouc essayer de refourrer, à main nue, les entrailles d'un marine à l'intérieur de son abdomen. Il se voyait lui-même dans un poste de secours, son cou perlé de cercles de crasse, son corps déshydraté par la perte de sang, sa veste de protection collée à la blessure de sa poitrine.
Il voyait la ville de La Nouvelle-Orléans sombrer sous les vagues, comme l'Atlantide. Sauf que, dans son rêve, La Nouvelle-Orléans, la mer de Chine et, peut-être, un endroit du Moyen-Orient où il n'avait jamais mis les pieds se mélangeaient et suscitaient des images dépourvues de sens. Le sang refluait depuis une crique sableuse dans un océan turquoise. Des soldats qui ressemblaient à des gens que Clete avait connus escaladaient péniblement des pentes au milieu de fusils-mitrailleurs silencieux.
À son réveil, il avait le sentiment d'avoir gâché sa vie au service d'entreprises qui n'avaient rien appris à personne, sans parler de ce qu'elles avaient coûté. Un jour, un psychiatre lui avait dit qu'il souffrait de dépression active et d'anxiété psychotique. Clete avait demandé au psychiatre où il avait passé les cinquante dernières années.
Ses rêves collaient à sa peau comme une toile d'araignée et le suivaient dans la journée. S'il buvait, ses rêves allaient là où vont les rêves et attendaient deux ou trois nuits pour refleurir, comme des spectres lui faisant signe depuis la lisière d'un bois sombre. Mais ce matin-là, Clete était décidé à laisser le passé dans le passé et à vivre en pleine lumière de l'aube au crépuscule, avant de dormir du sommeil du juste.
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« Ils ne reconstruiront pas la ville où j’ai grandi. Ils ne savent pas comment faire. Ils n’étaient pas là. A cette époque, chaque jour était une fête. Et je ne parle pas des fanfares ni des gens qui se soûlaient sur leurs balcons. Ca tenait à la façon dont on se réveillait chaque matin. Tout était vert et doré et les chênes étaient remplis d’oiseaux. Tous les après-midi, à 3 heures, il pleuvait et le ciel devenait entièrement rose et violet. On sentait une odeur de sel dans le vent. Où qu’on aille, on entendait de la musique, des radios, des cafés, des orchestres sur les toits, dans le centre. On avait tout ça pour le prix du tramway St. Charles. »
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Quand j’enfonce la main dans un bassin d’eau fraîche et qu’un jeune saumon frétille autour de mes doigts, je sais que le bassin va geler et que le jeune saumon vivra sous la glace jusqu’au mois de mai, quand la glace fondra et que le saumon adulte nagera jusqu’au cours principal de la rivière et finira par arriver à la mer. Toutes ces choses vont se produire de leur propre fait, sans que j’y sois pour rien. Et, pour une raison étrange, je trouve dans cette idée un grand réconfort.
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Pour la famille Whitley, la vie, la difficulté et la lutte étaient des concepts interchangeables. L'homme était né dans le péché et la corruption, et émergeait des limbes sanglant et terrifié. Le Démon était plus réel due Dieu et les flammes de la perdition grondaient juste sous le plancher de l'église. L'homme qui avait le pouvoir de fermer une minoterie ou de chasser une famille de métayers vivait dans une maison blanche au sommet de la colline. Mais l'ennemi était le Noir qui pénétrait, en haillons et affamé, sur le domaine des Blancs pauvres et exigeait une partie de ce qu'on avait enseigné à l'homme blanc lui revenir par droit de naissance. Quand les gens parlaient de lutte des classes, ils se trompaient complètement. La lutte n'a jamais été entre les classes. Elle est entre les démunis et les démunis. Les gens de la maison sur la colline regardent ça de loin, si tant est qu'ils regardent.
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C'était peut-être à cause de la pureté de l'atmosphère, des rochers, dans le lit des rivières, incrustés de fossiles d'hellgrammites, de la découpure bleuâtre des Cascades sur le ciel, de l'impression automnale de la mort dans le vent, suivie par l'hiver et, avec un peu de chance, par un autre printemps.
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