Un classique qui a inspiré Pride & Prejudice à
Jane Austen et à la lecture on comprend bien dans quel sens. Les Delville sont vraiment arrogants... (surtout le père). Pour Cécilia, je l'ai trouvée sympathique mais très (trop) naïve et un peu gnangnan(plus Jane Bennet qu'Elizabeth en fait). L'histoire, passionnante au début (lorsqu'on a le chassé croisé entre les différents amoureux, et qu'elle se fait utiliser par les Harrel ) s'essouffle et devient lassante lorsque Cecilia hésite sur la conduite à tenir avec son amoureux... Les passages "charité" m'ont aussi paru très très longs... Je n'ai pas aimé le personnage d'Albani, sans doute introduit pour donner une leçon de morale au lecteur (alors que Cecilia y parvient seule) . Pas contre, j'ai apprécié Mockton et le second tuteur de Cecilia (son nom m'échappe, le plus radin des trois). le tout reste tout de même divertissant, j'ai bien aimé aussi les intrigues secondaires,
Arnott, les Harrel, Henriette. le personnage de Benflied m'a aussi lassé, ses réflexions pseudo philosophiques m'ont ennuyée... Donc un beau roman mais parfois un peu ampoulé
Ce que j'aime : Tout le début, les Harrel, les tuteurs de Cecilia, Henriette et les manigances de Mockton
Ce que j'aime moins : un peu trop moralisateur, Cecilia est parfois(souvent) trop naïve et généreuse, les leçons de vie d'Albani et de Benfield. Beaucoup de longueurs
En bref : Un beau roman classique mais qui souffre de quelques longueurs et se montre parfois un peu moralisateur. L'histoire d'amour est belle mais l'héroïne est un peu trop lisse et naïve à mon gout
Ma note
6/10
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