Trainé par les combats comme l'est un esclave par ses chaînes, Aimar s'est déplacé vers le nord de la Syrie en guerre, s'éloignant encore de sa jeune épouse Aya, toujours bloquée à Azraq, qui attend ses maigres appels avec une constante et triste douleur au ventre. Au-delà de la fragilité du téléphone, un élément les relie; celui qui, pourtant, manque tant dans cette région : l'eau.