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3,57

sur 1137 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Derrière ce titre qui « spoile » la fin du célèbre roman d'Antoine de Saint-Exupéry, Michel Bussi s'attaque à un monument de la littérature. Avec une publication en 318 langues, « le Petit Prince » est en effet le livre le plus traduit dans le monde après la Bible et le livre de chevet de l'auteur des « Nymphéas noirs » depuis l'adolescence. Après avoir multiplié les clins d'oeil à l'ouvrage au fil de ses romans et accumulé un paquet de documentation sur cette oeuvre qui fête ses 75 ans, Michel Bussi décide non seulement de mener l'enquête sur la mort du Petit Prince, mais également d'élucider la mort de son créateur, mystérieusement disparu à bord de son avion le 31 juillet 1944, lors d'une mission de reconnaissance dans la Méditerranée.

Pour mener à bien cette contre-enquête, Michel Bussi donne vie à Andie et Neven, deux détectives qui partent à la recherche des membres du club 612, rassemblant les 6 plus grands fans du conte. de New-York à l'Arabie Saoudite, en passant par le Salvador, le duo se lance dans un jeu de piste, rassemblant les différents points de vue, passant en revue les hypothèses et essayant de lire entre les lignes de l'ouvrage afin d'y dénicher la clé qui permettra de résoudre cette double enquête.

Servi comme une enquête policière philosophique et poétique, « Code 612. Qui a tué le Petit Prince? » est surtout un hommage au Petit Prince, qui invite à redécouvrir ce merveilleux conte tout en cherchant le message qu'Antoine de Saint-Exupéry voulait transmettre.

Si ce roman donne envie de relire « le Petit Prince », Michel BussiJ'ai dû rêver trop fort », « Rien ne t'efface ») a également choisi de reverser tous ses droits d'auteur à la “Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse”, qui finance de multiples projets dans les domaines l'éducation et l'environnement.
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Un phare dans la nuit. Il illumine la vie de pèlerins, de marins, de voyageurs, d'aviateurs. Il est le point d'ancrage des rêves. Des étoiles dans le ciel, des anges, un petit prince, des âmes des mêmes aviateurs, voyageurs, marins ou pèlerins. Les pieds dans le sable, la tête dans les rêves, des songes d'une nuit d'hiver, un serpent glisse entre mes jambes, une renarde lisse son pelage d'une belle rousseur. Les codes sont là, enfermés dans cette boite de Pandore que je n'ose ouvrir, trouver la clef du mystère qui entoure un double meurtre. Qui a tué le Petit Prince ? Qui a tué Saint Exupéry ? Deux assassinats, zéro cadavre. Voilà qui est bien étrange et tel un roman d'Agatha Christie, je vais tâcher de découvrir le coupable, aidé des six membres du Club 612.

Construit comme un thriller, je redécouvre l'ambiance DU livre, le plus traduit au monde, du peul au basque, celui que tu ranges sur ta table de chevet à côté de la bible et du premier numéro de Lui. J'imagine les pages cornées, les références soulignées, les dessins caressés comme du papier glacé. Je découvre aussi Michel Bussi pour lequel, par choix et par envie, ne m'étais pas pencher sur son écriture. Mais avant, je me demandais si j'avais besoin d'avoir lu le Petit Prince, objet que j'avais du avoir entre mes mains quand j'étais haut comme trois pommes, pas encore homme, pas encore vieux, autant dire peu ou point de souvenirs.

La richesse de ce roman, est aussi sa facilité à la lecture qui peut se faire à plusieurs niveaux. Il y a le niveau "double découverte", celui par qui ce roman vous permet de lire deux livres en même temps, du Bussi et du Saint Exupéry ; le niveau "j'en veux plus" qui à la dernière page vous donne envie de replonger dans la véritable histoire du Petit Prince, l'original aux pages jaunies par le temps (ne te trompe pas avec le Lui) ; le niveau "expert", celui qui vous permet de comparer et d'analyser les déductions de Bussi parce que vous connaissez par coeur le coeur du Petit Prince. Sans oublier, le dernier niveau dans lequel je me reconnais et qui est nommé par un petit club de connaisseurs, le niveau "croquer le ver", qui à la dernière page, vous donne envie d'ouvrir votre bouteille de mezcal.

Allez, hop, je vous laisse, j'ai un avion à prendre, de l'autre côté de la mer, jusqu'à la Morgan Library où se trouve l'original de l'original, le Petit Prince (mal) écrit en anglais, raturé et scribouillé, l'ébauche de l'oeuvre qui a changé le monde. D'ailleurs, il y a quelques différences notables, du genre il était une fois un petit prince qui habitait une planète trop petite et s'ennuyait beaucoup. Tous les matins, il se levait et la balayait. Quand il y avait beaucoup de poussière... il s'asseyait et buvait un verre. Mais la grande différence, celle qui aurait pu changer la face de notre monde reste cette première phrase du Petit Prince qui fut en réalité celle-ci : "- Dessine-moi un bison !"
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Le Petit Prince est mon livre préféré de tous les temps. Pour l'infini, et au-delà.

J'étais donc un peu dubitatif lorsque j'ai vu paraître ce titre, je dois bien l'avouer.

Si Michel Bussi inscrit son enquête dans un roman, au-delà de la fiction, j'ai adoré me plonger dans cette enquête sur la mort d'Antoine de Saint Exupéry et sur celle du Petit Prince.

Le postulat de départ m'a intrigué puisque l'idée de base est la suivante : et si Antoine de Saint Exupéry avait annoncé sa propre mort en rédigeant son conte ?
Fort d'un gros travail de recherche où j'ai beaucoup appris sur ce mystère, Michel Bussi offre mille et un clins d'oeil aux fans du Petit Prince. Je pense d'ailleurs qu'il est préférable d'avoir l'original en tête pour capter toutes ces allusions.

Bref, un très agréable moment de lecture, à conseiller aux amateurs du petit blondinet, qui vaut surtout pour les clins d'oeil plus ou moins dissimulés à l'oeuvre originale, ainsi que par les hypothèses qu'il soulève sur le destin de Saint Ex.
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J'aime Bussi.

C'est dit. C'était déjà dit. Mais je le redis. Et tournant la dernière page de Code 612 : Qui a tué le Petit Prince ? je le confirme. Ça n'est pas nouveau et cela fait quinze ans cette année que cette histoire a démarré. Ceux qui savent, savent.

Les autres y retrouveront confirmation de mon goût - déjà revendiqué - pour l'éclectisme littéraire. Parce que oui, « on peut aimer Brel et Meugi » (tu l'as ?). Et c'est ce qui me conduit à faire côtoyer dans mes chroniques récentes Michel avec Deborah, Truman, Ross ou Bérengère.

Michel Bussi, c'est une certaine idée valorisante de la littérature dite populaire, celle qui loin des regards condescendants fait le choix de parler à tout le monde, c'est-à-dire à chacun. Et qui moi me parle. Souvent.

C'est particulièrement vrai dans Code 612, où Bussi s'attaque en forme d'hommage passionné au Petit Prince de Saint-Ex, pour lui donner non une suite mais un prolongement. S'appuyant sur le texte dont la simplicité apparente masque une immense richesse, il y ajoute le contenu de ses plongées dans les archives de la légende, additionnant le tout dans une trame d'enquête qui n'a d'autre but que d'en revenir à l'oeuvre, rien qu'à l'oeuvre.

Pas d'effet pageturner dans code 612, ni de recherche de twist : Bussi se met en pause. Juste une délicieuse et instructive plongée dans nos madeleines littéraires et collectives d'enfance, une parenthèse poétique qui ne nous donne que la furieuse envie de relire illico le Petit Prince, pourtant déjà maintes fois dévoré.

Et puis il y a cette sensation de retrouver dans Code 612, un remake réussi de Code Lupin, faux-premier roman de Bussi construit sur le même modèle avec - à l'époque et bien avant l'effet de mode actuel - Lupin comme modèle. Sans oublier le regard du géographe, désormais caché derrière celui du romancier, mais toujours précis et affuté.

Alors oui j'aime Bussi, et j'ai apprécié ce moment passé avec Code 612 : Qui a tué le Petit Prince ? Puisse ce livre, déjà appelé à devenir un succès grand public, contribuer à ce que de nombreux lecteurs conservent un lien avec la lecture. Comme le Petit Prince le fait depuis plus de 75 ans…
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Construit comme un polar à la Agatha Christie ce roman nous entraîne sur une quête de vérité quant à un double assassinat,celui du Petit prince et celui de St Exupéry.Andie et Neven, commandités par Oko Dòlo,l'un des membres du club du code 612,vont tenter d'élucider ce mystère.
Chapitre après chapitre, chaque membre du club va argumenter son hypothèse quant à ses assassinats. La vérité n'est cependant pas simple à trouver.
Oser s'attaquer à ce conte universel relevait d'une certaine audace. Il me semble que M.Bussi a bien relevé le défi. Tout d'abord parce qu'il permet à tous les amoureux du Petit Prince de replonger dans son univers, deuxièmement parce que chaque hypothèse développée sur la base d'éléments réels ,offre une logique troublante et rend le lecteur perplexe,enfin parce que l'histoire d'Andie et Neven reflète et illustre avec humour et subtilité les messages de St Exupéry.
J'ai beaucoup appris sur l'écriture ou plutôt les écritures de ce conte que je n'imaginais pas être l'objet de tant de mystère,de convoitise et d'études. La conclusion de l'enquête n'impose rien au lecteur et laisse à chacun son libre arbitre. C'est une jolie lecture qui a enrichi mon regard sur cette belle histoire sans en modifier le ressenti.
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Un roman assez atypique... Nous voilà aux côtés de deux enquêteurs à la recherche de la résolution de deux énigmes:
- qui a tué le petit prince? Qui a tué Saint-Exupéry? Est-il réellement mort ou a-t-il eu l'air mort mais ce n'était pas vrai en 1944 en mission?
Les planètes deviennent des îles quand nous rencontrons les différents membres du très select club 612 et cherchons à lire entre les lignes du petit prince, livre annonciateur ou pas de la mort de Saint-Exupéry.

J'ai vraiment apprécié cette entrée particulière dans le roman de Saint-Exupéry. Ce roman est un roman qui nous plonge dans nos souvenirs de lecture, comme un souvenir d'enfance, une chose familière, tant le petit prince nous est à tous familier, un composant de notre culture commune française.

Un élément de l'intrigue concernant les deux enquêteurs me semble inutile fabriqué pour la pâle comparaison et explication finale. Dommage!

Cela reste un roman très plaisant à lire!
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J'ai lu le petit prince il y a quelques années, à un âge où il n'est normalement plus de mise de lire des contes. Il m'en restait un souvenir non désagréable mais flou.
Étant fan de Michel Bussi de qui j'ai tout lu, j'étais un peu obligé de lire ce livre.
Cependant, son sujet me laissait dubitatif, j'avais peur d'être déçu.
Finalement, mon côté fan et quelques belles critiques ici m'ont fait franchir le pas ; j'ai donc entamé la lecture de cet ouvrage.

Je n'ai pas hésité longtemps à emboiter le pas à Neven et Andie, le mécanicien pilote n'ayant pas piloté depuis quinze ans et la jeune stagiaire détective.
Je les ai suivis dans leur périple à la rencontre de fans spécialistes de Saint-Exupéry et du Petit Prince à pas mal des quatre coins de la planète. En quête de réponses à la question « Qui a tué le Petit Prince ? » mais aussi au mystère entourant la mort de Saint-Exupéry. Tout ça en jet privé.

Ce périple m'a rafraichi la mémoire concernant le livre, ouvert les yeux sur bien de ses sens cachés. Il m'a aussi fait découvrir bien des facettes du Personnage Saint-Exupéry ; un aviateur ayant des femmes dans bien des ports, entre autres.

En bref, un bien beau moment de lecture dans lequel on retrouve bien la patte de Michel Bussi dans la qualité des personnages et de l'écriture, dans son aptitude à rapidement nous happer par le récit et à nous balader de ci de là.

Je pense aussi que, pour ceux qui n'ont pas lu le Petit Prince, ce livre peut leur en donner l'envie…

Je précise aussi que ce livre se lit très vite (il m' fallu moins de deux jours).
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Code 612 (2021) est un roman de Michel Bussi. Un pilote et une détective partent à la recherche des membres du club 612 qui regroupe des fans absolus du Petit prince. Ils enquêtent sur la mort d'Antoine de Saint-Exupery et sur celle de son héros littéraire. Un roman policier plaisant en forme d'hommage, dans la même veine que le Code Lupin (2006).
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Quand j'ai vu le titre de ce livre, j'ai tout de suite été intriguée et il n'a pas fallu longtemps pour que je l'achète. de Michel Bussi, je n'ai encore rien lu même si j'entends beaucoup de bien de cet auteur.

Le sujet est pour moi fascinant : le petit Prince et une enquête littéraire. le combo parfait. J'ai enchaîné les premières pages, avide de connaître la suite et emportée par le pitch de départ.
J'ai adoré en savoir un peu plus sur St Exupery.

Puis, le soufflé est retombé. Les ficelles de l'intrigue se répétant de manière un peu lassante. J'ai trouvé que l'intrigue ne se renouvelait pas. Et le livre m'a paru s'eterniser sans aucune plus-value. Quel dommage !! Je suis déçue de ne pas avoir adoré car tous les éléments pour me plaire étaient présents...
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Roman assez inclassable, code 612 nous emmène sur les traces de Saint-Exupéry et du Petit prince.
Des adeptes du roman et de l'auteur ont formé le club 612. Ils engagent Neven, l'aviateur et Andie, la journaliste pour mener l'enquête sur la mort de l'écrivain et celle de son personnage fétiche. Les adeptes du club, eux, représentent tous les habitants des planètes.
Bussi rend ici un bel hommage à ce livre si connu et à son auteur. Les clins d'oeil et les références sont nombreux. Mais j'avoue avoir trouvé l'ensemble un peu long et ses divagations explicatives pas toujours convaincantes.
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