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sur 4028 notes
« le temps est assassin » est le titre du dernier roman de Michel Bussi, un thriller qu'on ne peut pas lâcher avant de connaitre la fin.
L'auteur nous emmène en Corse. Clotilde Idrissi, petite-fille d'une personnalité de la région de Calvi, revient sur l'ile de beauté 27 ans après l'accident de voiture qui a couté la vie à ses parents et à son frère. Son pèlerinage ne se passera pas comme elle se l'imaginait.
Michel Bussi alterne le présent et le passé ce qui donne un style tout à fait particulier. En multipliant les fausses pistes l'auteur joue avec nous, il nous tient en haleine, nous ne pouvons qu'aller jusqu'à la fin de ce thriller à suspense.
D'une écriture rythmée le roman se lit facilement, les personnages sont attachants. Mais j'avoue que j'ai trouvé le dénouement un peu « tiré par les cheveux ». La dernière partie qui nous propulse dans les années 2020 est superflue. Néanmoins je conseille ce roman, pour passer un moment agréable.
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CHALLENGE PAVES 2015/2016 (11/15)

Mon séjour sur l'île de beauté en compagnie de Michel Bussi a été riche en émotions. Je remercie Babelio et les Éditions Presses de la Cité de m'avoir offert ce privilège avant tout le monde car "Le Temps est assassin" ne paraitra que début mai.
Avec cet auteur, j'ai connu le pire (Code Lupin), comme le meilleur (Ne lâche pas ma main, Un avion sans elle), mais croyez-moi, ami lecteur, ici on y retrouve tout le talent déployé dans "Nymphéas noirs", c'est-à-dire le top du top. Après un petit creux avec "Maman a tort", Michel Bussi est à nouveau au sommet de la vague pour mon plus grand plaisir.

Je vous ai déjà confié que j'adorais les îles et nous voilà transportés dans une des plus belles que je connaisse. Tout y est : le paysage, les couleurs, les odeurs, les gens, l'ambiance. Bienvenue en Corse ! Été 1989, Clothilde, 15 ans, passe ses vacances sur la presqu'île de la Revellata, près de Calvi. Après un dîner chez son grand-père, Cassanu Idrissi, poussée par son père à monter rapidement dans la voiture, elle y oublie son journal intime. C'est ce cahier où elle raconte sa vie d'ado, un peu à l'écart de celle de son frère de 18 ans et de sa bande d'amis, et sa vision du monde des adultes qui va servir de fil conducteur au roman. Car ce soir d'août, sur les routes dangereuse de l'île, c'est l'accident : une vitesse excessive, peut-être une certaine tension, un virage mal négocié, la Fuego plonge dans le ravin. Clothide est la seule survivante, son père Paul (l'enfant du pays), sa mère Palma (l'étrangère) et son frère Nicolas se sont écrasés sur les rochers, 20 mètres plus bas...
Vingt-sept ans plus tard, en compagnie de son mari Franck et de sa fille Valentine, pour la première fois, elle revient en vacances sur les lieux du drame. Dans le camping de son enfance, les nouveaux locataires du bungalow que sa famille occupait à l'époque, lui remettent un courrier adressé à son nom et déposé quelques heures plus tôt. En reconnaissant l'écriture de sa mère, Clothilde ne peut pas croire au miracle et pourtant divers messages discrets la persuadent peu à peu du contraire : Palma aurait-elle survécu à l'accident ? Sa mémoire d'enfant lui jouerait-elle des tours ? La jeune femme va repartir sur les traces du passé, faisant fi de l'omerta qui semble régner dans la région sur cet évènement.

Une intrigue tortueuse à couper le souffle qui m'a mis les nerfs à vif tout au long de ma lecture rendant très difficile toute interruption, un grand-père corse plus vrai que nature protégeant sa terre et sa famille qui m'a laissée les larmes aux yeux dans les derniers chapitres : c'est sûr, cette version actuelle de "Colomba" a été pour moi un véritable coup de coeur. Quant au titre "Le Temps est assassin", il est tout simplement magnifique avec cet accent de nostalgie. D'ailleurs fans des années 80/90, vous allez les revivre au son des tubes de l'époque en compagnie de Maria- Chjara, véritable sosie de Sabrina (mais si, vous connaissez "Boys, boys, boys", la piscine, le tout petit maillot de bain blanc...). Et même si on frôle un peu la caricature, ça fait du bien. Quant à la mentalité corse que l'auteur nous dépeint, et bien moi je ne vous en dirai rien....
Ce thriller qui nous balade entre passé et présent mérite pour moi la note suprême de 20/20. Alors, n'hésitez pas : prenez votre billet pour le premier ferry et embarquez pour l'île aux secrets !
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Le temps est assassin, parfois. En tout cas, pour Michel Bussi, il lui permet de nous proposer un excellent nouveau roman, comme une belle synthèse des périodes écoulées.

Dense comme l'a été Un avion sans elle, « exotique » comme Ne lâche pas ma main, entre ombres et lumières comme Nymphéas noirs, casse-têtes livresques comme N'oublier jamais, ou faisant appel à la mémoire comme Maman à tort. On retrouve ici le meilleur de l'auteur, sans qu'il ne se répète pour autant.

L'écrivain aime beaucoup les plages et les côtes. Il prend, cette fois-ci, ses quartiers en Corse, loin de sa Normandie. Un choix qui n'est pas anodin et qui prend tout son sens au travers de ce récit insulaire et du caractère explosif de ses habitants. Des vacances au camping loin d'être de tout repos, ça sent le roussi avec Bussi.

Ambiance corse, donc, avec cette fierté qu'on leur connaît. Un livre où l'écrivain prend le temps de développer une atmosphère pesante, autour d'une famille détruite par un drame survenu 27 ans plus tôt. Une histoire entre passé et présent, avec transition de chapitres entre 1989 et nos jours (et une manière originale de gérer cette alternance, je vous laisse la surprise).

Aucune langueur dans ce récit, pourtant. L'auteur est un acrobate virtuose du rebondissement intelligent, avec sa manière subtile de nous surprendre en rythme. de la vraie accrobussi !

Quelle belle manière de raconter une histoire d'amour et de mort au travers de personnages forts et sans violence excessive. Michel Bussi soigne son intrigue mais met surtout en avant des personnages forts et humains, aux caractères biens marqués. Histoire singulière, personnages travaillés, surprises amenées avec intelligence : ce sont les ingrédients qui résument ses livres et celui-ci tout particulièrement.

Cette intrigue sinueuse comme les routes corses a de quoi faire tourner en bourrique les lecteurs. le soleil tape dur sur l'île de beauté, les émotions aussi, à l'image de l'inimaginable final qui donne des frissons malgré la touffeur ambiante.

530 pages de qualité égale, qui ne dévient jamais, tel un tournesol dirigé vers le soleil, de l'objectif de distraire le lecteur de manière ingénieuse. Il faut dire que l'écriture à la fois accessible et soignée de l'auteur y est pour beaucoup.

Le temps est assassin est un puzzle réussi, noirci et éclairci, de l'excellent Bussi. A mon sens, l'un de ses livres les plus aboutis.

Merci aux Presses de la cité et à Babelio pour ce partage.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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En août 1989, Clotilde avait quinze ans et passait ses vacances en Corse dans un camping avec papa-maman-frérot, pas loin de chez les grands-parents paternels.
Clo était une ado un peu rebelle (vêtements noirs & têtes de mort), volontairement en retrait des autres jeunes. Elle consignait ses rêves et son mal-être dans son journal intime, y notait ses observations acérées et cyniques sur les comportements des adultes et des ados un peu plus âgés qu'elle.
Elle a tenu ce journal jusqu'au 23 août, jour où ses parents et son frère ont péri dans un accident, à bord de la Fuego familiale.

Vingt-sept ans plus tard, Clotilde revient pour la première fois en Corse, dans le camping de leur été 89, avec son mari et leur fille de quinze ans. Elle retrouve quelques personnes présentes l'année du drame...

Régal absolu de lecture... mais seulement sur les trois premiers quarts.
Peu d'auteurs me font cet effet-là, à ce point : aussitôt le livre commencé, aussitôt addictif. Le poser à regret, avoir hâte d'y revenir même pour quelques pages, savourer avec délices les moments où l'on s'y remet plus longuement, sans limite.

J'ai savouré la narration, particulièrement le ton de Clotilde adolescente, son humour grinçant, et certains détails m'ont enchantée, comme les façons de définir la couleur du ciel à chaque nouvelle date du journal...
J'ai adoré découvrir la Corse de cette manière, réfléchir sur le hiatus tourisme/écologie, être replongée dans cette atmosphère de fin des 80's, de camping en bord de mer, de vacances où l'on ne trouve sa place ni en famille ni avec les autres ados, où l'on assiste, troublé(e), aux parades de séduction des plus grands - les corps dénudés à la faveur de l'été, qui se cherchent, se promettent, se trouvent (ou pas) :
« Moi j'observe, cachée, subjuguée. J'apprends. J'apprends ces choses que les mamans n'enseignent pas. »

Bussi est très doué pour les ambiances, et tout autant pour les intrigues à suspense.
Mais comme avec 'Maman a tort' et 'N'oublier jamais', j'ai regretté que l'histoire traîne et s'éparpille autant. Au lieu d'y gagner en suspense, on y perd en intérêt, l'attention se relâche, et on finit par se ficher un peu de qui a fait quoi. D'autant que l'auteur a parfois recours à des techniques discutables pour retomber sur ses pieds et nous donner le mot de la fin...
____

une playlist riche (ou fournie, plutôt, parce qu'il n'y a pas que du 'bon' 😏) ♪♫
- Mano Negra : https://www.youtube.com/watch?v=qWV2kM1laIc
- Kaoma : https://www.youtube.com/watch?v=iyLdoQGBchQ
- Alphaville : https://www.youtube.com/watch?v=t1TcDHrkQYg
- Sabrina : https://www.youtube.com/watch?v=kIRe1MxLb6U
etc.
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J'ai longtemps hésité à acheter ce livre car à part le sublime " Nymphéas noirs" et le très bon " Un avion sans elle",j'ai été assez déçue par les autres livres de l'auteur, qui versaient souvent dans le grandiloquent et le peu vraisemblable.

Mais deux éléments de la 4ème de couverture m'attiraient: le lieu des évènements et l'intrigue.Alors, j'ai fini par le lire ( comme dirait l'ami Oscar, " je peux céder à tout, sauf à la tentation" !)

le premier point fort ( et pas des moindres!) pour moi, c'est le cadre de ce thriller: la Corse, une île, je le confirme, dont on tombe amoureux dès qu'on y pose le pied.Personnalité à part entière, fière et mystérieuse,envoûtante et dangereuse.Michel Bussi, en géographe de formation, nous présente , dès le départ, par une carte, où il a planté son décor: la région de Calvi.

Deuxième attrait: l'entrecroisement de deux époques au dénominateur commun, l'héroïne, Clotilde, très attachante. le passé, par l'entremise de son journal de vacances, à 15 ans, en 1989,avec des commentaires lapidaires de fin de chapitres très inquiétants, faits par quelqu'un qui, manifestement, s'est emparé de ce témoignage et le présent, en 2016, avec le retour en Corse de Clotilde, 27 ans après le traumatisme de l'accident de voiture où ses parents et son frère ont trouvé la mort.Elle est la seule rescapée.

Je n'en dirai pas plus, le suspens se doit d'être préservé.Comme toujours, chez l'auteur, on est happé par le mystère,les faits qui ne s'expliquent pas et l'on s'interroge sur les fantômes du passé, les soupçons, les fausses vérités. Après de nombreux rebondissements,tout se précipite et...

... et je n'ai mis que trois étoiles car cette fois encore, je n'ai pas été convaincue par la fin, peu crédible, frisant le sensationnel.Dommage !

Cependant, le livre m'a tenue en haleine et n'est-ce pas ce que l'on demande d'abord à un bon thriller ? Et surtout, il m'a donné envie de retourner en Corse pour découvrir cette région bien attirante, entre la citadelle de Calvi et la presqu'île de la Revellata.C'est aussi une belle réflexion sur les rapports mère- fille à l'adolescence, les ravages et les illusions du temps, ce temps " assassin qui emporte avec lui les rires des enfants..."
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J'ai découvert Michel Bussi avec Nymphéas noirs, le polar français le plus récompensé en 2011 selon la biographie de l'auteur, que j'avais beaucoup aimé. Je craignais d'être déçu par un nouvel opus, préjugeant de la difficulté à m'emmener sur les brisées d'une enquête sans que j'y décèle des procédés ou les mêmes ressorts. Finalement, le temps est assassin m'a procuré un grand de plaisir de lecteur. Je me suis laissé prendre par l'intrigue sans arrière-pensée, il me tardait au fur et à mesure que les pages défilaient de connaître le dénouement de ce drame corse prenant sa source dans les racines de l'île et les traditions claniques de son peuple. Dans le genre, ça m'a semblé une belle réussite bien que le polar ne soit pas ma catégorie préférée...
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Le temps est un assassin est mon premier Michel Bussi. J'adore découvrir de «nouveaux» talents, et tant l'auteur que son roman semblent bénéficier d'une bonne cote sur différentes plateforme. J'étais content. Mais je déchantai vite. Pour moi, ce fut loin d'être un coup de coeur. J'ai trouvé le roman long. Très long. Extrêment long. Trop long. Et, par moment, un peu ennuyeux. Je ne comprends pas l'engouement autour de cette oeuvre.

Pourtant, le début m'a accroché. Une femme revient sur le lieu d'un drame d'enfance, un accident de voiture dans lequel ses parents et son frère sont morts et duquel elle est sortie indemne. Et si ce n'était pas un simple accident ? J'adore les mystères, les enquêtes. de plus, quand la recherche de la vérité est menée par de simples civils qui ne disposent pas des moyens de la police – et dont la charge émotive est plus forte – tout est plus intense. Dans tous les cas, c'est un point de vue que j'aime bien.

De plus, Michel Bussi fait voyager sa protagoniste Clotilde Idrissi entre le présent et le passé, au moment du drame. Cette alternance doit culminer conjointement avec l'accident et sa résolution. Suspense voulu (et presque garanti, si je n'avais pas lu cette méthode dans bien d'autres romans). La trame qui se situe dans le présent, centrée sur l'enquête de Clotilde, est conventionnelle, avec toutes les pistes qu'on devine rapidement être fausses. Mais une grande importance est aussi donnée à ses problèmes de couple et à sa relation avec sa fille. Attention, longueurs à l'horizon ! Surtout que les aventures de Valentine font écho à celles de sa mère, telles qu'écrites dans son journal intime. Au moins, c'était vraisemblable. le style de l'auteur, dans ces moments, était proche de la façon de s'exprimer des adolescents.

L'autre élément qui m'a accroché est le lieu où est située l'action : la Corse. Je dois admettre que, sur ce point, je n'ai été qu'à moitié comblé. Toute l'action s'y déroulait, les personnages étaient criant de vérité (je pouvais facilement les croire corses) mais les caractéristiques de l'île n'étaient pas aussi spécifiques que je l'aurais espéré. Moi qui n'y suis jamais allé, je n'arrivais pas tant à visualiser l'endroit. Vers la fin, ça s'améliorait.

Malheureusement, rendu à ce point, ce que le roman gagnait en termes de descriptions de la Corse, il le perdait en crédibilité. Les rebondissements rocambolesques et à la limite du crédible deviennent si nombreux que j'ai perdu tout intérêt. Je ne les nommerai pas pour ne pas en gâcher votre lecture. Néanmoins, j'ai continué la mienne jusqu'à la fin mais pour la forme. Surtout qu'il restait si peu de pages, alors j'ai fourni l'effort nécessaire. Décidément, je ne sais pas si j'ai envie de me lancer dans un autre roman de Michel Bussi.
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Eté 1989, Paul Idrissi, habitant la Normandie, revient comme chaque année dans sa Corse natale avec son épouse, Palma et ses deux enfants adolescents,Nicolas et Clotilde.
Son père possède presque toute la presqu'île de la Revellata et veut la préserver d'un trop grand afflux de touristes. Il vit très simplement dans une bergerie.
La famille séjourne au camping proche de la bergerie des parents.
Lors d'un déplacement familial en voiture, c'est l'accident au bord d'une corniche abrupte. Toute la famille est décimée sauf Clotilde qui repart en France où elle sera accueillie par ses grands-parents maternels.
Eté 2016, Clotilde revient en Corse avec son mari Franck et sa fille Valentine une adolescente.
Clotilde est avocate, spécialisée dans le droit des familles et son mari responsable d'un service de jardinage. Ils vivent en Normandie eux aussi.
Elle se rend sur les lieux de l'accident, puis chez ses grands-parents qui vivent encore, chez le gendarme qui a enquêté.
Parallèlement, elle reçoit une lettre qui serait signée de la main de sa mère après l'accident.
Un personnage mystérieux lit son journal intime abandonné sur les lieux des vacances 27 ans plus tôt et d'autres signes viendront encore s'ajouter au climat ambiant.
L'intrigue est bien menée, la surprise finale est totale, l'écriture est de qualité mais c'est beaucoup trop lent pour moi.
Je n'ai pas éprouvé beaucoup de sympathie pour l'auteur que j'ai ressenti comme trop superficiel dans ses valeurs.
Je n'ai pas encore retrouvé le Michel Bussi des "Nymphéas noirs" et je crois que je ne le chercherai plus.

Challenge pavés 2018
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Des vacances en Corse, la mer et la montagne, mon rêve !

Un rêve qui a cependant tourné au cauchemar pour l'héroïne du roman puisque ses parents et son frère y sont morts dans un terrible accident d'auto en 1989. Mais que s'est-il réellement passé cet été-là, l'été de ses quinze ans ? C'est le mystère qui va peu à peu être élucidé au fil des pages, à partir des extraits du journal de Clothilde adolescente et des rebondissements de son séjour de 2016.

Un roman qui met en scène des amours de jeunesse, des parents aux comportements par toujours très adultes, dans une Corse sous le contrôle obscur de clans familiaux puissants. Un décor fabuleux, où se heurtent deux visions du monde, celles de ceux qui veulent conserver intactes les merveilles de la nature et celles des tenants du développement du tourisme de masse.

Bien sûr, pour apprécier ce livre, le lecteur doit accepter des situations qui peuvent sembler improbables. Par exemple, comment Clothilde a-t-elle pu ne jamais revenir en Corse pendant vingt-sept ans, après avoir passé tous ses étés d'enfance dans ce petit paradis ? Et n'avoir jamais revu ses grands-parents ni être retournée sur la tombe de ses parents pendant toutes ces années ? Elle n'habitait pourtant pas à l'autre bout du monde et ne manquait pas de sous pour voyager…

Si on est prêt à accepter les petites invraisemblances (et un peu d'eau de rose), on parcourra les pages avec grand plaisir, entre les émotions et les espoirs de l'adolescente, les forces des souvenirs et les déchirements de couples et avec juste assez de suspens pour tenir en haleine pendant plus de cinq-cents pages!

Bonne lecture!
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Déjà beaucoup de critique sur ce livre.

Vais y rajouter la mienne bien qu'elle ne soit pas à mon goût.

Livre dédicacé par l'auteur "Aux amis de l'adolescence que l'on garde toute sa vie".

L'histoire nous fait naviguer entre les années 1989 et 2016 sur la presqu'île de la Revellata en Corse.

Etés où le destin d'une famille va être complètement bouleverser par un accident de la route.

On suit pas à pas à travers le journal intime de Clotilde les évènements qui se sont joués à l'été 1989 et qui ont fait qu'elle se retrouve seule dans la vie.

A partir du Chapitre 53 le voile se lève peu à peu et les indices se bousculent de plus en plus pour aboutir à un Secret bien gardé jusque là.

Bussi a réussi à m'embarquer jusqu'au plongeon final !

(moche ma critique, mais ne ferais pas mieux aujourd'hui !)
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