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Catherine Richard (Traducteur)
EAN : 9782864246367
224 pages
Editions Métailié (17/01/2008)
3.74/5   31 notes
Résumé :
Une nuit d'hiver, il y a très longtemps, alors que la neige venait de tomber, le diable a traversé le village de pêcheurs de Coldhaven en laissant la trace de ses pas dans les rues et sur les toits. Michael a toujours vécu à Coldhaven et il s'y est toujours senti étranger, mais lorsque Moira, une de ses anciennes petites amies, décide que son mari violent est le diable et qu'elle se tue avec ses deux plus jeunes enfants en épargnant son aînée Hazel, elle met en marc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
« Voilà bien longtemps, à Coldhaven, petit port de pêche sur la côte est de l'Ecosse, les gens s'éveillèrent un matin dans l'obscurité de la mi-décembre pour découvrir non seulement que leurs maisons étaient ensevelies sous une couche de neige épaisse et irréelle comme il ne s'en voit qu'une ou deux fois par génération, mais aussi qu'une chose étrange s'était produite pendant leur sommeil, une chose dont ils ne purent rendre compte qu'au moyen de rumeurs et d'histoires qu'en honnêtes croyants, ils avaient honte de colporter, des histoires évoquant le diable, ou les esprits, des histoires reconnaissant à contre-coeur la présence dans le monde d'une puissance cachée que, la plupart du temps, ils préféraient ignorer. »

C'est ainsi que commence «Les empreintes du diable», par une légende inquiétante qui s'insinue et pervertit la réalité d'un petit village côtier écossais, Coldhaven le bien nommé, pris dans un tourbillon d'embruns, plein de mystère, de folie, de vent et de solitude, où règne la méfiance vis-à-vis de l'étranger et la peur. Ce diable qui est venu et a laissé des traces de son passage autour et sur les maisons n'a-t-il pas pu pénétrer et marquer le coeur des habitants au cours de cette nuit où la neige l'a rendu silencieux ?
Il semble bien qu'il mène effectivement la danse dans ce récit envoûté et envoûtant de John Burnside où, bien des années après l'apparition de ces mystérieuses empreintes, tous les protagonistes sont habités au tréfonds d'eux-même par un côté diabolique qui les domine parfois et donne naissance à des événements tragiques. Nul n'est épargné même ceux qui se réfugient dans une solitude qui ne peut les protéger.

«J'appréciais les commérages de Mrs K : ils aidaient à passer le temps, ils étaient inoffensifs et, d'une certaine façon, ils me préservaient, dans mon isolement, du monde qu'elle apportait, par petits bouts dans ma maison solitaire. Je ne me doutais absolument pas que, par contagion, elle me transmettait une idée qui me pousserait à agir. J'aurais dû comprendre.» p 41

Victimes un jour, bourreaux le lendemain, dans un engrenage dont nul n'est innocent.

«C'est une erreur d'étudier trop attentivement le point de départ de tel ou tel événement. Les choses prennent naissance bien en deçà de la surface ; le temps d'émerger, elles ont acquis une existence et une direction qui leur sont propres. On ne perçoit pas ce phénomène, aussi parle-t-on de destin, de sort ou de hasard quand un événement inattendu se produit ; on se prépare pourtant depuis le début, en secret, à prendre part au moment qu'en surface nous avons trouvé si surprenant.» p 139


Tout s'insinue et s'imbrique doucement dans ce récit où la violence couve et se développe sans nous heurter de front, où le suspense ne suscite pas une attente insoutenable mais nous enrobe, nous englue dans les soupçons et les insinuations, les fautes et les non-dits qui empoisonnent les vies. Pourtant la lumière n'est pas absente. La beauté poétique et la douceur de l'écriture de Burnside fait que l'on se laisse enfouir dans l'ombre de ces vies simples, rudes, malmenées où les démons de chacun peuvent aussi devenir les nôtres.
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John Burnside est né en 1955 à Dunfermline, en Ecosse, où il vit actuellement. Il a étudié au collège des Arts et Technologies de Cambridge. Membre honoraire de l'Université de Dundee, il enseigne aujourd'hui la littérature à l'université de Saint Andrews. Poète reconnu, il est aussi l'auteur de romans et de nouvelles. Son roman, Les Empreintes du diable, date de 2008.
Selon une vieille légende écossaise, une nuit d'hiver, le diable a traversé le village de pêcheurs de Coldhaven en laissant la trace de ses pas dans la neige des rues. C'est dans cette bourgade que Michael, le narrateur, a toujours vécu tout en s'y sentant étranger. Quand Moira, une de ses anciennes petites amies, décide que son mari violent est le diable et qu'elle se tue avec ses deux jeunes enfants en épargnant son aînée Hazel, Michael, troublé par l'évènement mais aussi curieux et fasciné par la jeune fille rescapée, se laisse entraîner dans un voyage avec elle…
Tout ce qui précède n'est que convention pour dresser le décor d'une histoire qui se révèle être une quête : Michael va se chercher, se redécouvrir par ce voyage bien actuel, tout autant si ce n'est plus encore, par son travail de mémoire sur ce lourd passé qui l'a fait tel qu'il est aujourd'hui. Un roman fait d'allers et retours entre présent et passé, tout en sensations et ambiances légèrement mystérieuses, voire morbides, car la mort est une présence constante ici.
D'emblée Michael nous l'apprend, « j'étais l'individu qui avait tué son frère, quand j'avais treize ans et lui quinze, qui l'avait tué et abandonné sur place à la putréfaction », le frère de Moira dont il deviendra ensuite le petit ami… bonjour l'ambiance ! Et dans d'autres registres, des morts il y en a encore : la mère du narrateur écrasée par un poivrot du village, le frère de sa mère tué à l'étranger alors qu'il était avec son futur mari…
Une enfance difficile, souffre-douleur du gamin qu'il finira par éliminer, des parents avec lesquels il a des rapports pas très simples, un village qui considère la famille comme des étrangers, bref un environnement qui incite au repli sur soi, à l'introspection et peut-être aux fantasmes existentiels. Nous avons tous en nous une « histoire » intime pas obligatoirement importante mais qu'on garde cachée ; et cette histoire, consciemment ou non, s'attelle à la vie que l'on mène, en parallèle. Cette double vie en somme, pèse pour Michael et l'on ressent sa grande solitude. Sa quête va l'amener à se séparer de l'une d'elles pour n'être plus que lui, réellement. Après avoir mis au jour des secrets de famille et s'être « réconcilier » avec son père décédé.
Pour que la narration tienne il fallait que le héros ne soit pas véritablement sympathique, disons qu'il est du genre agaçant. Ce n'est pas un adepte des conversations entre quat'zyeux pour percer l'abcès ! Au contraire, il laisse mariner les situations, se laisse porter par le flot. L'écriture fait beaucoup dans la réussite de ce roman, en particulier son rythme régulier, continu, à l'effet hypnotique qui ne peut que fasciner le lecteur.
J'ai découvert John Burnside récemment, d'où ces deux livres lus presque coup sur coup, et je vous préviens que vous n'avez pas fini d'en entendre parler ici…

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Ne pas se laisser abuser par le titre bressonien de cet article.Une légende circule dans la petite ville côtière écossaise de Coldhaven, celle du diable qui l'aurait jadis traversée par une nuit d'hiver, laissant sur son sillage ses empreintes noires, dans la neige toute fraîche. Un jour, dans la presse locale, un fait divers horrible attire l'attention de Michael Gardiner, qui a toujours vécu dans cette bourgade de pêcheurs : voyant en son époux violent le diable en personne et en ses fils ses successeurs, Moira Birnie tente de le poignarder avant de mettre le feu à sa voiture en rase campagne, ses deux fils avec elle à l'intérieur, mais après avoir pris soin de déposer son aînée, Hazel. Or Moira était autrefois la petite amie de Michael, lequel commence à voir ressurgir les vieux démons du passé, s'interrogeant sur son éventuelle paternité, et surtout se remémorant un terrible secret, celui, enfant, d'avoir assassiné le frère de cette dernière...

John Burnside et moi,on ne se quitte plus,tant ses romans me parlent à l'oreille.Cette Ecosse pas tès engageante m'attire pourtant au plus haut point.Après Un mensonge sur mon père et Une vie nulle partLes empreintes du diable commence comme un conte maléfique puis explore ensuite très intensément les méandres de l'âme et les ombres de l'homme,en l'occurrence Michael Gardiner.Le couple Michael-Amanda n'en est plus un,l'a-t-il jamais été? Sans enfant,sans occupation bien définie ni besoin d'argent,sans le goût de son père pour la photographie ou les oiseaux,Michael vaque ainsi à ses souvenirs qui semblent rebondir un peu avec la rencontre de la jeune Hazel. Que lui arrive-t-il à propos d'elle.Ce soupçon de paternité est-il bien ce qu'il ressent?Ce qui est sûr c'est que pendant un moment relativement court Michael va être amené à se remettre en question.Mais tout ceci reste flou et ne s'explique guère.John Burnside ne nous précise pas beaucoup les choses.Et si tout cela n'avait été qu'un rêve,quelque chose comme ça,avec des traces bizarres d'une créature mal définie.

Décidément cet auteur est une vraie découverte de cette année en ce qui me concerne.Les secrets de l'enfance,les si difficiles relations familiales,les contextes sociaux tout sauf idylliques,les rédemptions fragiles trament un monde souvent très solitaire qui outrepasse et de loin la côte écossaise somme toute assez inhospitalière.Comme Burnside sait bien nous parler de tout cela avec ses personnages tout bancals,tout meurtris, souvent violents et qui ne nous lâchent pas comme ça.
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A Coldaven, en Ecosse, court une légende sur des traces de pas étranges laissées dans la neige épaisse. « Ils ne sauraient jamais jusqu'où cette ribambelle de nettes empreintes noires se poursuivait mais ils seraient tous fixés, ou tous d'accord plus tard, une fois la neige fondue, quand il n'y aurait plus aucune preuve du contraire, sur la nature de la bête qui les avait laissées. Ces empreintes-là n'étaient pas humaines, disaient-ils, et ce n'étaient les traces d'aucun animal, terrestre ou marin, qui ait jamais été vu dans ces parages. Pointues, fourchues, noires, c'étaient les empreintes d'un être agile aux mouvements rapides (…) qui avait traversé leur mince bourgade de bord de mer comme pour fuir, ou poursuivre, quelque terrible résolution surnaturelle. » Cette croyance en la venue du diable est profondément ancrée chez les habitants de Coldhaven. Un fait divers terrifiant en découle : une jeune femme nommée Moira met le feu à la voiture dans laquelle elle se trouve avec ses deux fils. Elle était persuadée que son mari violent était le diable et elle cherchait à lui échapper. Une chose étrange cependant est qu'elle a laissé sa fille aînée, Hazel, en vie. Cet événement va ébranler le narrateur, Michael Gardiner. Jeune homme, il a été le petit ami de Moira. Pourquoi celle-ci n'a pas tué Hazel ? Est-ce parce qu'elle n'est pas la fille du mari violent ? Toutes ces questions tournent dans la tête de Michael qui devient vite obsédé par l'idée de protéger Hazel. Cette rencontre permettra à Michael de régler ses comptes avec le passé.

L'atmosphère du livre de John Burnside est lourde, pesante. Michael se laisse totalement submerger par le poids de ses souvenirs. Ses parents et lui n'ont guère été heureux à Coldhaven. Les villageois détestent les étrangers et les Gardiner deviennent rapidement des souffre-douleur. Les parents, comme l'enfant, tâchent de faire front, de garder la tête haute face à la mesquinerie de leurs voisins. Michael apprend à se défendre, mais sa bravoure le conduira au drame. le souvenir de Moira réveille tous les fantômes de Michael. Il est hanté par ses démons, comme Coldhaven l'est par les traces de pas laissées dans la neige. Ce village semble perdu au bout de la terre, coupé du reste du monde. Les superstitions envahissent l'endroit. le livre est le chemin parcouru par Michael pour se retrouver, pour enfin savoir qui il est.

C'est avec une écriture envoûtante et poétique que John Burnside nous raconte l'histoire de Michael Gardiner. La nature est très présente, magnifiquement décrite et toujours apaisante pour le narrateur. L'ambiance sombre, habitée par les fantômes de Michael est extrêmement bien rendue.
Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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J'ai l'impression que ce livre était le fruit d'un long monologue intérieur de l'auteur. Cette idée ne m'a jamais lâchée et elle s'explique, surtout, par la forme et la structure du récit. Peu de paragraphes, peu de dialogues et de très longs chapitres sans numérotation, avec des allers-retours dans le temps. Quant au contenu, disons qu'il est touffu et fort disparate, à mon humble avis.

Un homme d'un certain âge, vivant en Écosse, ressasse des souvenirs d'enfance et de sa vie de couple. le prétexte étant un fait divers lu dans un journal local et qui lui apprend qu'un amour de jeunesse a tué ses enfants tout se donnant la mort. Par contre, elle a laissé la vie sauve à sa fille aînée qui a fui les lieux de la tragédie. L'homme se met à penser qu'il est peut-être le père de la jeune fille épargnée, et il part à sa recherche.

De nombreuses digressions garnissent les propos de John Burnside, et j'ai trouvé le tout fort laborieux; comme s'il voulait nous démontrer qu'il savait écrire de longues phrases poétiques.

J'ai acheté ce livre en solde chez un libraire, et j'avoue que j'aurais crié au vol si je me l'étais procuré à plein prix! En terminant, et c'est l'unique avantage que j'ai tiré de cette lecture, j'avoue qu'il y a de fort belles descriptions de la côte est de l'Écosse, lieu de l'intrigue.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
C'est l'un des grands moments d'une existence paisible : passer un moment dehors, dans le vent, puis rentrer et boire un thé. Accompagné de saucisses et de bacon croustillant, d'oeufs pochés, de pain grillé à la poêle, de haricots blancs. Savourer béatement la compagnie débonnaire d'aliments authentiquement malsains. Boire du thé dans une grande chope blanc cassé ou beige à la base ébréchée. Du thé fort, bien chaud, avec beaucoup de lait. Du ketchup. Les oeufs uniformément saupoudrés de poivre blanc finement moulu. Je pris mon temps pour avaler ce petit déjeuner, comme un condamné pourrait savourer son dernier repas. p 156
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La seule chose qui compte, de toute façon, c'est le présent. C'est la seule chose qui compte, car le présent est la seule chose qui existe. La lumière. La mer. Le vent. Quel que soit le moment où on s'arrête pour regarder, il n'y a que le présent. Le présent dure toujours. p 200
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C'est certainement ce qu'on entend par destinée, ce long, lent processus d'accumulation qui veut qu'un grain de sable après l'autre, un mot après l'autre, quelque chose devienne inévitable, sans que quiconque ait pu dire quand s'est produit le changement. p 90
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D'ailleurs, n'y a-t-il pas quelque chose de terrible, de terrifiant, dans le fait que, quand je repense aux morts et au cliché de la voiture incendiée, la première chose qui me vient à l'esprit, c'est que tout cela me sauva finalement d'un quotidien routinier d'angoisse vague et d'illusions banales ?
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« De temps à autre, je trouvais ma mère occupée à des travaux domestiques, en train de cuisiner ou de repriser, ou bien installée sur le palier, à côté de la grande fenêtre qui donnait sur la pointe, devant son chevalet, et je l’observais, témoin silencieux d’une existence qui était à mes yeux un complet mystère. (…) j’étais fasciné par le visage différent qu’elle avait, endormie. J’en étais à cette époque de la première adolescence où tout semblait n’être que gigantesques découvertes philosophiques : le fait que nous sommes foncièrement seuls, l’idée que nous ne nous voyons jamais tels que les autres nous perçoivent, la découverte des mensonges auxquels nous nous livrons, ceux dont nous nous berçons nous-mêmes, pour tenter en vain de tromper le temps, de tromper la mort. Tout est lié ; tout se tient, dans cette philosophie puérile : nous traversons l’existence dans un rêve, vivant une vie et en imaginant une autre, percevant notre propre voix comme personne d’autre ne la perçoit, nous contemplant de l’intérieur tel que jamais personne d’autre ne nous verra. » (…) (p. 97)
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Videos de John Burnside (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Burnside
INTRODUCTION : « […] Forte d'une longue expérience conradienne, la Grande-Bretagne d'aujourd'hui emporte sur ses ponts et passerelles une multiplicité d'ethnies et de communautés de toute allégeance, sans renier pour autant la fermeté monarchique de son cap, la démocratie relative de se hiérarchie, la plasticité absolue de sa langue maritime. Comme elle nous le laisse supposer, il semble qu'elle essaie de tenir pour elle-même la difficile synthèse entre accepter le changement à doses progressives tout en s'ouvrant à la complexité de la grande famille humaine, sans cesser d'explorer par le poème l'énigme de notre présence dans l'Univers. » (Jacques Darras.)
CHAPITRES : 0:00 - Titre
0:06 - Jeffrey Wainwright 1:04 - Wendy Cope 1:51 - Robert Minhinnick 4:01 - John Burnside
5:40 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : L'île rebelle, anthologie de poésie britannique au tournant du XXIe siècle, choix de Martine de Clercq, préface de Jacques Darras, traduction de Martine de Clercq et Jacques Darras, Paris, Gallimard, 2022.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Jeffrey Wainwright : http://2.bp.blogspot.com/-N3JM6jtiDBQ/Tp2dLBrdXCI/AAAAAAAAADw/Ta4zoWOxB4Y/s1600/Cathedral+Poetry+Prize+2+-+Credit+Jon+Atkin.jpg Wendy Cope : https://www.thetimes.co.uk/article/birthdays-today-wendy-cope-px5pjt2nm83 Robert Minhinnick : http://3.bp.blogspot.com/-0coN533NnoQ/U_3MYYOxKxI/AAAAAAAACgk/MkiWuXJpkuQ/s1600/JM140725_Porthcawl_198.jpg John Burnside : https://www.the-tls.co.uk/articles/the-music-of-time-john-burnside-book-review-marjorie-perloff/
BANDE SONORE ORIGINALE : Scott Buckley - A Kind Of Hope A Kind Of Hope by Scott Buckley is licensed under an Attribution 4.0 International (CC BY 4.0) license. https://www.free-stock-music.com/scott-buckley-a-kind-of-hope.html
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CONTENU SUGGÉRÉ : #4 : https://youtu.be/lx1XBpgpQtY #2 : https://youtu.be/ICSodYrx4VU #1 : https://youtu.be/8jOkSUGjndA https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rtiqkMjM0D1L-33¤££¤56De Martine de Clercq58¤££¤ https://youtu.be/uyu5YAAkVqw https://youtu.be/1nl¤££¤50Jeffrey Wainwright55¤££¤ https://youtu.be/0_7B4skPN8g https://youtu.be/i3cPIcz3fuY
#JacquesDarras #LÎleRebelle #PoésieAnglaise
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