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EAN : 9781095174043
Zethel (07/03/2016)
4.17/5   9 notes
Résumé :
Marco Loristan a douze ans. Exilé de Samavie, il habite à Londres avec son père, Stefan, dans un appartement miteux. Père et fils sont patriotes ; tous deux rêvent d'un retour à l'âge d'or de Samavie, avant la mystérieuse disparition du jeune prince et le début de la guerre qui déchire le pays depuis cinq cents ans. Malgré leur pauvreté, Stefan a toujours insisté pour que Marco ait une excellente éducation ; il parle couramment plusieurs langues, possède un talent c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Depuis qu'il est enfant, Marco voyage dans l'Europe avec son père, Stefan Loristan. « Pas un seul garçon au monde n'avait un père comme le sien, pas un ! C'était son idole et son chef. » (p. 7) Ce dernier lui a fait prêter serment de toujours rester au service de la Samavie, leur cher pays perdu. « Dussions-nous ne jamais voir notre pays de nos propres yeux, nous devons quand même lui donner notre vie. » (p. 9) Marco et son père sont accompagnés par Lazare, un vieux soldat au service de la famille depuis toujours. Presque indigents, les trois hommes vivent dignement. Stefan Loristan recueille le Rat, camarade infirme de son fils. Et il a de grands projets pour les deux enfants ! Ce sont eux qui seront chargés de délivrer un message aux membres du parti qui a toujours soutenu le prince disparu de la Samavie. À douze ans, Marco est prêt à se battre ! « Il fait partie d'une armée […] même s'il ne le sait pas encore. » (p. 34) La Samavie est alors aux mains d'une famille de brutes et toute l'Europe s'émeut du triste sort de ce noble petit pays. « Qu'est-ce qui donne aux Iaronoviotch ou aux Maranovitch le droit de gouverner, d'abord ? […] Ils n'étaient rien qu'une horde de paysans barbares quand ils se sont battus pour la couronne la première fois. le plus barbare de la bande a gagné et les deux clans n'ont pas arrêté de se battre depuis. » (p. 59) La légende du prince disparu s'amplifie et les ennemis de cet héritier légitime tentent de s'en prendre à Stefan Loristan qui semble en savoir beaucoup sur ce monarque mystérieux. Avec une bravoure inébranlable, les deux garçons remplissent leur mission. Évidemment, le roman s'achève sur la restauration du prince disparu, le noble roi Ivor.

Vous vous souvenez de Princesse Sarah, du Petit Lord Fauntleroy ou Jardin secret ? Vous avez aimé ces romans et les adaptations animées produites dans les années 1990 ? Vous serez forcément transporté par cette très belle aventure dont la fin est facile à deviner quand on connaît Frances H. Burnett. Pour faire simple, le plus noble des personnages n'a pas besoin d'une couronne pour être valeureux. Enfant, je me souviens avoir lu et relu le jardin secret que ma mère m'avait offert. J'adorais cette histoire, les aventures et les secrets déployés dans le roman. Quelle joie de voir que les jeunes éditions Zethel publient le prince disparu, roman inédit en France. Je souhaite aux jeunes lecteurs qui découvriront Frances H. Burnett par ce texte autant de plaisir que j'en ai eu !
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Merci à Babelio et aux éditions Zetel pour ce partenariat.
Etant plus jeune (bien plus jeune), j'ai lu le petit lord Fauntleroy, le jardin secret. Aussi, quand Masse critique jeunesse a proposé un roman inédit de Francs Hogdson Burnett, j'ai posé ma candidature et j'ai été ravie d'être acceptée.
Ce qui m'a frappé en premier c'est que nous faisons très rapidement connaissance avec les personnages, leurs façons très particulières de vivre, dans une fuite certes perpétuelle, dans un confort tout relatif, mais Stefan n'a jamais négligé les moyens d'éduquer son fils, même si ces moyens ne sont pas conventionnels. Il faut dire que, si le danger n'est pas présenté clairement, le lecteur comprend bien que Stefan fuit quelque chose et cherche à protéger son fils, et, pour le protéger, il préfère lui donner les moyens de le faire par lui-même, et d'être toujours sur ses gardes. Trop difficile pour un enfant, dira-t-on. de manière plus proche de nous, certains enfants ont survécu en apprenant la prudence, en multipliant les précautions.
Protéger ne veut pas dire « cacher », et Marco est libre d'avoir des amis, et s'il ne peut leur dire la vérité, du moins leur ment-il le moins possible. Il a également appris à aller au-delà des apparences, ce qui lui permet de devenir ami avec Ratcliffe, dit le Rat, parce que son handicap le force à se déplacer comme un rat – ou comment le handicap vous met définitivement au ban de la société, sans aucune possibilité d'intégration – alors de progression sociale n'en parlons même pas. Sevré d'amour, tel apparaît le Rat, alors que Marco n'en a jamais manqué. Il n'est alors pas question de richesse, mais d'attention que l'on accorde – ou pas – à son enfant, sachant que le père du Rat avait trouvé un moyen bien particulier de rentabiliser son fils. La « bande » du Rat m'a fait penser aux enfants qui entourent Fagin dans Oliver Twist – sans Fagin, heureusement pour eux. C'est pourtant, dans l'un et l'autre cas, le même constat d'abandon. Tout dépend de qui parvient à ressembler et à fédérer autour de lui.
Deux espaces-temps se retrouvent dans ce roman, Londres, bien sûr, et ses quartiers pauvres, mais aussi la Samavie, petit royaume européen, dont l'histoire renvoie le lecteur cinq siècles plus tôt. Un royaume presque de conte de fées, qui n'attend pas le réveil de la belle au bois dormant mais le retour de son prince disparu. Et nous ne sommes pas dans un conte de fées, puisque les guerres n'ont cessé d'émailler la destinée de ce pays – tout comme dans l'Europe centrale, aux mêmes périodes – et ne cesseront pas tout au long du roman. Certes, Marco et son ami surmontent des épreuves au cours de leur aventureux voyage, mais il en a fallu, du temps pour parvenir à ce point, pour que l'aventure, enfin, soit possible. Et s'il est une leçon à retenir, elle est bien de ne jamais se fier aux apparences, d'oser toujours aller au-delà.
S'il est question de combat, il est question aussi de méditation, de paix intérieur. Marco ne cherche pas la guerre, il cherche la paix. Et si le mot non-violence n'est pas prononcé, Marco évite le plus possible tout agressivité, toute violence, ce dont ses adversaires sont incapables. N'allez pas croire, pourtant, que ce roman soit moralisateur : le narrateur, qui transparait de temps en temps, se garde bien de seriner une leçon de morale, l'exemple suffit.
Le prince disparu, un roman de littérature jeunesse à redécouvrir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Depuis son enfance Marco parcours l'Europe avec son père Stephan Loristan et Lazare leur serviteur.Tous trois sont au service de la Samavie, leur cher pays.
Il faut savoir que la Samavie etait un pays tranquille,or depuis cinq cent ans,ce pays est déchiré par deux clans qui s'affrontent pour prendre le pouvoir. le peuple est malheureux il voudrait remettre sur le trone l'heritier de leur bon roi ,mais le prince à disparu.Depuis une société secrète s'est formée pour tanter de retrouver le prince.
Marco,son père et Lazare arrivent à Londres ou ils vont vivre pauvrement dans un quartier misereux
Au cours de ses visites de Londres, Marco fait la connaissance d'une bande d'enfants dont le chef se fait appeler le Rat
Marco et le Rat deviennent des amis inséparables ,quand le Rat devient orphelin Loristan le recueille.Loristan décide d'envoyer les deux garçons en mission à travers l'Europe pour transmettre un signal aux Samaviens qui veulent combattre pour mettre sur le trone le descendant de leur bon roi
Après de nombreuses aventures les deux enfants rentrent à Londres leur mission est achevée
L'auteur mèle dans son récit des aventures et des intrigues politiques . Elle nous fait remarquer la réelle amitié entre Marco et le Rat qui deviennent inséparables. Ce roman est d'une lecture facile on comprend rapidement comment va se terminer l'histoire. Les jeunes qui ont déjà lu des romans de l'auteur seront trés heureux je crois de découvrir celui-ci. Les moins jeunes pourront se replonger dans la litterature de leur enfance.....Bonne lecture.
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Un prince d'un petit pays à l'Est de l'Europe a disparu voila 500 ans. Ses héritiers se préparent en secret à revenir sur le trône un jour. Je n'ai pas aimé les relations trop solennelles entre Marco et son père, calquées sur la hiérarchie militaire. Et pour un enfant de 12 ans, Marco n'est pas très malin, incapable de comprendre ce qui se passe sous ses yeux. En revanche, c'est une belle histoire d'amitié et de fraternité.
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On entre de suite dans l'histoire. le héros est jeune, plutôt sympathique. Il croise des personnes plus improbable les unes que les autres et vie avec un décalage certain de la population pauvre dans laquelle il évolue. Cela marque malheureusement dès le départ la fin de l'histoire, appuyé par le titre. On sait donc dès le début comment cela va finir. Cela dit, pour du jeunesse, c'est très bien. Même si le traducteur a gardé un peu trop de verbe être et avoir pour mon goût, cela convient tout à fait à un niveau de lecture dès 8 ans et non 10 comme préconisé par l'éditeur.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
[...] celui qui fait preuve de cruauté n'est qu'un vulgaire sot, répliqua Loristan. Dis-lui cela de ma part. La cruauté est une perte d'énergie. Elle ne fait que gaspiller nos forces et celles de nos victimes. Il faut être idiot pour s'épuiser de la sorte.
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le silence qui règne dans les rues désertes des grandes villes, une fois que minuit en a étouffé la clameur et le tumulte, est une chose tellement merveilleuse qu'elle en devient presque incroyable .Alors qu'il n'y avait rien d'étrange à penser que le calme hantait les profondeurs des forets ou le sommet des montagnes, il était extraordinaire de penser que le bruit envahissait encore les rues de cette ville quelques heures plus tot, et qu 'il les envahirait à nouveau quelques heures plus tard.
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« Qu’est-ce qui donne aux Iaronoviotch ou aux Maranovitch le droit de gouverner, d’abord ? […] Ils n’étaient rien qu’une horde de paysans barbares quand ils se sont battus pour la couronne la première fois. Le plus barbare de la bande a gagné et les deux clans n’ont pas arrêté de se battre depuis. » (p. 59)
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« Dussions-nous ne jamais voir notre pays de nos propres yeux, nous devons quand même lui donner notre vie. » (p. 9)
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« Il fait partie d’une armée […] même s’il ne le sait pas encore. » (p. 34)
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