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EAN : 9782070434756
280 pages
Gallimard (22/04/1983)
3.57/5   7 notes
Résumé :
Il s'appelait Roy Hargis. Il était flic. On l'appelait «le bourreau». Hargis mena rondement l'enquête sur le meurtre de l'avocat Hobart. Une affaire politique, murmurait-on. Et quand il fallut un bouc émissaire pour rassurer l'opinion, il le trouva promptement : Ilona Vance, une grande fille taciturne, embarrassée, dépassée par sa propre beauté.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Vous voulez du hardboiled, du vrai, du pur, alors n'hésitez pas, William R. Burnett est l'auteur qu'il vous faut. Et ce "Donnant donnant" ("Vanity Row") N°169 de la Série Noire version Marcel Duhamel l'illustre avec maestria dans les années 50.
On y trouve tous les ingrédients du genre : policiers véreux, politicards corrompus, journalistes cyniques, hommes de main déjantés et of course, une femme fatale et vénéneuse de grande lignée. Clichés direz-vous. Sans doute mais Burnett avec ce genre de personnages arrive à concocter une histoire solide et qui tient en haleine.
Le policier aux ordres, Roy Hargis, doit enquêter sur le meurtre d'un avocat de la haute avec pour mission de faire tomber la petite amie de la victime, qu'elle soit coupable ou non. S'agit surtout pas de remuer trop la fange de la ville gangrénée au risque d'indisposer les mafieux locaux. Et là, ça serait dommageable pour tous ceux qui se servent au passage (et ils sont nombreux).
Roy a compris l'ampleur de sa mission, mais sans imaginer, lui le dur-à-cuir, qu'il allait céder au charme de la magnifique Ilona. Portrait de la dame : "Au repos, et sous certains angles, son visage prenait la fixité d'un masque. Et puis elle bougeait, ses lèvres s'entrouvraient et on remarquait l'éblouissante blancheur de ses dents, la chaude émotivité de ses yeux plutôt étroits, pales et sertis de noir. Quel minutieux travail d'assemblage, mais quelle réussite ! - aussi évidente, aussi naturelle qu'un soleil levant !"
La voilà dévoilée, la femme fatale qui va faire tomber un à un les hommes sur son passage. Bien joué, M'sieur Burnett dont nul n'a oublié qu'il est également l'auteur du meilleur polar mettant en scène un cambriolage "Quand la ville dort", dont John Huston donna une version cinématographique éblouissante.
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Ou "Vanity row" en version originale, un titre bien plus pertinent. La police, la justice et le crime ne connaissent pas de frontière. Seules comptent les pauvres aspirations des personnages désoeuvrés, cyniques, égoïstes, tel que le capitaine Roy Hargis. Burnett livre le plus emblématique personnage de femme fatale, à la limite de la caricature, Ilona Vance. En fait, elle n'existe qu'à travers les regards des nombreux hommes qui la convoitent. Une beauté indescriptible qui constitue la clé du mystère, provoque une chaîne d'événements, agite tout le microcosme politique de la ville étouffante. S'il faut trouver une once d'humanité dans ce capharnaüm noir, c'est bien dans les rares et transcendants aveux de faiblesse.
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