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3,6

sur 128 notes
Plutôt déçue par ce western efficace mais assez convenu. Je m'attendais à un objet beaucoup plus littéraire, autour d'une traque d'homme à homme magnifiée par la prodigieuse nature du grand Ouest.
C'est un peu ça mais pas tout à fait : le cadre désertique de l'Arizona est bien là pour amplifier l'aventure, mais ce cadre n'est ici qu'un décor là où j'aurais aimé qu'il soit personnage. Il y a bien traque, mais d'une bande par une autre, ce qui permet d'étoffer l'intrigue mais affaiblit à mon sens la tension dramatique.
Côté Blancs, le chef éclaireur Walter Grein, taiseux, revenu de tout, courage hors du commun mais coeur qui bat sous la cuirasse est un peu caricatural. Quant au côté Apaches, leur point de vue est totalement absent du roman, si ce n'est à travers les "bons Indiens" à la solde des Blancs.
Dans le genre, autant aller ver Larry McMurtry et sa suite Lonesome Dove où l'aspect caricatural est assumé avec humour, ou dans un registre plus sombre vers la saga The big sky, plus nuancée sur les agissements des uns et des autres.
Tout ceci ne m'a pas empêchée de lire d'une traite ce roman trépidant qui met en scène un groupe d'éclaireurs aguerris prendre le relai de l'armée inopérante face aux Apaches et pister pour l'anéantir le chef Toriano afin de ramener le calme dans la réserve.
Distrayant mais dispensable.


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Les cinéphiles de l'âge d'or Hollywood auront reconnu le nom du romancier W.- R. Burnett, si souvent cité au générique d'adaptations. Des romans noirs mais aussi des romans de l'Ouest américain, je cherche le terme équivalent au mot western du cinéma, mais en vain. En tant que directeur d'une belle collection dédiée à ce genre, Bertrand Tavernier y effectue des choix judicieux . Et, bon choix éditorial, il ne propose pas de préface ! On est de suite plongé dans le roman, l'esprit vierge. Si préface il y a, je ne les lis généralement qu'après le texte. En revanche Tavernier propose une postface d'un passionné, très personnelle. Un bonheur !
Rapidement on retrouve les codes du genre. Pas de surprise. Un éclaireur rebelle, Walter Grein, dont le courage et l'indépendance ont fait la réputation. Des Indiens sauvages et rusés, guidés par leur « médecine », notion spirituelle ignorée des Blancs, des bureaucrates de l'Est dont l'arrogance n'a d'égale que leur incompétence, une armée aux ordres de l'Est plutôt mal en point, quelques métis ou marginaux pittoresques que Grein saura exploiter en aides utiles, des traîtres, une femme de colonel troublante...
Les types de personnage et les situations sont bien connus. On sait déjà qui ne va pas sortir vivant de l'affaire. Des jugements définitifs sur les Indiens émaillent le récit. Néanmoins je n'ai pas lu d'opposition trop tranchée, des Indiens sont passés du côté des Anglo-saxons, maîtrisant plus ou moins bien les convenances. Leur regard sur les Blancs n'est pas sans ironie ni critique. Dans un souci de politiquement correct, peut-être déjà en 1953, la seule tribu apache est la cible à atteindre et essentiellement leur jeune chef belliqueux. Les insultes épargnent les autres tribus.
Le titre est trompeur. le titre original « Adobe walls » rend mieux l'ambiance étouffante et poussiéreuse de cette partie de l'Arizona. Car au-delà de la poursuite des Apaches, la terreur n'est pas la dominante du roman. Il semble juste qu'il faille être plus malin que l'Apache pour le dominer et, pour ce faire, les transfuges se révèlent des acolytes en or. le pouvoir des ignorants mais aussi la traversée du désert, l'épopée dans les montagnes sont beaucoup plus dangereux.
Ne recherchez pas les lieux réels, vous ne les trouverez pas sur la carte. Une Amérique intense et sombre réécrite avec talent, .
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Actes Sud ressuscite le western, et c'est tant mieux. On trouvait déjà quelques titres chez Phébus et Gallmeister et évidement aux éditions du Rocher, et voilà que cette nouvelle collection, dirigée par Bertrand Tavernier, pioche dans des titres qui furent adaptés par Hollywood.

Ce western, très classique dans sa facture, nous entraîne en Arizona, où une bande d'Apaches emmenés par Toriano, sème la terreur. Les colons s'étaient déjà appropriés toutes les terres, les Indiens vivaient dans la réserve, mais une poignée d'irréductibles décide de mener une dernière bataille. Une guerilla plutôt. Devant l'impuissance de la cavalerie, les autorités font appel au fameux Walter Grein, chef des éclaireurs et cow-boy taciturne, pour retrouver Toriano et sa bande.

Pas besoin d'en savoir plus. Sous un soleil de plomb, dans les canyons arides, nous suivrons la traque menée par Grein et ses quelques compagnons, des Apaches pour la plupart. Pas de cavalcades effrénées (il fait bien trop chaud), pas de fusillades toutes les deux pages, mais une longue poursuite, ponctuée d'intermèdes qui permettent au lecteur d'opposer deux visions de l'Ouest : celle des gens du cru et celles de ceux qui vivaient à l'Est et ne connaissaient ces régions que par les articles de journaux. Evidemment la question indienne suscitait de vifs débats. Entre un Walter Grein, dur et n'hésitant pas à recourir à la violence, et les "civilisés" de l'Est qui prenaient les autochtones en pitié, pas moyen de s'entendre. Mais Grein, dont nous savons pas vraiment pourquoi il voue une haine aussi tenace aux Apaches, est tout de même capable de bons sentiments, qui le rendent plus humain et plus digne d'intérêt. D'abord, sa romance avec la femme du colonel, et puis son amour des chevaux et des chiens. Il déteste d'ailleurs les Apaches en partie parce que ces derniers sont cruels avec les animaux.

Les Apaches quant à eux, sont, assez curieusement d'ailleurs, les grands absents du roman. La petite troupe pourchasse des ombres, qui deviendront des fantômes. Des voix disparues dans ce désert brûlant. Et ainsi va l'Ouest.

Que retiendrai-je de cette lecture ? Un plaisir fugitif, car quelque chose m'a manqué au fil des pages, un petit plus que j'ai pu trouver dans d'autres westerns. Terreur Apache n'atteint pas le niveau de quelques grands classiques comme La prisonnière du désert, la colline des potences ou encore L'indien blanc et Little big man. Et cependant, je l'ai préféré à un Elmore Leonard ou même le Tireur de Glendon Swarthout.

J'attends donc de voir que ce Bertrand Tavernier proposera comme autres titres pour cette belle collection.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Pour ceux qui aiment les westerns, je ne peux que conseiller ce roman de W. R. Burnett, "Terreur Apache", réédité par Actes Sud et accompagné d'une postface de Bertrand Tavernier. Mais attention tout de même. Ne vous attendez pas à des duels en série, des bagarres à gogo, des poursuites infernales et des fusillades tonitruantes, car tel n'est pas le cas dans ce récit tout en langueur sous la chape de plomb du soleil de l'Arizona. Burnett cherche plutôt à évoquer un territoire encore en gestation. Si les Blancs se sont bel et bien implantés en s'appropriant définitivement la grande majorité des terres arables, les Indiens n'ont pas encore totalement abdiqués. Si la grande majorité se soumet peu à peu à la loi du colon, certains savent encore profiter de leur maîtrise du terrain pour semer le trouble et revendiquer leurs droits, comme le jeune chef apache Toriano. Poursuivre pendant plusieurs semaines en plein désert une bande d'Indiens n'est pas à la portée des unités de cavalerie de la fédération des Etats-Unis. Comme si des marines tentaient de stopper des attaques viêt-cong en pleine forêt ! Seuls d'autres Indiens peuvent les suivre. Et ce roman est justement le récit d'un éclaireur, Walter Grein, peut-être inspiré d'un personnage ayant réellement existé, qui va pourchasser Toriano avec l'aide d'éclaireurs indiens. le récit se construit à partir du regard de ce héros un peu marginal, bourru et misanthrope. Un western crépusculaire qui inspira le film « Fureur Apache ».
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S'ils eussent été plus, nous aurions eu des problèmes ! Enfin, les nouveaux habitants des États-Unis eussent eu des problèmes si les Apaches eurent été 200.000 au lieu de 6.000 (par un prompt renfort, ils auraient pu…).

Oui, si les terribles guerriers Apaches avaient été plus, sûr qu'ils auraient bouté les colons Blancs hors du territoire.

Ils étaient sans pitié, attaquaient par surprise, évitaient les batailles rangées et fichaient le camp aussi vite, après avoir pillé tout ce qui pouvait se voler. Des guerriers fantômes, presque.

Durant tout le récit, nous allons courir après ses fantômes, une petite trouve d'une vingtaine de jeunes guerriers qui ont rejoint Toriano et qui mettent cette partie de l'Arizona et de la frontière avec le Mexique à feu et à sang.

De vrais fantômes car jamais nous ne connaîtrons leur motivations ou leurs aspirations car jamais l'auteur ne leur donnera la parole. Nous suivrons le groupe constitué par Walter Grein, le chef des éclaireurs (bourru, ne souriant jamais et misanthrope) et ses hommes, des marginaux constitués d'un ancien soldat Sudiste alcoolo et d'éclaireurs Indiens, métissés ou que l'on a "civilisés" (de force) dans nos écoles de Blancs.

Grein a plus de respect pour ces hommes que pour les bureaucrates de Washington qui pensent beaucoup mais qui ne font pas grand-chose, à part pérorer sur des sujets qu'ils ne connaissent pas (c'est toujours le même de nos jours, dans tous les pays).

♫ Sous le soleil, exactement ♪ Oui, le soleil est implacable et la poursuite impitoyable car la politique et l'administration vont venir s'en mêler, sans oublier les braves gens qui pensent que l'on peut discuter avec Toriano.

Ben non, on ne discute pas, on ne montre pas ses faiblesses, on ne fait pas preuve d'indulgence, sinon, les Apaches se gausseront de vous et cela en sera fini pour vous. Walter Grein le sait, mais certains biens pensants de Washington ne veulent pas le croire, malgré les preuves sous leurs yeux. Ce sont des bureaucrates et ne connaissent rien à la réalité du terrain.

Ici, pas de duels, mais une poursuite, dans les montagnes, dans des reliefs accidentés, sous une chaleur d'enfer, avec des chevaux qui n'en peuvent plus, qui souffrent du manque de nourriture, d'eau et de fatigue et les hommes de même.

La mauvaise humeur gronde car le manque de sommeil (et de café chaud) aigri l'humeur de tous. L'auteur a réussi à nous décrire les paysages grandioses et le climat rude et dur. Non, on ne court pas, on se hâte lentement car la vitesse est impossible et il faut faire gaffe à ce qui pourrait surgir de partout.

Les personnages des poursuivants étaient bien détaillés, Walter Grein, le cynique, est capable de faire preuve de bons sentiments… Par contre, son caractère effronté lui jouera des tours, permetant à l'auteur de parler des différences de points de vue entre les habitants de l'Est, bien protégés, civilisés et ceux de l'Ouest, plus bruts de décoffrage et violents.

Dommage que ce roman, qui ne manque pas de rythme ni d'action, ne donne pas une place plus importante aux Indiens rebelles, que l'on en sache un peu plus de leur mode de vie, de leur fuite, de leurs attaques.

Tout le récit est tourné vers les Blancs, qu'ils soient soldats, officiers, éclaireurs ou petites gens qui ont peur. Nous aurons juste l'intervention d'un Indien, mais un pacifiste, lui. Je saluerai quand même que l'auteur ne fait jamais preuve de manichéisme. Rendons à César ce qui est à César (Burnett a écrit "Little Caesar", au fait).

Un bon western, âpre, noir, sec, qui ne prend pas de pincettes et appelle un chien un chien, qui ne se voile pas la face et qui balance le politiquement correct aux cactus (pas d'orties dans le désert).

Mais il a manqué une petite touche Indienne dans le récit afin de mettre tout le monde à égalité et de donner la possibilité au lecteur d'avoir de l'empathie (ou pas) pour ces féroces guerriers qui ont semé la mort sur leur passage.

Pas de panique, on enfourche de nouveau son canasson et on poursuit son exploration du western en roman avec la collection "L'Ouest, le Vrai" parce que ici, c'était pas du cinéma ! On pue la sueur, on sent pire qu'un chacal et on a mal son cul à force de chevaucher. La belle vie, en quelque sorte.

Pour se coucher moins con au soir : le personnage de Walter Grein s'inspire en partie du célèbre chef des éclaireurs durant les guerres indiennes, al Sieber.

Dutchy joue son propre rôle. Cet Indien extraordinaire fut le plus grand traqueur de tout le Sud-Ouest, autant parmi les Rouges que les Blancs. “Celui-qui-marche-dans-la-montagne” était surnommé Coyote Jaune par son propre peuple. Les Blancs l'appelaient Dutchy. C'était un génie.

Toriano fait revivre le grand chef de guerre apache Victorio. Les noms de lieux sont fictifs.

Transposé à l'écran (Le Sorcier du Rio Grande) et source d'inspiration du chef-d'oeuvre de Robert Aldrich (Fureur apache), ce dernier combat contre les Apaches s'appuie sur des faits historiques.

En fait la véritable adaptation cinématographique d'Adobe Walls titre V.O du roman), celle qui capture l'opacité, la narration au scalpel, le refus des clichés, s'intitule Ulzana's Raid (Fureur apache), un des chefs-d'oeuvre de Robert Aldrich et le plus grand western des années 1970 (et merdouille, je ne le possède pas).

Un film rendant palpable ce combat entre l'idéalisme et la réalité brute qui est au coeur des romans de Burnett, ce mélange de grâce épurée et de précision impitoyable, cette vision nette, décapante, qui nous fait regarder le monde autrement (putain, je le veux !).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Bien que l'auteur soit plus connu comme un des pères du polar moderne, noir et violent, Terreur Apache tient bien sa place au panthéon des westerns classiques: langue qui claque, personnages intéressants, assez de cadavres et de couleurs locales pour contenter l'amateur... Que le lecteur ne s'attende pas à des grandes batailles, clairons à l'aube, cavalerie contre indiens, scènes colorisées avec un jeune premier héroïque à la mèche gominée, non, pas de ça ici. L'auteur vise plutôt la vraisemblance et les seuls vraiment de taille à se lancer à la poursuite du jeune chef apache qui cherche à se faire un nom, ce sont les éclaireurs. Pas très décoratifs, têtus comme des mules, buvant souvent trop et refusant d'accepter les ordres idiots, ils ont quelques soucis à s'entendre avec l'armée régulière! Inspirés en partie de personnes ayant réellement existé, nos héros cabossés s'enfonceront dans le désert pour une course poursuite où celui qui survivra sera le plus chanceux et le plus malin, pas forcément le plus grand soldat. Il est d'ailleurs très intéressant je trouve que la plus nette séparation ici ne soit pas entre les Apaches et les Blancs, mais entre les gens de l'Est et leur vision romantique de l'Ouest Doré, comme ils disent, et ceux qui y vivent réellement, dans sa poussière, sa chaleur et sa violence.
J'ai un peu tendance à juger tous les westerns désormais à l'aune de Lonesome Dove, excellentissime, et celui-là manquait résultat un peu d'épique, mais c'est plutôt l'histoire en elle même qui veut cela.
Tous les amateurs de western vont se régaler!
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Terreur Apache - W.R. Burnett

Je n'ai pas vraiment été emballé par ce roman. Je m'attendais sûrement à de grandes chevauchées, des poursuites infernales et des coups de fusils dans tous les sens, comme dans les Western que je regardais à la télé il y a très longtemps.

Eh bien rien de tout cela et je me suis un peu ennuyée pendant ma lecture. J'ai eu l'impression que les descriptions des paysages étaient toujours les mêmes que les mêmes mots revenaient souvent, je n'ai pas accroché avec les personnages que j'ai trouvé fort antipathiques et quelque peu caricaturaux.

Et même après avoir lu la postface de Bertrand Tavernier, je n'ai pas été convaincue. Bon je réessaierai quand même un autre autre roman d'un autre auteur de cette collection peut être que je n'ai pas choisi le bon ou ce n'était pas le bon moment
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C'est un roman qui bien sûr se lit comme on regarderait un bon western et justement ce n'est pas le genre de film dont je raffole.
Et pourtant... Je n'ai pas abandonné ce Walter Grein, un vrai "dur" qui sourit peu et peut même se montrer carrément misanthrope! Il poursuit le cruel Toriano qui sème la terreur chez les colons
La poursuite est haletante, les personnages sont campés, humains, parfois l'humour est bien présent; L'amour aussi ou tout au moins le désir.
Finalement conquise par ce bon livre, pré et post facé par Bertrand Tavernier.

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L'auteur précise, dans une note en fin d'ouvrage, que les Apaches "furent probablement les meilleurs guerriers qu'on ait jamais vus sur cette terre". Cela situe le niveau de terreur qu'ils pouvaient susciter...

Ce roman, source d'inspiration pour Hollywood, raconte la poursuite du chef apache Toriano par une petite troupe menée par un chef éclaireur, Walter Grein. C'est prenant, bien écrit, sans violence excessive. Un western dans toute sa splendeur, qui devrait plaire aux amateurs de "Lonesome dove".
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Adeptes du genre, accrochez vous car voici un western pur souche. Alors que Toriano s'échappe de la réserve avec ses guerriers Apaches, Walter Grein, chef des éclaireurs, est contraint de se lancer à sa poursuite. Lui et ses hommes, blancs et indiens, doivent arrêter Toriano, plus mort que vif, avant que l'Arizona ne soit à feu et à sang.
Pas de faux semblant dans ce récit vif et prenant: l'angoisse du désert, la violence du quotidien, la méconnaissance des pontes de l'est de cet Ouest farouche... A la fois dur et réaliste, le roman met en exergue l'incompatibilité de l'homme rouge et de l'homme blanc.
Froid et direct, le héros du roman passe pour une brute auprès de la bonne société, mais lui sait que pour les Apaches, seule la force compte, la pitié est une faiblesse. Il les hait autant qu'il les comprend et les admire même par certains côté.
Très renseigné et basé sur des faits historique, ce roman vous plonge dans l'ouest sauvage, au coeur des canyons et de leur silence oppressant rompu par le feu des carabines. Cet Ouest mythique qui forge les durs à cuire et les légendes.
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