AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de NicolasInf


Comme le disait Burnett au début du XXème siècle "Aux Etats-Unis, il y a un snobisme littéraire, un roman de gangster n'est pas considéré comme de la littérature".
Et il est d'ailleurs celui qui a révolutionné ce genre littéraire en étant l'un des premiers écrivains a se positionné du point de vu du gangster.

"Quand la ville dort" paru en France en 1951 est l'un de ses grand succès et a été adapté au cinéma par John Huston.
Ce roman n'est plus focalisé sur un personnage principal comme ses précédents romans mais sur un groupe de personnage mettant en place un cambriolage.
Ce qui me plait chez Burnett c'est le réalisme de ses romans: corruption, violence, misère sociale...
Et Burnett ne prend jamais parti prit pour ses personnages, il dépeint simplement la réalité.

J'ai particulièrement beaucoup apprécié le personnage de Dix. Considéré comme un tueur au regard mauvais mais qui s'avère au final être un homme sensible qui ne souhaite qu'une chose, retourner auprès de sa famille.
La galerie de personnage proposé par Burnett est extrêmement intéressante, du pauvre pecnaud de campagne jusqu'au riche avocat et qui se retrouvent dans la même galère. Et qui sont au final pas si différend que ça.

Le scénario est bien ciselé avec des chapitres assez court. Un roman de gangster avec pratiquement pas la moindre fusillade mais comme disait Burnett lui même, il n'est pas un adepte des "mystery" et se rapproche plus de la littérature européene qu'il affectionnait particulièrement notamment le grand Simenon.



Quand la ville dort est un roman efficace qui s'appuie énormement sur les sentiments des personnages et comment ils ont pu en arrivé à ce point de non retour. Je recommande vivement ce roman tout comme la bibliographie entière de Burnett qui est un romancier trop oublié à mon goût et pourtant l'un des piliers du roman noir American.
Commenter  J’apprécie          71



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}