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Citations sur Le lac (26)

À quel moment le rêve devient-il réalité et la réalité un rêve ?

À quel moment franchit-on la frontière ?

À quel moment se retrouve-t-on de l’autre côté du miroir ?

Mais son cœur ne se calmait pas. La sensation de ce matin, juste au réveil, après le rêve, revint plus intense que jamais : un sentiment de vide, de perte, et de douleur qui s’intensifiait de seconde en seconde. Une panique soudaine, une peur irraisonnée, s’empara d’elle. Elle s’arrêta à nouveau, hésitant, suffoquant, cherchant d’où venait le danger. 
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Nous allons simplement essayer de faire une belle émission, après tout nous sommes là pour ça. Comprendre ce qu’il s’est passé. Le contexte, l’époque, les acteurs, l’histoire de la réserve et peut-être aussi son avenir. Évidemment, nous n’allons pas te cacher que le côté « surnaturel » de l’affaire nous intéresse en priorité : sans ça nous ne serions pas là. Faudra acheter une télé pour te voir !
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C’était un rêve étrange, presque palpable, un de ces songes dont on ne savait au matin si l’on s’était endormi ou s’il existait des mondes, des espaces-temps parallèles où se confondaient toutes les réalités d’une vie.
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On leur expliqua qu’à l’ouverture du corps, c’était parfois très difficile, selon le degré de décomposition des organes et des chairs. Puis le légiste s’était affairé sur le cadavre. D’un geste assuré et efficace, il avait ouvert tout ce qu’il y avait à ouvrir. Il avait séparé l’ensemble des viscères du corps puis avait déposé sans délicatesse le bloc «trachée-cœur-poumon-œsophage-intestins-reins-foie» sur une planche à découper. Les organes ainsi hors du corps, n’avaient presque plus rien d’humain.
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L’autopsie, la vraie, celle où le cadavre est découpé avec dextérité par le médecin légiste afin de cerner les causes de la mort, fut un des passages obligés, mais fort pénibles, avant-coureur de ce qui l’attendait plus tard. Il était donc jeune apprenti flic quand l’un de ses professeurs l’avait obligé à en voir une, ainsi que d’autres camarades. Il y était allé sans appréhension ni dégoût particulier. Il avait foncé sans état d’âme, se disant que toute expérience était bonne à prendre. Il avait déjà été confronté à des cadavres, au cours de quelques missions sur le terrain, et il le fut souvent encore par la suite, mais s’il avait oublié la plupart de ces morts, leurs visages, leurs postures et les conditions dans lesquelles ils étaient passés de vie à trépas, il ne put jamais oublier sa première autopsie .


 


Ce matin-là, ils étaient une dizaine d’étudiants. Le légiste les fit entrer et donna à chacun une tenue de circonstance : combinaison jetable avec capuche, gants, bottes en plastique. L’accoutrement était complet avec un tablier imperméable et un masque avec visière.

Sur une table métallique gisait un cadavre nu.
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Curieusement, le sex-appeal d’Adriel, qui semblait agir sur toute personne adulte située à moins de dix mètres et propriétaire de glandes hormonales en état de marche, ne fonctionnait pas sur Irma. De toute évidence, elle tenait à lui. Elle l’aimait, mais d’un amour fraternel, filial ou amical, selon. Elle pouvait être parfois la mère, parfois la sœur mais elle était toujours l’amie. Ils n’en avaient jamais vraiment discuté mais il s’était juré qu’aucune partie de jambes en l’air, même sous la menace d’une arme, même bourré, même de son initiative à elle, ne viendrait remettre cette amitié en cause.
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Des bonnes femmes étalaient leurs parures d’or et d’argent : une bague à chaque doigt, des bracelets jusqu’aux coudes, des breloques à tous les niveaux, sans parler des piercings à la mode, des foulards Hermès, du maquillage criard et des chaussures à hauts talons dorés. Drôle d’endroit pour parler boulot mais la nourriture était excellente et c’était leur patron, Chanel Twelve qui raquait. Adriel dans son éternel blouson de motard en cuir noir se sentait presque déplacé, bien qu’il attirât le regard des femmes qui passaient à proximité, si près qu’il pouvait sentir leur mauvais parfum de starlette.
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Elle aurait mieux fait d’entamer une psychanalyse pour régler tout ça, ses échecs professionnels, sentimentaux, une bonne fois pour toutes mais elle savait bien que rien n’était si grave, dans le fond. Des amourettes, des histoires d’amour bidons, pas de quoi en faire un fromage, tout au plus un mauvais roman.
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Elle n’était pas du genre à pleurer sur son sort. Elle savait tourner la page. Elle ramassa ses cheveux et les attacha avec un élastique rose qu’elle avait toujours dans sa poche, avant d’entreposer les bûches contre le mur près de la porte. La vie continuait, n’est-ce pas ? Les gens allaient, venaient et s’en retournaient, c’était comme ça. Tout n’était que destins croisés qui s’accompagnaient parfois pour quelques années, et parfois pour quelques semaines seulement.
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L’échec amplifiait la culpabilité. Ces histoires laissaient des cicatrices à l’âme, toujours, et il en avait plus que son comptant. Il pouvait lui arriver ainsi de se réveiller en hurlant au beau milieu de la nuit, hanté par des images qu’il aurait préféré avoir oubliées.
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