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Augusten Burroughs est jeune, talentueux dans son domaine (la publicité), mais il est un insatisfait permanent, et il a un lourd passif. du coup, il boit comme d'autres feraient du sport, pour garder la forme...
Augusten a eu un passé mouvementé qui lui a laissé un gout immodéré pour l'alcool et la libre-pensée. Il s'est découvert homosexuel aussi, très jeune.
Ces amours, plus sexuelles qu'amoureuses, lui laissent un goût amer. Il boit de plus en plus, se laisse aller complètement, jusqu'à manquer de mourir par empoisonnement à l'alcool !
Il se bât, contre lui-même, contre l'alcool. Rien n'est gagné, jamais.
Et en s'obstinant à boire comme un puits sans fonds et à suivre son instinct d'autodestruction, Augusten passe à côté de l'amour de sa vie... Il sera trop tard quand il le réalisera.
Ce livre est l'histoire d'un combat quotidien pas banal. L'alcoolisme reste un sujet encore tabou. Même à notre époque si décomplexée quand il s'agit de parler de ses bobos et de son nombril, l'alcoolisme reste un secret honteux, dont les gens ont du mal à parler sans fioritures pour emballer le tout, pour ne pas choquer.
Quelle hypocrisie !
Quand on sait que l'alcoolisme est l'une des plus grande cause de mortalité au monde, sans compter les dommages collatéraux... Malgré tout, les gens continuent de se voiler la face devant l'alcool, minimisant leur consommation, ou niant l'évidence.
Augusten Burroughs, lui, est honnête, sans complaisance. Il va au fond du problème, de Son Problème avec l'alcool. Car chaque personne alcoolique a sa propre histoire, et devra se battre avec ses propres armes. C'est ce que nous dit Augusten, en même temps qu'il nous met en garde, sans donner de leçons, sans morale à deux balles, il nous dit de regarder ce que nous avons, au lieu de courir après quelque chose qu'on n'aura jamais.
A lire, sans modération !
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Je ne connaissais pas Augusten Burroughs et ai découvert l'auteur grâce à Liz, une copine, qui au détour d'une soirée raclette a bien voulu me prêter ce livre. Merci Liz ! Je n'ai donc pas lu le tome précédent "Courir avec des ciseaux" et me suis plongée dans cette lecture comme un voyage vers l'inconnu. Et j'ai beaucoup aimé.

Augusten Burroughs aborde un thème lourd, l'alcoolisme, qu'il nous décrit à travers sa propre expérience, avec sincérité et brutalité parfois, sans jamais s'apitoyer sur lui-même. Attachant et touchant, il nous embarque dans sa vie, ses souvenirs, ses relations amoureuses, ses doutes et on suit son évolution, ses rechutes, ses remontées avec intensité. L'immersion dans ses émotions qui le tiraillent, le dialogue interne qu'il tient avec ses démons, les flashbacks viennent apporter profondeur et densité au personnage et nous aident à le cerner davantage. Derrière l'alcoolisme se cache un être qui aurait bien besoin d'une psychothérapie et qui exorcise ses traumatismes, sa peur de l'attachement, sa peur de la mort dans ce compagnon au fort degré qui ne lui veut pas que du bien. Augusten se dévoile progressivement et on a envie de toujours le découvrir davantage, de l'accompagner. le chemin qu'il nous fait prendre est le même que celui d'une amitié naissante : il nous intrigue d'abord par ses remarques, se confie, nous donne envie de d'en savoir plus mais aussi et surtout de l'aider, une fois que toute sa fragilité se montre au grand jour.

Une lecture sombre à vue de nez que ce sobre livre vous demandez-vous ? Ce serait réducteur, très réducteur. Augusten n'offre pas dans ce livre que la mise en scène de la détresse d'un homme. Loin de là. Comme autant de couleurs variées et pétillantes, il distille beaucoup d'humour et de cynisme, d'autodérision aussi, qui vient agréablement soutenir et relancer la lecture. Augusten a un sens de la répartie et des expressions qui m'ont beaucoup plu, notamment quand il s'agit de son travail, qui occupe une grande place dans sa vie. A l'agence, ceux qui l'entourent participent à l'accélération du rythme du récit, qui s'étend un peu par moments. Greer, la DA (directrice artistique) avec qui il bosse en duo, a toujours une remarque acerbe ou superficielle à lancer, mais qui nous fait souvent rire. A ses personnages clichés de la pub se cumulent des êtres issus des rencontres dans son centre, aux AA. Vifs et perturbants comme des bourrasques de vent, ils vont tous tour à tour le bousculer, le ramener sur terre, le dérouter, lui redonner l'envie de se battre.

Par ailleurs, la description de l'univers impitoyable et des rouages d'une agence de pub, de l'intérieur de la vie des campagnes réalisées sont des temps de freinage assez amusants qui permettent ensuite de mieux redémarrer sur le thème majeur de la lutte contre l'alcool de notre héros. de même, son histoire d'amour - et d'amitié - avec Pighead vient en arrière-fond, en touche légère mais persistante, envoûtante, et représente finalement la clé de voûte de sa guérison, bien plus que toutes les réunions des AA.

Augusten Burroughs offre un témoignage courageux en se livrant à nous comme à un proche. A chacun son interprétation, mais j'ai trouvé un beau message d'espoir dans cette histoire. Et je garde en tête la musique d'un ton détaché, drôle et dynamique qui vient donner à ce récit beaucoup de saveur.
Lien : http://wp.me/p12Kl4-io
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D'accord c'est un Xième récit sur le combat d'un homme contre son addiction mais Augusten Burroughs arrive à le faire sortir des sentiers battus en évitant le cynisme et le misérabilisme. Ce n'est clairement pas pour se taper la cuisse mais l'humour est bien présent et l'amour n'est jamais très loin. Malgré sa souffrance, Augusten nous apparaît formidablement vivant et c'est de l'espoir qui nous vient après avoir lu la dernière page.
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Un beau témoignage, drôle, émouvant, et surtout réaliste et tabou. Augusten Burroughs nous livre son terrible combat contre l'alcool avec un regard décalé et juste. J'ai vraiment aimé malgré la dureté du thème abordé.
Lien : http://biblidamelie.blogspot..
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Nothing to say more than the highlights and what the book covers fom beginning to end. Part of the new litterature where emotions and the in between the lines gives sensations to the whole reading without needs for further description. So.
Lien : http://souslesportes.blogspo..
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[...] Déboire est un roman maîtrisé avec des personnages formidablement bien campés. Les passages drôles et cocasses alternent avec des parties très émouvantes. Et surtout, on sent Augusten progresser au cours du roman pour atteindre une certaine maturité. Ce deuxième volet gagne clairement en profondeur. Cela n'en rend cette autofiction que plus poignante dans sa dernière partie plus dramatique.

On est touché par ce jeune homme qui touche le fond pour pouvoir ensuite mieux rebondir, on est ému par la leçon d'amitié qu'il nous propose face à un individualisme destructeur. Un beau récit de vie, drôle et généreux. Un vrai coup de coeur !
Lien : http://lionelfour.wordpress...
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La suite de l'enfance chaotique d'Augusten Burroughs que j'ai découvert dans « Courir avec des ciseaux »… Et ce livre là est de la même veine. Drôle, émouvant, loufoque et déjanté.

Bien que le sujet soit grave, ici, rien ne semble grave. L'alcoolisme et sa cure de désintoxication, ses amis complètement barrés, sa vie peu ancrée dans la réalité… En somme, ça part dans tous les sens et on s'attache facilement à ce jeune adulte. Certes, c'est drôle mais c'est aussi touchant.. Un chouette auteur et un chouette livre.
Lien : https://moietmoi.wordpress.c..
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A la fin de "Courir avec des ciseaux", nous avions laissé Augusten, 17 ans, plutôt démuni pour entamer sa vie d'adulte. Sans éducation scolaire ni expérience professionnelle, sans argent ni ami, il envisageait de partir pour New-York, "la ville où les paumés pouvaient trouver leur place".

Et c'est bien à New-York que nous le retrouvons sept ans plus tard dans "Déboire". Ayant fait valoir ses qualités d'autodidacte passionné et débordant d'idées, il est parvenu à décrocher un poste de créateur dans une agence de publicité, qui lui permet de gagner beaucoup d'argent.

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Hum, ne rêvons pas : il aurait été surprenant qu'Augusten s'en tire à si bon compte, vierge de toute séquelle liée à son adolescence chaotique et dépravée !
Il est en réalité devenu un alcoolique invétéré, qui boit à peine sa journée de travail terminée jusque tard dans la nuit (voire tôt le matin), souvent accompagné de son copain de beuverie, Jim le croque-mort.
Hormis ce dernier et "Pighead", un ex-amant séropositif devenu son meilleur ami, son réseau relationnel se limite à des amitiés de comptoir qui s'évaporent à l'aube...
Malgré ses pitoyables efforts pour préserver l'étanchéité de la frontière entre sa vie professionnelle et son quotidien d'alcoolo-dépendant, son travail finit par pâtir de ses excès, et il se voit poser un ultimatum par sa directrice : il ne pourra conserver son poste qu'à condition qu'il subisse une cure de désintoxication.
Augusten prépare donc ses valises pour le Proud Institute, un centre de désintoxication pour gays, qu'il imagine confortablement luxueux... et se retrouve dans une structure vétuste, mal entretenue et complètement déprimante.

Nous retrouvons avec "Déboire" le ton qu'utilisait déjà Augusten Burroughs dans "Courir avec des ciseaux". Un ton drôle, parfois décalé, dont l'insouciance feinte traduit un mal-être sous-jacent. En effet, s'il semble porter sur son environnement professionnel, et sur la vie en général, un regard empreint de distance, voire d'une certaine dérision, on devine aisément qu'il s'agit d'une protection, un moyen de ne pas s'avouer ses faiblesses, de se cacher que son addiction à l'alcool n'est finalement que l'un des symptômes d'une détresse profonde, et non le corollaire indispensable et branché de son statut de "type qui bosse dans la pub".
C'est pourquoi le sevrage est si difficile, qui implique de faire face à cette détresse et à son inaptitude à assumer ses émotions, que l'alcool permettaient d'anesthésier, et qui se réveillent avec la sobriété.
Le lecteur assiste à la lente maturation du narrateur, qui apprend peu à peu à utiliser ses capacités d'analyse et sa lucidité au service d'une meilleure connaissance de soi.

Il s'instaure ainsi entre Augusten et nous une intimité qui rend le récit particulièrement touchant, l'humour s'y mêlant au désespoir sans aucune fausse note.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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L'auteur a su parler de façon parfois légère et drôle d'un moment de sa vie qui avait tout pour être un drame terrible. Une lecture intéressante et divertissante !
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Première moitié passionnante et très drôle (alcool, cure, retour à la vie). La suite et fin (amours, amitiés, réunions AA) se répète un peu...
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