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3,67

sur 478 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Parfait pour lire à la plage! Beaucoup d'humour dans ces pages où l'auteur, loin du misérabilisme auquel le sujet pourrait prétendre nous amuse avec les histoires de dealers, de grossistes, de camés et de policiers. Sans doute est-ce complétement daté, mais cela fait partie du charme du récit.
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William Lee tient le journal méthodique de ses années junky, dans les États-Unis de l'après guerre. À rebrousse poil des clichés misérabilistes, on y apprend que la drogue est un mode de vie. Qu'on n'accroche pas aussi facilement qu'on peut le croire mais qu'ensuite on reste camé toute sa vie, comme si les substances marquaient vos cellules d'un sceau indélébile. 200 pages de virée dans les bas-fonds de l'Amérique des marginaux et vagabonds, au tout début des années 50. C'est peu dire que nos grands-parents ont aussi bien déconné. Fascinant, mais le récit, laconique et factuel, manque d'âme... d'autant plus étonnant qu'il est largement autobiographique.
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Je dois avouer que j'ai été plutôt déçue par ce livre. D'un autre côté, la structure du roman est à l'image de ses personnages, et c'était à mon avis le but recherché par William S. Burroughs. Mais, de fait, cette structure ne m'a pas accrochée, elle trop "éphémère". Cependant, le livre tend à décrire le quotidien de William Lee, et non l'enjoliver ou le rendre épique. A vrai dire, Junky est plus un récit qu'un roman, puisqu'on se rend bien compte qu'il est quasiment autobiographique. Et il a le mérite de nous offrir une nouvelle vision des camés, beaucoup plus réaliste finalement que "ce ne sont que des démons qui veulent mener le monde à sa destruction!!!".
A lire plus ou moins comme un documentaire et surtout comme le livre qui démarra la carrière littéraire de William S. Burroughs, disciple beatnik de Jack Kerouac et Allen Ginsberg(dont la préface nous éclaire sur la censure et le stéréotype littéraire américains des années 50).
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Plongée dans l'univers glauque des camés americains dans les années 50.
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Dans Junky, William S. Burroughs nous plonge dans le très sombre univers de la toxicomanie sans fioriture ni idéalisation. C'est cru, franc, avec parfois des descriptions quasi chirurgicales de la prise de stupéfiants et de ses effets. Je pense qu'il livre un portrait très réaliste de la dépendance. J'ai toutefois trouvé ce roman un peu trop froid et distant, ce qui m'a empêché de m'investir émotionnellement, bien que la lecture soit intéressante.
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