Max et Moritz

Cette bande dessinée en un prologue et 7 chapitres, ou plus exactement "tours" (au sens de "vilains tours", Streich en allemand), met en scène deux petits garnements, Max et Moritz. Nos deux compères jouent, au fil des pages, des tours assez méchants voire cruels à tout leur entourage: ainsi, ils mettent des hannetons dans le lit de leur oncle, ou encore de la poudre à fusil dans la pipe de leur précepteur, ou ils volent des poules à leur voisin … Tout le monde commence vraiment à en avoir vraiment assez et Max et Moritz finissent par se faire écraser par la meule d'un moulin. Leurs restes sert à nourrir les canards, fin tragique qui s'explique par le fait que Busch aimait beaucoup l'humour noir. Bref, une BD amusante et moralisatrice (à la fin), bien que relevant d'un contexte disparu (l'Allemagne de la fin du 19ème siècle). Au passage, vous noterez des dessins finement croqués.

Souvenir plus que critique.
Ma grand-mère, austro-hongroise, me traduisait l'album de son enfance. la traduction de la poésie ne devait pas être parfaite, mais elle adorait les facéties de ses garnements et les dessins avec leurs sourires méchants et content d'eux me ravissaient. 
Leur fin, d'une morale aussi cruelle que leurs mauvais coups, était l'occasion pour ma grand-mère de me faire la morale avec humour

Un classique de la littérature enfantine. Ancêtre de la BD.
Le livre relate l'histoire de deux garnements qui enchaînent les vilains tours. La morale est qu'évidemment cela ne va pas rester impuni...
Cette histoire racontée sous forme de vers n'a que très peu vieilli et les enfants d'aujourd'hui pourraient encore se retrouver sous les traits de ces deux garnements.

Grand classique de mon enfance à Hambourg. Quel joie de retrouver cette histoire qui a bercé (tourmenté) mon enfance :)