Jean Bury/5
7 notes
Résumé :
Paris, dans les années 2040
Christophe Vrécourt vient de se faire embaucher chez Impérium Industries. Le projet qu'on lui propose est si alléchant qu'il ne peut refuser le poste malgré la réputation douteuse du groupe.
Seulement, quand Christophe se rend compte qu'Impérium est bien plus avancé qu'ils ne voulaient le dire sur le sujet, il commence à se poser des questions. L'intelligence artificielle sur laquelle il devait travailler est... >Voir plus
Christophe Vrécourt vient de se faire embaucher chez Impérium Industries. Le projet qu'on lui propose est si alléchant qu'il ne peut refuser le poste malgré la réputation douteuse du groupe.
Seulement, quand Christophe se rend compte qu'Impérium est bien plus avancé qu'ils ne voulaient le dire sur le sujet, il commence à se poser des questions. L'intelligence artificielle sur laquelle il devait travailler est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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J'ai eu envie de lire un roman de Jean Bury après avoir découvert sa nouvelle pour Etherval persona non grata n° 17 : Abattez les enfants ! Tout d'abord parce que j'avais été impressionnée par son style fluide, et son écriture, mais surtout par la très belle émotion qu'il avait su susciter par son texte avec pourtant une très forte évocation de la guerre, de ses violences et de ses plaies.
Dans Terre Zéro, j'ai retrouvé ce style fluide, mais j'ai également été surprise et un peu admirative du vocabulaire, rare et précis, de la vaste culture que l'on sent sous les mots, aussi bien dans le domaine des technologies que dans celui des arts ou des auteurs du passé. On perçoit donc une grande intelligence sous-jacente, de la curiosité dans bien des domaines, de l'approfondissement dans les raisonnements.
Ce roman évoque des mondes parallèles et si le mot « quantique » hante l'esprit, il n'est rarement/jamais prononcé.
L'univers est celui d'un 2040 que je qualifierai d'uchronique, plus que d'anticipation. En effet, nous sommes en France, nous fréquentons le gratin industriel, scientifique et technologique de deux grandes entreprises. La guerre a été gagnée, mais des choses terribles, voire impardonnables s'y sont passées, et on a vite étouffé l'affaire. Dans les jeux de pouvoir, politique ou militaire, les grandes entreprises se sont taillé les parts du lion.
Mais les inventions qui s'annoncent risquent de révolutionner le monde. À quel prix ?
C'est la question qui va mettre en rage Christophe. Si on lui demande de parfaire à l'éducation de Thomas, un jeune garçon de 15 ans présenté comme la toute dernière génération d'androïdes, était-ce pour en faire un futur soldat ? Ou pour d'autres desseins encore pires ?
On passe un très bon moment avec ce roman. J'ai vu que le terme « thriller » avait souvent été employé pour ce récit, je dirai en effet que c'est une histoire pleine de rebondissements et de rencontres.
Ce récit de science-fiction pose en douceur des questions sur l'identité, le clonage, l'unicité de chacun, la part à attribuer à l'acquit et à l'innée, ces rencontres qui nous forgent, et la question de l'humanité dans ses valeurs et sa définition. C'est bien mené, c'est intéressant, c'est bien écrit. C'est une lecture que vous ne devriez pas regretter si vous la tentez.
Lien : https://andreadeslacsfantasy..
Dans Terre Zéro, j'ai retrouvé ce style fluide, mais j'ai également été surprise et un peu admirative du vocabulaire, rare et précis, de la vaste culture que l'on sent sous les mots, aussi bien dans le domaine des technologies que dans celui des arts ou des auteurs du passé. On perçoit donc une grande intelligence sous-jacente, de la curiosité dans bien des domaines, de l'approfondissement dans les raisonnements.
Ce roman évoque des mondes parallèles et si le mot « quantique » hante l'esprit, il n'est rarement/jamais prononcé.
L'univers est celui d'un 2040 que je qualifierai d'uchronique, plus que d'anticipation. En effet, nous sommes en France, nous fréquentons le gratin industriel, scientifique et technologique de deux grandes entreprises. La guerre a été gagnée, mais des choses terribles, voire impardonnables s'y sont passées, et on a vite étouffé l'affaire. Dans les jeux de pouvoir, politique ou militaire, les grandes entreprises se sont taillé les parts du lion.
Mais les inventions qui s'annoncent risquent de révolutionner le monde. À quel prix ?
C'est la question qui va mettre en rage Christophe. Si on lui demande de parfaire à l'éducation de Thomas, un jeune garçon de 15 ans présenté comme la toute dernière génération d'androïdes, était-ce pour en faire un futur soldat ? Ou pour d'autres desseins encore pires ?
On passe un très bon moment avec ce roman. J'ai vu que le terme « thriller » avait souvent été employé pour ce récit, je dirai en effet que c'est une histoire pleine de rebondissements et de rencontres.
Ce récit de science-fiction pose en douceur des questions sur l'identité, le clonage, l'unicité de chacun, la part à attribuer à l'acquit et à l'innée, ces rencontres qui nous forgent, et la question de l'humanité dans ses valeurs et sa définition. C'est bien mené, c'est intéressant, c'est bien écrit. C'est une lecture que vous ne devriez pas regretter si vous la tentez.
Lien : https://andreadeslacsfantasy..
Le commentaire de Martine :
Un très bon suspense qui maintient la tension du début à la fin. Christophe Vrécourt est un chercheur qui ne voulait pas intégrer la grosse entreprise que sa mère dirigeait, mais l'un des concurrents vient lui offrir un poste qui a l'air alléchant pour ce chercheur puisqu'il s'intéresse énormément à l'intelligence artificielle et les acquis des humains en lien avec cette technologie.
Cet emploi est dans ses cordes de recherches, alors il accepte. Thomas qui est son cobaye, lui, représente l'évolution robotique qui se bat sur le terrain durant la guerre à la place de l'homme. Christophe va s'allier à son protégé surtout depuis qu'il découvre que l'Imperium Industries a des secrets qui ne lui ont pas été révélés au moment de son embauche.
Parce que personne au sein de l'imperium n'a soulevé les tensions avec l'entreprise de la mère de Christophe devant lui. C'est au coeur d'un conflit entre le bien et le mal que tout se jouera.
Jan Bury écrit un ouvrage de science-fiction en soulevant des préoccupations actuelles comme : les technologies, les luttes politiques, le clonage, les projets de remplacer l'humain par une robotisation. L'histoire laisse place à un suspense digne de bons thrillers, dans un univers captivant qui nous nous rend difficile de laisser ce roman de côté. Les personnages sont intéressants, il nous permet de voir plusieurs facettes des humains. le rythme de ce récit est dynamique, surprenant et impressionnant, je viens de terminer mon premier Jan Bury qui ne sera pas le dernier.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Un très bon suspense qui maintient la tension du début à la fin. Christophe Vrécourt est un chercheur qui ne voulait pas intégrer la grosse entreprise que sa mère dirigeait, mais l'un des concurrents vient lui offrir un poste qui a l'air alléchant pour ce chercheur puisqu'il s'intéresse énormément à l'intelligence artificielle et les acquis des humains en lien avec cette technologie.
Cet emploi est dans ses cordes de recherches, alors il accepte. Thomas qui est son cobaye, lui, représente l'évolution robotique qui se bat sur le terrain durant la guerre à la place de l'homme. Christophe va s'allier à son protégé surtout depuis qu'il découvre que l'Imperium Industries a des secrets qui ne lui ont pas été révélés au moment de son embauche.
Parce que personne au sein de l'imperium n'a soulevé les tensions avec l'entreprise de la mère de Christophe devant lui. C'est au coeur d'un conflit entre le bien et le mal que tout se jouera.
Jan Bury écrit un ouvrage de science-fiction en soulevant des préoccupations actuelles comme : les technologies, les luttes politiques, le clonage, les projets de remplacer l'humain par une robotisation. L'histoire laisse place à un suspense digne de bons thrillers, dans un univers captivant qui nous nous rend difficile de laisser ce roman de côté. Les personnages sont intéressants, il nous permet de voir plusieurs facettes des humains. le rythme de ce récit est dynamique, surprenant et impressionnant, je viens de terminer mon premier Jan Bury qui ne sera pas le dernier.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Dans un futur proche, un grand laboratoire travaille sur un projet d'intelligence artificielle. Il utilise pour cela un adolescent qu'il a "crée" de toute pièce. Mais qui est cet enfant prodige ? quel est le véritable but de cette entreprise qui n'est pas non plus des plus honnêtes ?
Un roman qui préfigure un avenir qui nous pend au nez, avec ses dérives technologiques, réalisées pour le bonheur du peuple, mais qui en fait ne servent qu'à enrichir ceux qui ont déjà tout.
Un roman qui m'a fait souhaité que Jean Bury se trompe sur sa vision du futur !
Un roman qui préfigure un avenir qui nous pend au nez, avec ses dérives technologiques, réalisées pour le bonheur du peuple, mais qui en fait ne servent qu'à enrichir ceux qui ont déjà tout.
Un roman qui m'a fait souhaité que Jean Bury se trompe sur sa vision du futur !
Citations et extraits (1)
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Christophe se présenta au fumoir et s'arrêta sur le pas une seconde, le temps de jauger les personnes présentes. Sa mère, dans le fauteuil de cuir biche qui jouxtait le Pleyel Ruhlman, présidait le cercle : Clémence Delois, Pierre Denant, Alban Peyrefitte, le strict minimum. Tous tenaient un verre aux reflets beige ambre foncé.
— Entre, Christophe, et sers-toi aussi. Ce whisky vient de Bourgogne, si tu m'en crois, mais il t'étonnera. Quinze ans, avec des saveurs de tabac blond et d'herbes séchées. Un rien de douceur en note finale, mais de la puissance.
Le jeune homme inclina la tête, se servit une dose confortable et vint s'asseoir à égale distance de sa mère et de Denant.
— Je suppose que tu n'as pas passé les tests médicaux exigés par le professeur Raynaud ?
— Plus tard, mère.
— Tu sais quelles séquelles tu risques pour t'être exposé ainsi au champ de Stase ?
— Oui, mère, je sais. J'irai. Plus tard.
Un bref silence. Quelques lampées furent avalées, comme pour donner une contenance à l'atmosphère elle-même.
— Nous avons eu le plus grand mal à te faire venir, reprit doucement Élisabeth Vrécourt.
— Thomas était vidé, répondit tranquillement Christophe, nullement sur la défensive ; j'ai juste pansé ses plaies, je l'ai fait manger et je l'ai veillé pendant qu'il s'endormait.
— Comment va-t-il ? demanda Clémence.
— Physiquement, il se remet très vite. Je m'y attendais. Mais il a l'air très affecté par ce qu'il a vu.
— Et c'est pour ça que nous devons l'interroger au plus vite.
— Bien sûr, mère ! s'exclama Christophe, le timbre un peu dur ; nous l'interrogerons. Quand je dirai que c'est possible, pas avant.
Froide, Mme Vrécourt reprit fermement :
— Je partage tes inquiétudes pour cet enfant, Christophe. Mais tu saisis tout de même l'enjeu de cette expédition. Tout repose sur ce qu'il peut nous dire.
— Oui, mère, mais Thomas est revenu dans un épouvantable état de délabrement physique et moral. On va lui offrir un répit.
— Christophe, nous ne sommes plus à l'heure de nous renseigner. Le temps est écoulé. Nous devons agir.
Christophe ouvrit la bouche, mais n'eut pas le temps de parler.
— Avec votre permission ? intervint Denant.
Assentiment muet d'Élisabeth.
— Tu vas tenter de me convaincre, Pierre, toi aussi ? le devança Christophe ; tu veux me persuader que l'intérêt du plus grand nombre prime sur celui de l'individu, qu'il faut savoir faire des sacrifices, et bla bla bla…
— Non, je me demandais juste si tu en avais parlé avec le petit.
Court silence.
— Qu'est-ce que tu veux dire ?
— Que le gamin a l'âge de se faire ses opinions. Quand on a décidé de l'envoyer en Terre Zéro, il était conscient des risques et ça ne l'a pas arrêté une seconde. Il a peut-être envie de continuer le combat, lui. Tout de suite.
— Entre, Christophe, et sers-toi aussi. Ce whisky vient de Bourgogne, si tu m'en crois, mais il t'étonnera. Quinze ans, avec des saveurs de tabac blond et d'herbes séchées. Un rien de douceur en note finale, mais de la puissance.
Le jeune homme inclina la tête, se servit une dose confortable et vint s'asseoir à égale distance de sa mère et de Denant.
— Je suppose que tu n'as pas passé les tests médicaux exigés par le professeur Raynaud ?
— Plus tard, mère.
— Tu sais quelles séquelles tu risques pour t'être exposé ainsi au champ de Stase ?
— Oui, mère, je sais. J'irai. Plus tard.
Un bref silence. Quelques lampées furent avalées, comme pour donner une contenance à l'atmosphère elle-même.
— Nous avons eu le plus grand mal à te faire venir, reprit doucement Élisabeth Vrécourt.
— Thomas était vidé, répondit tranquillement Christophe, nullement sur la défensive ; j'ai juste pansé ses plaies, je l'ai fait manger et je l'ai veillé pendant qu'il s'endormait.
— Comment va-t-il ? demanda Clémence.
— Physiquement, il se remet très vite. Je m'y attendais. Mais il a l'air très affecté par ce qu'il a vu.
— Et c'est pour ça que nous devons l'interroger au plus vite.
— Bien sûr, mère ! s'exclama Christophe, le timbre un peu dur ; nous l'interrogerons. Quand je dirai que c'est possible, pas avant.
Froide, Mme Vrécourt reprit fermement :
— Je partage tes inquiétudes pour cet enfant, Christophe. Mais tu saisis tout de même l'enjeu de cette expédition. Tout repose sur ce qu'il peut nous dire.
— Oui, mère, mais Thomas est revenu dans un épouvantable état de délabrement physique et moral. On va lui offrir un répit.
— Christophe, nous ne sommes plus à l'heure de nous renseigner. Le temps est écoulé. Nous devons agir.
Christophe ouvrit la bouche, mais n'eut pas le temps de parler.
— Avec votre permission ? intervint Denant.
Assentiment muet d'Élisabeth.
— Tu vas tenter de me convaincre, Pierre, toi aussi ? le devança Christophe ; tu veux me persuader que l'intérêt du plus grand nombre prime sur celui de l'individu, qu'il faut savoir faire des sacrifices, et bla bla bla…
— Non, je me demandais juste si tu en avais parlé avec le petit.
Court silence.
— Qu'est-ce que tu veux dire ?
— Que le gamin a l'âge de se faire ses opinions. Quand on a décidé de l'envoyer en Terre Zéro, il était conscient des risques et ça ne l'a pas arrêté une seconde. Il a peut-être envie de continuer le combat, lui. Tout de suite.
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