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EAN : 9782756052625
128 pages
Delcourt (21/03/2018)
3.7/5   195 notes
Résumé :
Ben a disparu. Ses parents préviennent la police mais personne ne peut imaginer la réalité : leur enfant affronte mille dangers dans son royaume imaginaire. Mais un jour, il revient. Parents, police et psys pensent que Ben nie la réalité de ce qu'il a vécu. Avant de disparaître à nouveau. Seule une association regroupant des parents qui vivent les mêmes turpitudes pourra sans doute leur venir en aide...
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
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Par cette nuit tranquille, Ben dort paisiblement quand soudain, par la fenêtre, apparaît une créature à l'étrange allure, un wumple venant tout droit du pays d'Auxfanthas. Elle réveille le petit garçon, un peu apeuré, et lui explique que son royaume est en danger et qu'elle a besoin de lui pour le sauver. Maintenant excité et curieux, Ben accepte cette proposition, certain qu'il va vivre une aventure aussi intrigante que passionnante. Ils s'envolent alors tous les deux vers le royaume...
Le lendemain matin, Susan et Edward Hawkins sont étonnés de l'heure si tardive, Ben ne manquant pas de les réveiller tous les matins. Et quelle n'est alors pas leur surprise et leur tristesse lorsqu'ils se rendent compte que Ben est introuvable dans toute la maison. La police, dépêchée aussitôt sur les lieux, peine à croire à une disparition, certaine que l'enfant a fugué et qu'il reviendra très vite. Les médias se mêlent de cette tragique histoire, la population se mobilise, on fait des battues, des affiches sont placardées... le gamin reste malheureusement introuvable. Des semaines plus tard, celui-ci réapparaît soudainement, racontant l'histoire incroyable d'un monde fantastique, d'eau pourpre, de duels, de dragon bleu. Interloqués, les parents le font examiner mais rien n'indique que Ben souffre de quelque désordre psychologique. Des parents qui ne sont pas malheureusement au bout de leurs surprises...

Quelles aventures extraordinaires, héroïques et époustouflantes doit vivre Ben au pays d'Auxfanthas, en compagnie de Wumple ! Car, au vu de son état à son retour, le gamin est plus ravi que jamais, loquace sur son voyage et émerveillé. Il n'aurait presque qu'une seule hâte : y retourner. Mais qu'en est-il de ceux qui restent ? de ses parents, désemparés et désarmés, qui se morfondent de son absence jugée bien trop longue ? de ces recherches effectuées pour le retrouver ? de ces regards accusateurs, de cette attitude dubitative et de la police et de la population locales ? Et comment expliquer ce retour aussi inattendu ? Et surtout ces histoires féériques et fabuleuses, jugées affabulatrices ? Dans cet album fantastique, Josep Busquet prend le parti de ne raconter et ne montrer que ce que subissent les parents de Ben. du voyage de ce petit garçon, il n'en sera jamais question. C'est donc dans une ambiance de plus en plus oppressante et captivante que nous plonge l'auteur, la voix-off accentuant ce sentiment. Ce conte oscillant entre fantastique et thriller psychologique, un brin décalé, original de par son parti pris, fait montre d'une maîtrise parfaite, tant sur le fond que sur la forme. Graphiquement, Alex Xöul, de par son trait semi-réaliste, sa mise en scène, ses jeux d'ombre et de lumière et ses tons pastel réussit parfaitement à nous plonger dans une atmosphère à la fois mélancolique, nostalgique et angoissante.
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Un petit garçon, Ben, disparait une nuit, alors qu'il était couché dans son lit.
Ses parents n'ont rien vu, rien entendu. La police va mener l'enquête, sans succès.
Et un jour l'enfant revient, avant de disparaitre à nouveau quelque temps plus tard.
A partir de là, l'histoire prend une dimension un peu surnaturelle et on se demande jusqu'où tout cela va bien pouvoir aller.
Cette bande dessinée nous décrit le quotidien de parents dont les enfants ont disparu, sans qu'on sache s'ils sont vivants, s'ils vont bien, s'ils sont retenus contre leur gré, ce qu'on leur fait subir…
On ressent bien l'attente, l'angoisse permanente, la sollicitude des voisins, des amis, de la famille et peu à peu on voit que cette compassion se transforme en doute, en soupçon, en peur, en colère.
Comment vivre quand on attend en permanence le retour de son enfant ?
Doit-on tourner la page, continuer sa propre vie du mieux qu'on peut, l'espoir n'est-il finalement pas une chose plus terrible encore que le deuil ?
J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée très originale même si elle ne baigne pas vraiment dans la joie.
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Ce tome contient une histoire complète et indépendante de toute autre. La première édition date de 2018. le scénario a été réalisé par Josep Busquet, les dessins et la mise en couleurs par Alex Xöul. Il comprend 126 planches de bande dessinée

Par une nuit tranquille et dégagée avec la Lune brillant dans une mer d'étoiles, une créature fantastique (un Wumple du pays Auxfanthas) pénètre dans la chambre du petit Ben Hawkins (8 ans) et lui indique que seul lui peut sauver son royaume qui est en danger. L'enfant l'accompagne pour vivre des aventures merveilleuses. le lendemain matin, les époux Hawkins (Susan & Edward) se réveillent tout étonnés de ne pas avoir été dérangés par leur fils. Susan va s'enquérir de lui, mais ne le trouve pas dans sa chambre, ni nulle part ailleurs dans la maison. le couple fait appel à la police et reçoit un inspecteur (Phil) et son ajointe Laura Bradford. Ces derniers sont persuadés qu'il s'agit d'une fugue, du fait qu'il n'y a aucune trace d'effraction. le couple Hawkins est sans histoire et sans reproche, et la communauté du quartier les soutient dans leur épreuve. Ils passent dans une émission de télévision locale pour lancer un appel à Ben s'il les entend, et à toute personne susceptible de disposer d'informations. Les jours passent, puis les semaines, et la police commence à suggérer que les parents doivent peut-être se résoudre à envisager le pire. Les parents continuent à poser des questions dans le voisinage et dans les environs, et à apposer des avis de recherche.

Susan et Edward Hawkins repassent dans une émission de télévision, cette fois-ci avec une animatrice moins compatissante, et ne manquant pas d'insinuer que l'absence d'effraction et de toute piste tangible peut laisser supposer que cette disparition ait été organisée par des individus très proches de l'enfant. Alors que le couple commence à abandonner tout espoir et que les insinuations leur sape le moral, ils entendent du bruit à l'étage un soir. Ils se ruent dans la chambre de Ben et le découvrent affalé sur son lit avec tout un tas d'objet à ses côtés, comme une couronne, une besace, une épée dans son fourreau, etc. La famille est à nouveau réunie. L'enfant est en bonne santé et d'une humeur enjouée, racontant des aventures extraordinaires dans un pays magique. Il y a aussi la question du temps écoulé, visiblement beaucoup plus court pour Ben que pour ses parents. Les proches viennent voir l'enfant retrouvé. Les médias se font écho de la bonne nouvelle. Il n'y a qu'un seul journaliste, Alan Lesstone, pour trouver que la police n'a rien résolu dans cette histoire. Enfin, Susan et Edward Hawkins reçoivent la visite de l'inspecteur Phil et de Laura qui leur indiquent qu'il reste une formalité à effectuer : un entretien avec une pédopsychiatre pour Ben.

Josep Busquet a eu une idée très intrigante : qu'arrive-t-il aux parents quand leurs enfants s'en vont sauver des royaumes imaginaires ? Avec ce point de départ épatant, il indique que son récit repose sur le principe d'un conte pour enfants, mais qu'il s'adresse aux parents. le lecteur fait donc la connaissance d'un père et d'une mère, bien sous tout rapport : en bonne santé physique, avec une certaine aisance financière (assez pour se payer une maison dans un quartier agréable), selon toute vraisemblance seul le père travaille, mais il n'en est jamais question. L'enquête de voisinage menée par la police permet d'établir qu'il s'agit d'un couple irréprochable, au-dessus de tout soupçon selon l'expression consacrée. le lecteur peut facilement compatir à leur détresse : la disparition d'un enfant, sans explication rationnelle, sans faute ou imprudence de leur part. Il compatit tout autant lorsqu'une membre de l'Association des Parents d'Enfants Aventuriers fait fort justement observer qu'ils auraient fait pareil à son âge si l'occasion leur en avait été donnée. Il s'agit d'une remarque aussi cruelle que pertinente. le scénariste déroule alors de manière très linéaire la vie des parents : signalement à la police, recherche dans le quartier, communication aux médias. le retour de Ben permet à la famille de se reconstituer comme avant. Il plane bien sûr le risque que Ben puisse repartir. Fort heureusement, les membres de l'Association les ont préparés à cette éventualité.

Rapidement, le lecteur se rend compte que le scénariste a opté pour une narration très factuelle et pragmatique. Il ne s'attache qu'aux faits ayant trait directement à l'affaire, ce qui explique qu'il ne soit jamais question du travail d'Edward Hawkins. Il prépare de quoi relancer son intrigue quelques pages à l'avance, comme par exemple l'existence fort opportune du journaliste Alan Lesstone. Ensuite, il a choisi de raconter un récit sur la longueur, à la fois en termes de pagination, mais aussi en termes de durée. Afin de pouvoir couvrir le nombre d'années qu'il s'est fixé, il a recours à plusieurs reprises à un récitatif dans des cartouches de texte. Cela lui permet de décrire une situation en évoquant plusieurs points de vue dans un nombre restreint de cases. Cela crée également une distanciation vis-à-vis des personnages. Lors de ces phases sans dialogue, le lecteur perd sa connexion affective avec eux et les observe de loin. Or Ben brille surtout par son absence, plus rarement par son entrain pour ses aventures. du coup, le lecteur ne peut pas se projeter dans ce personnage tout juste esquissé. L'inspecteur Phil est un professionnel effectuant son travail avec rigueur, de manière dépassionnée, et le lecteur n'apprend rien de sa vie personnelle. Son adjointe Laura Bradford fait preuve de plus d'émotion dans l'exercice de ses fonctions, mais là aussi la narration maintient une distance avec le personnage n'indiquant rien de sa vie personnelle, ne permettant pas au lecteur d'éprouver de l'empathie pour elle, tout au plus un peu de sympathie. de la même manière, Estella et Arthur sont sympathiques, comme des connaissances prêtes à aider, et ça s'arrête là. Ce choix narratif est très cohérent dans son ensemble : l'enjeu du récit réside dans l'incidence de la disparation de Ben sur la vie de ses parents, pas dans le développement des personnages secondaires.

Cette distanciation se retrouve également dans les dessins, mais d'une manière différente. Axel Xöul réalise des cases dans un registre descriptif et réaliste. Tout du long de l'album, le lecteur est impressionné par l'implication de l'artiste. En effet la composante descriptive est présente dans toutes les cases, y compris dans les scènes de dialogue de plusieurs pages, comme la première participation à une réunion de l'Association pour les Parents d'Enfants Aventuriers. Elle se tient de la page 47 à 52, et pas une seule case n'est dépourvue d'arrière-plan. le lecteur commence par accompagner les parents Hawkins qui montent l'escalier pour accéder à la porte d'entrée. Puis il pénètre avec eux dans un vaste vestibule, passe dans la pièce principale où se tient la réunion. Il peut tourner la tête pour regarder l'ameublement, le papier peint, la disposition des fauteuils, le lustre, la bibliothèque, les rideaux, etc. Lorsque l'artiste resserre sa prise de vue entre plan taille et plan poitrine sur un personnage, il prend soin de représenter la portion de mur qui se trouve derrière lui. Ainsi le lecteur se familiarise avec l'agencement de la chambre de Ben, avec le salon des Hawkins, avec leur cuisine, avec un plateau de télévision, avec le cabinet de la première pédopsychiatre, avec le bureau de l'inspecteur Phil et celui de Laura Bradford, avec la rue des Hawkins, avec le bureau et le plateau de télévision d'Alan Lesstone. Toutefois, le lecteur peut ne pas prendre la dimension de la qualité descriptive du fait de couleurs un peu fades et dans des tons assez proches, donnant une apparence presque sépia, à la fois comme s'il s'agissait d'une histoire passée, à la fois comme s'il n'y avait aucune joie dans le récit.

Sous réserve qu'il y prête également attention, le lecteur se rend compte que les personnages disposent également d'une vraie personnalité graphique, que ce soit par leur morphologie différenciée, sans être exagérée, par leurs tenues vestimentaires, par leur chevelure et leur implantation capillaire. Il peut même voir certains prendre l'âge avec une silhouette qui s'empâte un peu ou des traits qui se creusent. Là encore l'approche naturaliste a pour effet d'atténuer les émotions, la mise en couleurs augmentant cet effet. Il faut que le lecteur fournisse un véritable effort pour percevoir les nuances d'expression sur les visages, alors qu'elles sont bien là, avec une direction d'acteur juste et délicate. L'artiste s'avère également être un metteur en scène doué, concevant des plans de prise de vue travaillés pour les dialogues comme pour les séquences enfilant une image unique par événement. de fait, la narration visuelle est variée et entraînante, sans être syncopée ou sensationnaliste. Paradoxalement, ces qualités accentuent encore l'effet de reportage distancié, sans réelle implication émotionnelle. le lecteur se retrouve également confronté à un autre parti pris très déstabilisant. S'il observe les toits des habitations, il a l'impression qu'il s'agit de toits de Paris. S'il observe le quartier, il lui trouve quelques éléments de petite ville anglaise. Sur la portière de la voiture de police (page 37), il a la surprise d'y voir figurer une étoile, ce qui évoque plus la fonction de shérif aux États-Unis. Il n'arrive pas non plus à comprendre le choix des modèles de voiture qui circulent dans les rues, plutôt années 1930, alors que le récit donne l'impression de se dérouler dans les années 1950 ou 1960. C'est comme si Alex Xöul décrit un monde de conte dans lequel évoluent des adultes, un monde composite pas vraiment réel.

Le lecteur en déduit qu'il lit plutôt un conte à destination d'adultes, sur les parents dont l'enfant vit des aventures dans un monde fantastique de conte. L'effet est très déstabilisant, car il s'attendait plutôt à une approche naturaliste, peut-être photoréaliste pour montrer les tourments des parents. D'un autre côté, ce choix graphique évite que le lecteur ne se focalise sur l'inexistence de mondes fantastiques où peuvent se rendre les enfants. Il referme ce livre avec un sentiment frustrant d'absence d'implication et en même temps de déprime. Il lui faut un peu de recul pour prendre la mesure de ce qu'il vient de lire : l'histoire d'un enfant qui vit sa vie sans ses parents (mais sans grandir), et de parents qui en supportent de plein fouet les conséquences, sans aucune maîtrise, aucune possibilité d'infléchir la situation. Au fils des séquences, Josep Busquet utilise également à bon escient des mécanismes sociaux terribles : les commérages pleins de sous-entendus pernicieux du voisinage (alors qu'il est indiqué que le couple Hawkins est irréprochable), la presse amplifiant les rumeurs sans fondements, le journaliste (Alan Lesstone) qui part en croisade sans preuve (l'intime conviction l'emporte sur la raison), le diagnostic de séquelle à retardement pour l'enfant, la vie qui continue comme si la disparition d'un enfant n'avait pas de conséquence, l'opposition entre la conviction que les histoires d'enfant se terminent bien et la situation des parents de Ben, etc. Tout cela dépeint une situation et un monde sans espoir, malgré la bienveillance de quelques personnes et leur expérience de la situation.

Cette histoire repose sur un point de départ piquant et plein de promesses. Il se trouve que le scénariste déjoue toutes les possibilités d'escalade de l'intrigue, en adoptant le ton dépassionné d'un reportage factuel, et que le dessinateur fait tout pour ne pas mettre en avant les qualités de sa narration visuelle. le récit suit un déroulement très logique, évitant l'émotion exacerbée du sensationnalisme, limitant de fait l'implication émotionnelle du lecteur. Il termine sa lecture avec une impression déprimante, générée par le caractère inéluctable et foncièrement indifférent des réactions de la société, broyant les individus dont l'histoire personnelle ne se conforme pas à une forme de normalité. Entre 4 et 5 étoiles en fonction des attentes et de la sensibilité du lecteur.
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Roman graphique qui ne peut laisser indifférent, où les questions affluent après l'avoir fermé. Une nuit, une étrange créature vient solliciter le jeune Ben, seul apte à sauver leur planète. Effondrement des parents pour leur enfant disparu. Quelques semaines après, il réapparaît tout heureux de la féerie qu'il a vécu. Il semble que le temps écoulé n'a pas la même durée dans les deux mondes. Nouvelle disparition... Ils vont alors passés de parents à plaindre à soupçonnés par la police, les médias et les voisins. Les planches ne présentent que le terre à terre. le suspens et les pages aux belles illustrations poussent le lecteur à ne pas poser l'ouvrage pour y découvrir la suite. Je pense que chacun doit faire sa propre interprétation. La mienne est dirigée vers l'attente que subissent les parents avec leurs enfants ados qui oublient de nous prévenir de leur absence et nous racontent qu'ils ont vécu des choses merveilleuses hors de nous.
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Les auteurs nous proposent ici une histoire très originale. Vous connaissez Peter Pan ou Les Chroniques de Narnia, ces histoires fantastiques où des enfants s'échappent vers un monde merveilleux qu'ils doivent sauver ? Ici les auteurs s'intéressent au sort de "Ceux qui restent", les parents dont l'enfant disparaît sans explication et qui sont tout aussi désemparés lorsqu'il revient et raconte ses aventures...

L'histoire de ces enfants aventuriers est aussi le prétexte pour raconter ce qui arrive lorsqu'un enfant disparaît "dans la vraie vie" : la détresse des parents, l'enquête policière, les médias plus ou moins intrusifs, les voisins pas toujours bienveillants...

Le récit n'est pas très gai, il faut bien le dire, puisque ça ne se finit pas très bien pour ceux qui restent autant que pour celui qui est parti. J'ai cependant beaucoup apprécié cette histoire qui sort des sentiers battus.
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critiques presse (5)
ActuaBD
22 mai 2018
Les passages autour du gamin sont moins réussis que les scènes entre adultes, mais le drame qui se noue atteint une belle émotion dans les dernières pages.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
02 mai 2018
Laissez-vous emporter par la voix off chaleureuse, l’idée de départ vertigineuse et le trait de cartoon vaporeux très élégant de cet album original : comme les gamins disparus, vous ne reviendrez peut-être pas, trop emballé par l’aventure...
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
27 avril 2018
L’envers du conte, qui donne une tragédie ordinaire et pleine d’émotions.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Sceneario
17 avril 2018
Une histoire racontée avec beaucoup de talent et de tact, le tout mis en image avec finesse par Alex Xöul. Ses planches sont belles et mises en couleur avec subtilité. Du très beau travail qui ajoute encore à l’ambiance étrange qui règne dans ces pages.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDZoom
20 mars 2018
Confrontant le fait divers et le récit merveilleux, les auteurs livrent un one-shot dense et prenant. De ceux qui restent dans nos mémoires…
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Qu'auriez-vous fait à leur âge si un être merveilleux était venu nous chercher pour vivre une aventure extraordinaire?
Nous serions partis tête la première, sans tenir compte de ce qu'auraient pu penser nos parents.
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Pendant que nos enfants sauvent d'autres mondes, ils ne comprennent pas les difficultés dans lesquels ils nous mettent...
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La petite ville bruissa de conversations tous les jours qui suivirent la disparition. Même si la police n'avait toujours aucune piste crédible, les parents de Ben ne perdaient pas espoir. Mais imperceptiblement, les policiers leur firent comprendre qu'après plusieurs semaines de disparition, il fallait peut-être se résoudre à envisager le pire.
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J'aimerais que tu aies raison, mais il faut enquêter. C'est notre boulot de vérifier toutes les hypothèses. Si ce gars à la télé a raison, ne fût-ce qu'en partie, et qu'il arrive à le prouver et que de notre côté on ne bouge par le petit doigt, on se fera lyncher.
Commenter  J’apprécie          40
Des centaines d'histoires commencent ainsi. Une nuit tranquille et dégagée, la Lune brillant dans une mer d'étoiles. L'enfant de la maison dort paisiblement quand soudain une étrange créature entre dans sa chambre. Et il lui fait une incroyable demande, un rêve devenu réalité pour l'enfant.
Commenter  J’apprécie          30

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