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EAN : 9782266244381
448 pages
Pocket (26/04/2014)
  Existe en édition audio
3.8/5   3694 notes
Résumé :
Liane et Martial Bellion et leur fille Sofa
profitent des saveurs sucrées-salées et du
climat tropical de l’île de La Réunion. Des
vacances de rêve à n’en pas douter.
Ce couple en apparence idéal va pourtant
chavirer quand Liane disparaît
mystérieusement de sa chambre d’hôtel.
Enlèvement ? Fugue ? Meurtre ? D’abord
perplexe, la police soupçonne vite Martial
d’avoir assassiné son épouse. Paniqué mais
>Voir plus
Que lire après Ne lâche pas ma mainVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (497) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 3694 notes
En cette période De César , je tiens à remercier tout particulièrement Babélio ainsi que les Presses de la Cité pour l'envoi de ce roman dans le cadre de l'opération Masse Critique ! Comment ne pas avoir également une pensée particulièrement émue pour mes parents sans qui je ne serais pas là , aujourd'hui . Sans oublier , bien sûr , les opticiens Tutmetlédoidenloeil , les biscuits chocolatés à l'huile de palme Calorirabienquriraldernier ainsi que le marque-page Titanwatthephoque ! , et pas qu'un pneu , sans qui le plaisir de lecture eût été amoindri...

Première impression en découvrant la jaquette et le titre apposé , oups , ça fleure bon la guimauve . Prévoir le stock de mouchoirs en flanelle...
Deuxième et ultime impression en refermant l'objet susnommé , ouch , ne jamais se fier à la première nom de fichtre !

Cadre estival : la Réunion . Y a pire à priori . C'est également ce que pense la famille Bellion en villégiature . Bronzette , farniente , disparition maternelle subite , cherchez l'erreur ! Y aurait comme une vilaine rondelle de saucisson dans le ti'punch ! Un coupable tout désigné , Martial , l'époux éploré apeuré par l'opprobre qu'on ne saurait lui jeter . Refusant d'endosser le rôle peu envié d'épousopathe , il décide , accompagné de leur jeune fille Sofa , de prendre légitimement la fuite , déclenchant alors la plus trépidante chasse à l'homme que l'île ait jamais connu !

Bluffant ! Je découvre un Michel Bussi au style d'écriture enlevé et percutant donnant fortement l'envie , déjà , de se pencher sur ses précédents écrits !
Ses points forts , une intrigue parfaitement posée qui déroule son cortège de rebondissements dans un cadre magnifique , véritable partie prenante de ce jeu de cache-cache mortel ! Y incorporant judicieusement un patois local du plus bel effet , l'auteur immerge pleinement un lecteur déjà conquis . Usant d'un style incisif et nerveux , Bussi parvient à intriguer et maintenir une tension constante sans jamais tourner en rond , belle perf' , sur une île...
Des personnages consistants , mention spéciale à Aja et Christos , flics aussi pugnaces qu'attachants . Une course contre la montre magnifiquement orchestrée . Une cohérence indéniable . N'en jetez plus , la réussite est incontestable , le plaisir de lecture itou !

Ne Lâche Pas Ma Main : car pas de main , pas bouquin , pas de plaisir tout plein !
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On a vu souvent, rejaillir le feu
d'un ancien volcan qu'on trouvait trop vieux
J. Brel (1929-1978)

Désolé pour les p'tits cons qui pensent "oh Foutaises !"
N'ont qu'a d'mander aux gens du Piton de la Fournaise.

Je ne lâcherai's' pas ta main,
avec Hesse et Bussi, je reste un conditionnel,
pour applaudir sans remettre à demain
ton roman à l'accent circonstanciel

cette "secret scorie" du haut d' min terril,
valait bien un requin pour mon poisson d'Avril :-)


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Ce roman est le deuxième que je lis de Michel Bussi, et je ne suis pas prête de m'arrêter.
Ma première lecture de cet auteur a été " Un avion sans elle ", que j'ai beaucoup aimé. Celui-ci a un petit coté sucré, malgré que le thème central soit la disparition et le meurtre, le fait qu'il se déroule à la réunion, le rhum, la plage, le soleil, tout cela en fait un cocktail très addictif.
L'écriture est drôle juste ce qu'il faut, Michel Bussi, nous fait découvrir des personnages imparfaits et attachants mais qui connaissent leur boulot et savent mener une enquête. L'histoire se déroule sur un coin de l'île ou tous se connaissent, nous découvrons aussi, le côté plus méconnu et moins glamour de la vie insulaire: la prostitution, le drogue...

Donc un roman policier très bien ficelé, mais qui ne tombe pas dans le sanglant à outrance, une pincée d'humour et beaucoup de plaisir à la lecture.
Lien : http://livresque78.over-blog..
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Après les Îles Galápagos lors de ma lecture précédente, me voici désormais sur l'île de la Réunion. Je ne l'ai pas fait exprès mais voilà qui me change de toute cette grisaille et cette pluie qui me tombe sur la tête depuis quelques jours. Chaleur, soleil, plages de sable blanc, eau turquoise, farniente, marché aux épices, balades dans la nature, voilà qui ne serait pas pour me déplaire, bien que là je serais grandement gênée à cause du plan papangue déclenché : embouteillages, barrages de police, fouilles intempestives, nombreux hélicoptères, sans compter la présence d'un tueur en cavale sur l'île et qui, bien plus malin qu'on peut le croire, ne se laisse pas facilement appréhendé...

Enfin un tueur, encore qu'on peut se permettre de douter, quelque peu... Une femme a disparu, en laissant derrière elle pas mal de sang dans sa chambre d'hôtel. Son mari, d'abord coopératif, change totalement de comportement du jour au lendemain en prenant la fuite, avec sa fille de six ans... Tout l'accuse mais a-t-il vraiment tué sa femme ? Les flics, eux, en sont convaincus en tout cas. Sur ses traces et toujours avec un cran de retard, ils découvrent quelques cadavres ici et là, qu'il aurait semés sur son passage : un homme solitaire qui passe ses journées à regarder l'océan, une vieille dame aux cheveux bleus, une Cafrine qui élève seule ses cinq enfants...

Martial a-t-il tué sa femme ? Et les autres ? Fuit-il la police ou autre chose ? Voilà les questions que l'on se pose tout du long. Quand on connaît un minimum Michel Bussi, on se doute que ce n'est pas aussi simple, qu'avec lui les apparences sont toujours trompeuses et qu'il nous prépare quelque chose certes de tortueux mais efficace puisqu'on ne lâche pas, à défaut de la main de Sofa, le livre si facilement. J'ai été embarquée dans cette course-poursuite, cette chasse à l'homme haletante dès les premiers chapitres, qui m'a fait tourner en bourrique. En nous servant le coupable sur un plateau tout en disséminant constamment le doute, on pense tantôt Martial coupable de meurtres, tantôt au contraire victime d'une machination dont on ne voit pas les enjeux.

Michel Bussi, en alternant les points de vue des différents protagonistes (Martial, Sofa, Aja, Christos) nous permet de suivre cette chasse à l'homme sur plusieurs facettes. Nous sommes tantôt avec les fuyards (le père et sa fille), tantôt avec les forces de police. Les événements ne se déroulent que sur quelques jours. Chaque chapitre, plutôt court, se découpe en horaires précis. La lecture se veut aussi entraînante qu'elle est essouflante.

Et je ne parle pas de l'environnement réunionnais, judicieusement bien implantés où l'on découvre une île paradisiaque et touristique d'un côté et l'envers des décors de l'autre (chômage, délinquance, précarité). Nous visitons des sites de rêve au même titre que les "kartiés" grâce aux personnages issus de milieux aussi différents que leur couleur de peau (Gros Blanc, Malbar, Cafre, Zoreille, Zarabe). On parle local, on sirote du rhum Charette ou une Dodo au bwar, on fume du zamal, on danse sur un air de sega, on peut observer ici et là un margouillat, un endormi ou un tec-tec. L'ambiance typiquement créole est là, bien présente et on s'en délecte.

Et c'est dans ce décor et ces moeurs pittoresques qu'évoluent les personnages, au caractère bien trempé comme Aja ou bien plus énigmatique comme Martial. On hésite à vouloir s'en attacher quelques-uns et pour cause, on ne saura que dans les derniers chapitres qui sont pour de bon les méchants et les gentils.

"Ne lâche pas ma main" est loin d'être le premier roman de Michel Bussi que je lis, un auteur que j'aime beaucoup. Il est en revanche l'un des meilleurs que j'ai lus jusque-là. J'ai été tenue en haleine de bout en bout, grâce à son intrigue tortueuse et bien ficelée, ses personnages plutôt bien fouillés et ambigus, les décors et la vie locale réunionnais toujours bien dépeints, son dénouement à couper le souffle.

Un thriller efficace, abouti, haletant, aux airs de vacances pas si gâchées que ça (pour le lecteur tout du moins).
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La Réunion, ses lagons bleu turquoise, ses plages de rêve, ses hôtels de luxe, ses marchés colorés et son volcan qui ne dort que d'un oeil. La Réunion, un petit bout de France au milieu de l'océan indien, le paradis sur terre pour des touristes avides d'exotisme et de farniente. C'est ici que Martial et Liane Bellion passent quelques jours de vacances avec leur fille de 6 ans surnommée Sofa. Les jours s'écoulent entre bronzette et trempette dans la piscine jusqu'à cet après-midi affreux où Liane remonte dans la chambre d'hôtel pour ne plus réapparaître. Affolé Martial fait appeler la gendarmerie qui conclut dans un premier temps à une fugue. Puis les évènements se précipitent, les témoignages sont accablants pour Martial qui devient le principal suspect du capitaine Aja Purvi. Alors Martial fuit avec Sofa et la chasse à l'homme commence.

Eblouissant dans Nymphéas noirs, original dans Un avion sans elle, Michel Bussi est ici plus convenu dans le déroulement de son intrigue et les défauts s'accumulent. Après une présentation des personnages, arrive la course-poursuite et elle s'éternise jusqu'à la fin. Indices et fausses pistes sont cette fois un peu téléphonés, on sent les ficelles, on se laisse promener en sachant qu'on se fait avoir, tout cela manque de subtilité. Côté ambiance, on a parfois l'impression de lire un guide touristique sur la Réunion relevé de quelques appréciations sociologiques. Regardez comme la mer est belle, imaginez-vous escaladant le Piton de la Fournaise, comme ce serait bien de rouler cheveux au vent sur la route de la côte ou d'acheter une goyave fraîchement cueillie sur un marché traditionnel. Ecoutez le parler typique de l'île ! Voyez comme la population est métissée, colorée, mais vit en parfaite entente. Oh ! Mais ne vous laissez pas abuser par la carte postale ! Regardez la misère, la drogue, l'alcoolisme, les mères célibataires, les famille entières vivant des seules allocations...Bref, on a droit à un panorama,vaste mais artificiel, de tout ce qu'il faut savoir sur l'île. Les personnages ne sauvent pas l'affaire, les flics sont des caricatures, le couple Martial/Liane peu convaincant, la petite fille un peu trop mature dans ses réflexions. Bref, une déception inattendue.
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critiques presse (1)
Lhumanite
17 juin 2013
Si Ne lâche pas ma main passionne pour l’intrigue, le roman vaut aussi comme tableau de l’île et de ses habitants. Loin du « polar pour touristes », ses descriptions sonnent juste, ses analyses
sur La Réunion, son histoire, sont marquées au sceau d’une rigueur de géographe (son métier initial) ...
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Citations et extraits (128) Voir plus Ajouter une citation
— J'aimerais pas mourir con, Jean-Jacques, faudra qu'tu m'expliques le rapport entre le malheur de l'île et cette bouteille.

Christos garde les paupières closes, sans perdre une syllabe de la conversation. C'est l'heure où Jean-Jacques devient poète.

— Le rapport, c'est l'exploitation du genre humain, mon pauvre René. Alcool et asservissement des masses laborieuses. Esclaves, affranchis, pauvres blancs, tous amants de la maîtresse canne, des millions de litres de rhum de mélasse, quand le prestigieux rhum agricole vogue vers la métropole. Alcool à volonté pour les damnés de la terre, vodka pour les Polonais dans les mines, tafia pour les créoles dans les champs, l'alcool des pauvres qui brûle les neurones révolutionnaires.
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L'océan, c'est un truc de fous. Une fois, quand il était jeune, Rodin est entré dans un musée. Enfin, une sorte de musée. Dans le nord de la France, près de Paris, la maison d'un vieux qui regardait les reflets du soleil sur une mare toute la journée, même pas de vagues, juste des nénuphars. Dans un pays où il fait toujours froid en plus, où on touche le ciel dès qu'on se met debout. La seule fois où il a quitté l'île !

p15
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Il ne reste d'elle que des empreintes de pas mouillés sur le carrelage nickel. Les traces s'effacent déjà, comme si le carrelage froid avait aspiré le reste de la fille, les pieds en dernier. Une sorte de sable mouvant high-tech, pense bizarrement Eve-Marie. Elle soupire, seule dans l'immense couloir vitré.

p14
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Comment apprécier une taille de guêpe lorsque l'on a goûté au parfum d'une reine ? Imelda possède un corps de chocolat, double crème, à s'en empiffrer. Des formes qui débordent, floues, changeantes, un nuage de sensualité à pétrir de ses désirs.
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Quand le malheur vous touche, on refuse tous d'admettre qu'il n'y a aucun coupable à punir. Alors pour diminuer ses souffrances, on s'invente une vengeance.
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Vidéo de Michel Bussi
L'auteur normand à succès Michel Bussi présente son nouveau livre "Mon cœur a déménagé" sur BFM Normandie. Après plus 12 millions de livres vendus en France, l'auteur revient avec une 17ᵉ histoire située dans la ville de Rouen : Ophélie a grandi dans un environnement difficile et a dû se remettre du meurtre de sa mère à l'âge de sept ans. Aujourd'hui étudiante, elle décide de prendre sa revanche sur la vie. "L'écrivain décrit son livre comme un récit "de vengeance", un "roman sur l'enfance".
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