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3,87

sur 3362 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Petite question qui me turlupine de plus en plus, quel est le génie méconnu chargé de trouver les titres accrocheurs des romans de Bussi ?
Ne Lâche Pas Ma Main, Un Avion Sans Elle, N'oublier jamais , je sais pas vous mais perso, si je ne connaissais pas l'auteur, je le sentirai moyen.
Donc ami auvergnat fan absolu d'amour gloire et potée, si tu pouvais, ne serait-ce qu'une seule fois, torcher un titre qui donne vraiment envie, tu me surprendrais agréablement.
Point faible récurrent chez Bussi, les titres rose bonbon indigestes.
Points forts, tout le reste.

Yport, Normandie.
An de grâce de nos jours. 9H36, PM. Temp. Ext. 17° loi Carrez.

Comme tous les jours, ♫ il court il court le Jamal ♪♪. Objectif, se prouver qu'avec une prothèse de jambe en carbone, on peut participer à un ultra-trail.
Comme sa petite maman avait dû cumuler chat noir, passage sous échelle et bris de glace la veille de sa naissance, le garçon et la chance partagent rarement le même trottoir.
Preuve en est cette superbe inconnue suicidaire, sur la falaise, qu'il tentera de secourir en lui tendant vainement une délicate écharpe rouge certifiée 100 % pilou-pilou. La belle chuta, se tua, la fameuse écharpe retrouvée nouée autour du cou, problème. Et début des emmerdements de niveau stratosphérique pour ce poissard de compétition...

Jamal est d'origine nord-africaine, semble adorer les gamines pré-pubères qu'il croise à l'institut thérapeutique qui l'embauche. Pour attirer la sympathie de flics soupçonneux, y a mieux comme CV . Dans son malheur, deux témoins de la scène pourront facilement corroborer les faits. Je vous ai déjà parlé de son abonnement à baraka mag ?

On aime ou on déteste tant les rebondissement foisonnent. L'auteur tape fort dans la surenchère à tel point d'en oublier parfois le fil conducteur. Mais étonnamment, ce récit labyrinthique à la limite de la psychose fonctionne. Coupable ou innocent, la question restera posée jusqu'à l'ultime révélation ( de trop, tristement réglée en 3 coups de cuiller à moka ). L'écriture n'a rien d'exceptionnelle mais pour peu que l'on se laisse embarquer en faisant fi, un minimum, de toute vraisemblance scénaristique, l'histoire opère sans problème. Certains bouquins se méritent, d'autres se lisent tout seul. Bussi joue définitivement la carte de la littérature accessible un rien alambiquée mais le fait parfaitement. La trame vous harponne d'entrée de jeu pour ne cesser de surprendre au risque de frôler l'indigestion et c'est vraiment là que le bât blesse.
Au final, un bouquin lu rapidement, sans aucun décrochage de mâchoire à déplorer, c'est tout ce que je demande...

Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour cette petite parenthèse schizophrénique.
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Jamal Salaoui arrive à Yport en février 2014. Il loge dans un petit hôtel sympathique « la sirène » tenu par André. Il est venu en vacances ici pour s'entraîner à courir sur les falaises d'Etretat.
Ce jeune homme, dont l'enfance a été difficile est éducateur dans un établissement pour jeunes gens en difficulté.
Il est handicapé et malgré une prothèse de jambe, il est déterminé à s'entraîner à la course car il s'est lancé un défi : être le premier handicapé à participer à l'ultra trail du Mont-Blanc.
Alors qu'il est en train de courir, il aperçoit une écharpe rouge de marque Burberry (détail qui a son importance) accrochée aux branches et une jeune fille apeurée, la robe déchirée qui vient de se faire violer.
En tentant de l'aider, il lui lance l'écharpe mais la jeune fille saute dans le vide devant ses yeux.
Il descend en courant, et lorsqu'il arrive près du corps, il y a deux personnes, un homme et une femme âgée avec son chien. La jeune femme est morte, avec l'écharpe nouée autour du cou. Il appelle la police. Tout semble clair et les trois personnes seront convoquées comme témoin lors de l'enquête.
Cependant, c'est loin d'être aussi simple, car selon les résultats de l'enquête, la jeune femme serait morte par strangulation avec l'écharpe après avoir été violée comme on s'y attendait. Donc, Jamal va passer du statut de témoin à celui de possible meurtrier.
Il va donc être obligé de mener sa propre enquête car on apprend que dix ans plus tôt, dans la même région deux filles ont été violées et étranglées avec une écharpe rouge de marque Burberry aussi.
Jamal rencontre en sortant de sa déposition, une jeune femme qui recherche des galets dans la région pour un laboratoire. Ils deviennent proches et elle semble croire les propos de Jamal quand tout s'emballe…..



Ce que j'en pense :

J'avais lu beaucoup de critiques élogieuses sur Michel Bussi mais je n'avais encore lu aucun de ses livres, c'est pour cela que je me suis précipitée quand Babélio l'a proposé, j'en vais vraiment envie. Je remercie vivement mon site préféré et les éditions « Presse de la cité » de me l'avoir envoyé car j'ai fait la connaissance d'un auteur qui me plaît beaucoup.
Un thriller passionnant, où se laisse embarquer malgré soi. Jamal est un jeune homme intéressant, qui cherche à dépasser son handicap et s'est fixé des directions dans la vie. L'épisode où il raconte qu'un jour alors que sa mère a été convoqué parce qu'il avait commis un petit délit, et qu'elle est allé lui acheté une croix de shérif en plastique pour qu'il suive de droit chemin est savoureux. Ses cinq directions évoquent les branches de l'étoile.
C'est lui qui est le narrateur dans le livre, ce qui donne ainsi l'impression que tout va bien se terminer pour lui. Mais, les autres témoins ne donnent pas la même version que lui, donc il devient suspect. On sent les évènements s'emballer, la machination ou du moins le piège se mettre en place.
Jamal, personnage très attachant, tout comme Mona, aime bien plaisanter, modifier la réalité donc on ne sait pas s'il nous raconte des histoires ou s'il est vraiment victime de harcèlement. A force que le hasard retombe toujours du même côté, jamais du mien, j'en suis venu à imaginer la vie comme une sorte de gigantesque conspiration, uniquement composée de membres ayant prêté serment de se liguer contre moi. P 25
On a l'impression de flirter avec la folie tout au long de ce livre, tant la situation est parfois ubuesque, et ce d'autant plus que l'auteur nous interpelle tout au long du livre, nous prend à témoin souvent, on finit par avoir l'impression de faire partie de l'histoire.

On passe de rebondissements en rebondissements sans arrêt, l'auteur ne nous laisse pas une minute de répit. Et quand on croit que l'énigme est enfin résolue, il y a un nouvel élément qui pointe son nez.
Bref, ce livre est véritable « page turner » dont on n'arrive pas à s'extraire, et on en redemande sans cesse. La fin est géniale, car on ne la voit pas venir, alors qu'on aurait pu, si on avait été attentif à des tous petits détails, à des rapports de police insérés tout au long du roman.
De la belle ouvrage, comme on dit. Je me suis précipitée à la bibliothèque pour emprunter « un avion sans elle » et « les nymphéas noirs ». Hélas, liste d'attente… il faudra patienter, ce qui entretiendra le désir de les lire…
J'espère que vous éprouverez autant de plaisir que moi en le lisant, car l'auteur sait bien nous appâter, nous ferrer et nous entraîner dans son « délire ».

Lien : http://eveyeshe.canalblog.com/
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N'oublier jamais est le 2ème roman de Michel Bussi que je lis.
L'intrigue est bien présente, addictive, bien ficelée. Tellement bien ficelée qu'à la fin, je me suis presque perdue (cela m'était aussi arrivée avec Nymphéas Noirs). Un vrai sac de noeuds que l'auteur démèle dans les derniers pages.
Ai-je aimé ? Oui et non.
L'histoire est captivante, mais le déroulement final est tellement gros qu'on se perd presque, il faut se retenir aux pages du livre pour maintenir le cap de la lecture.
Alors oui, j'ai aimé, mais... mais je ne reviendrai pas tout de suite vers cet auteur.
Oui, mais à petite dose, de temps en temps...
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Michel Bussi est passé maître dans l'art de concocter des casse-têtes livresques, ce n'est pas un scoop.

Mais je dois dire que cette fois-ci l'auteur a fait fort. On se retrouve très vite avec un amoncellement de pièces de tailles diverses, totalement impossibles à imbriquer ! A ce stade, ce n'est plus un puzzle, c'est une équation avec tellement d'inconnues qu'on commence à se dire que, soit l'auteur est devenu fou et qu'il va s'écraser en bas de la falaise, soit il se moque ouvertement de notre trogne.

Que nenni ! Bussi retombe parfaitement sur ses deux pieds (pas comme son personnage principal, unijambiste…).

On avance (en ayant l'impression de reculer), on progresse (en ayant l'impression de perdre la boule) et on s'interroge (tout en se disant qu'on a trouvé l'explication facile à toute cette affaire).

Alors clarifions deux choses :

non, à mon sens, l'auteur n'en fait pas trop et jamais (malgré nos questionnements) on a l'impression de lâcher l'affaire. Il tient la barre et le cap en bon capitaine, et on lui fait une confiance aveugle.

non, il y a peu de chance que vous trouviez le vrai fin mot de l'histoire avant le mot « fin » de l'histoire.

Bon, admettons le, l'auteur utilise quelques facilités pour atteindre le bon port (ces résultats ADN qui tombent un peu trop vite, par exemple). Mais ces petites vaguelettes n'ont que peu de chance de faire chavirer un navire aussi bien ancré dans ses certitudes.

Un style simple et direct (écriture à la première personne oblige) pour 500 pages d'une intrigue sacrément maligne et diablement intelligente.

Michel Bussi prouve qu'on peut écrire un roman grand public, à la française, sans grande violence, accessible à tous, de facture classique, sans pour autant tomber dans tous les clichés.

Aux États-Unis, ils ont Harlan Coben et consorts qui souvent recyclent indéfiniment les mêmes recettes pour se retrouver à faire des ronds dans l'eau. En France, nous avons des auteurs comme Michel Bussi qui essayent de se réinventer et de ne pas tomber dans le copié / collé de leurs oeuvres précédentes.

Pari réussi haut la main, une fois de plus !

Merci à Babelio et aux Presses de la cité pour cette lecture.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Je démarre la lecture d'un livre de la même façon que je considère les gens : en sachant que nul n'est parfait, que chacun a ses qualités et ses défauts, et que cela ne m'empêche pas de les apprécier dans leur diversité.
Il y a des livres pour réfléchir, des livres pour se distraire, des livres pour apprendre, des livres pour rire, etc. Dans la catégorie "livre qui ne va pas user mes neurones et qui va me procurer quelques heures de pure détente", le dernier polar de Michel Bussi s'est avéré très bon.
Tout aussi énigmatique que le mystère de la chambre jaune, le point de départ m'a laissée perplexe : mais comment cela est-il possible ? Alors naturellement le besoin de savoir s'est imposé.
Michel Bussi sait bien promener son lecteur, j'avoue avoir suivi son récit avec une envie croissante de découvrir le fin mot de l'histoire. Enfin, pendant la majeure partie du livre, parce que j'ai trouvé la fin un peu trop mouvementée : quelques rebondissements, oui, mais là, il y en a un peu trop. Je me suis sentie comme une crêpe à force d'avoir été tournée et retournée dans tous les sens. En tout cas, l'auteur a concocté un scénario diabolique, les pages se tournent toutes seules, pour peu que l'on accepte de se laisser embarquer.
Certains aimeront, d'autres pas, et je suis certaine que ce livre ne laissera pas indifférent. En ce qui me concerne, Michel Bussi m'a tuer (bon, ça, c'est pour le titre... il faudra m'expliquer...). Une dernière petite remarque à part ce titre pas terrible : l'écharpe Burberry, le coupe-vent K-way, et bien d'autres marques citées que je n'ai pas relevées, c'est franchement lassant. La télévision, la radio, les journaux, les murs du métro nous abreuvent déjà suffisamment de publicités : pitié, épargnez-nous, pauvres lecteurs !
En conclusion : j'ai vraiment apprécié cette lecture. L'histoire bien sûr, mais aussi le décor : j'irais bien un jour me promener du côté d'Yport.
Cerise sur le gâteau, le fait d'avoir pu lire ce livre avant sa sortie a été un petit plaisir supplémentaire, j'en remercie Babelio et les Presses de la cité.
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On ne peut pas dire le contraire... Dès les premières pages, on est happé par l'histoire et plein d'empathie pour le héros principal, Jamal...
C'est typiquement du Michel Bussi. Un suspense qui vous empêche de refermer le livre avant que vos yeux se ferment !
Il y a beaucoup de rebondissements vers la fin. On croit que c'est fini, qu'on a la clef de l'énigme... et ce n'est pas le cas !
C'était un bon moment de lecture mais j'apprécie de moins en moins les rebondissements en chaîne !
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En plus d'avoir le physique du coupable idéal, Jamal Salaoui a le don pour se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Doit-on le croire lorsqu'il nous affirme qu'une jeune fille s'est suicidée sous ses yeux en se jetant de la falaise d'Yport, alors que le cadavre retrouvé porte des traces de viol et de strangulation ? Pourrait-il être le tueur ? Est-on en plein délire paranoïaque ?

Comme je le dis souvent, on attend toujours plus d'un auteur que l'on apprécie. Personnellement, avec Michel Bussi, j'en étais restée à la claque que je m'étais prise avec "Nymphéas Noirs". J'étais là, tendant la joue gauche, dans l'attente d'une nouvelle secousse. Et bien voilà : j'attends toujours... la barre était tellement élevée que j'avoue être un peu déçue avec ce nouveau roman.
Même si j'ai bien aimé sa construction , notamment avec les courriers échangés entre les deux brigades de gendarmerie, qui, dès le premier chapitre font monter le thermomètre du suspense très haut, j'ai trouvé l'intrigue totalement tarabiscotée. Certains éléments m'ont paru très simplistes, en particulier l'anagramme des noms que j'avais deviné et d'autres improbables, les courriers de Jamal qui lui parviennent, où qu'il soit et sans qu'il se pose trop de questions, sans parler du sperme voyageur. En résumé, une histoire plutôt tirée par les cheveux qui ne m'a pas transportée. Comme certains lecteurs ont dit, on se rapproche parfois de Levy ou de Musso, en particulier la fin.
J'attends avec impatience le prochain roman de Michel Bussi car je pense qu'il a juste été victime d'une baisse de régime et qu'il fera mieux la prochaine fois. 14/20
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Falaise de Yport, une jeune fille saute sous les yeux de Jamel Salaoui. La gendarmerie fait tout de suite le rapprochement avec une même affaire vieille de 10 ans. Même scénario, même écharpe rouge autour de cou de la victime.

Jamel Salaoui, handicapé, il lui manque une jambe. Il a une prothèse, ce qui ne l'empêche pas d'être très bon coureur. Jamel est automatiquement l'accusé par défaut. Mais le passé semble l'avoir rattrapé quelque peu. En effet, 10 ans auparavant, Morgan Avril et Myrtille Camus sont mortes à 1 mois d'intervalle. Ce qui trouble c'est que ces deux meurtres ont le même profile que celui qui vient de ce produire.
Encore plus étrange, quelqu'un lui envoie des lettres avec des coupures de presse des deux premiers meurtres. Mais quand Jamal commence à recouper toutes les infos dont il dispose, il va s'apercevoir que Morgan Avril a une ressemblance physique avec Myrtille Camus. Encore plus étrange, toutes les infos qu'il a correspondes : même lieu de naissance et jour de naissance, même école primaire, tout les relie comme s'il s'agissait de soeurs jumelle, sauf que 10ans les séparent et que c'est alors impossible. Jamal doit découvrir ce qui se passe, mais il est recherché et s'il veut en savoir plus il doit se cacher. Il va être aidé par Mona rencontrée par hasard à l'hôtel dans lequel il séjourne pour une semaine. D'ailleurs Jamal n'est jamais venu à Étêtât de sa vie avant cette semaine qu'il a gagné lors d'un jeux.
Mais Jamel va se confronter à son propre passé et il va devoir garder les pieds sur terre pour ne pas justement perdre pieds !!!

Un thriller qui se lit très très rapidement, les pages tournent, tournent sans que le lecteur se rende compte qu'il avant ce dans l'enquête... l'auteur Michel Bussi emporte le lecture dans un tourbillon de rebondissements plus étranges les uns que les autres.
J'ai adoré que Michel Bussi sème des indices au fil des pages, ce qui permet au lecteur d'enquêter comme Jamel...
Un thriller qui rend fou !!!
Un thriller digne d'un très bon épisode d'un « Expert » quelque chose...

Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur qui promet et je ne manquerai pas de lire les autres titres !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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La magie n'a pas opéré comme dans un avion sans aile, pas de manipulation mentale mais une lecture agréable et je n'en demande pas plus. Malgré un scénario invraisemblable, j'ai tourné les pages avec avidité, suivant la descente aux enfers de Jamal. Il est épatant ce Jamal avec sa poisse légendaire. Un boulot pas très agréable, un gros connard (pardon mais ça fait du bien) en guise de chef, une enfance dans une grande cité et une jambe en moins, allez hop, le grand jeu. Cela lui donne une sorte de résilience, grâce surtout à la course à pied, preuve qu'il est tenace et résistant malgré tout. Bon comme tout homme qui se respecte il va faire confiance à une femme pas très honnête mais très belle et qui joue de ses charmes (que c'est énervant… mais ça marche toujours ) et en dépit de ses doutes il va plonger le pauvre et il n'y en aura pas qu'une mais je n'en dit pas plus. Les personnages entourant Jamal ne sont pas très sympathiques, plutôt machiavéliques. La vérité des uns n'est pas la vérité des autres et il arrive que l'on puisse se tromper en la recherchant. Tout au long de ma lecture j'avais ce tube de Joe Cocker dans la tête, une coïncidence ?
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Jamal Salaoui court le long de la falaise d'Yport. Il interrompt son footing lorsqu'il aperçoit une écharpe rouge, il a l'intention de la ramasser, de la rapporter à son hôte. C'est là qu'il aperçoit une jeune femme au bord du précipice. Pour la sauver, il lui tend l'écharpe afin de la ramener vers lui, elle suit docilement, puis donne une secousse, s'élance dans le vide et tombe. Lorsque Jamal arrive en bas, son corps est écrasé sur la plage... et elle porte l'écharpe autour du cou !
Ça y est, je suis entrée dans l'arène, ce bout de tissu rouge agité sous mon nez m'a ferrée, et heureusement pour moi, Jamal Salaoui ne lâche rien tant qu'il n'a pas démêlé, à ses risques et périls, cette histoire embrouillée à souhait.

Je place Michel Bussi en digne héritier d'Agatha Christie et du formidable duo Boileau-Narcejac. En lisant leurs thrillers, je n'attends pas d'être convaincue par une histoire « crédible », mais j'ai envie d'être happée par le suspense, d'échafauder plein de théories, de suspecter à peu près tout le monde (ici, j'avais décidé de croire Jamal), de suivre les méandres de l'intrigue, d'être baladée et surprise... Il s'agit de défis mathématiques, logiques, d'illusions d'optique, de mirages bluffants et pas plus tirés par les cheveux que les ressorts d'épisodes de Colombo ou de ceux de grands romans policiers tels que

J'ai seulement trouvé la fin trop chargée en rebondissements.
Mais je me régale avec ce genre d'intrigues et retrouve cet auteur avec plaisir (mes préférés : 'Nymphéas noirs' et 'Maman a tort' - seule déception à ce jour : 'Ne lâche pas ma main').
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