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3,64

sur 1168 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pendant très longtemps, Michel Bussi a fait partie de mes écrivains favoris. Effet d'usure de ma part ou course à la rentabilité de la part de son éditeur ? Globalement, une fois sur deux, je trouve que ses productions ne sont pas à la hauteur. Mais où est donc passé l'auteur de "Nymphéas noirs" ou de "Gravé dans le sable" ?

Avec "Nouvelle Babel", Michel Bussi innove en entraînant son lecteur dans un roman d'anticipation. Ce n'est absolument pas ce qui m'a gênée. J'ai eu plaisir à découvrir ce que peut être une planète sans frontière. Mais malheureusement très rapidement, malgré mon envie très réelle celle-là de découvrir le monde, j'ai attrapé le tournis avec ces enchaînements de téléportations (et oui, voitures, avions et autres moyens de transports actuels sont rayés de la carte en 2097). Place à la téléportation (qui est assurément le mot le plus employé dans ce roman) et qui, je l'avoue, m'a fiché le tournis. J'ai éprouvé la même sensation quand, devant la télé, mon conjoint, télécommande en main, zappe d'une chaîne à l'autre sans me laisser le temps de visualiser le programme : quelle frustration ! Les personnages sont superficiels et tout particulièrement les personnages féminins : entre la fliquette au look d'héroïne de manga et l'institutrice nunuche, on ne sait qui choisir...
Bussi nous propose la vision d'un nouveau monde qui, au final, comporte aussi ses failles, mais l'intrigue qu'il bâtit autour de cette proposition est traitée de façon simplissime : ça sonne aussi creux qu'un film de série B. le style est du même niveau. Ce sont les mêmes défauts que j'ai rencontrés dans "Au soleil redouté" ou "J'ai dû rêver trop fort". J'accorde un 8/20 à ce qui est pour moi un roman "de gare" même si je n'ai absolument rien contre la SNCF...
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2097. L'humanité s'apprête à fêter le centenaire de la téléportation dans un lieu appelé la Nouvelle Babel, car depuis la Constitution de 2058, il n'y a plus qu'une seule terre, un seul peuple et une seule langue.
Alors quand des retraités sont assassines dans des circonstances mystérieuses, le président Galileo Nemrod demande à ses trois meilleurs policiers d'enquêter.
En parallèle, un journaliste indépendant Lilio de Castro enquête également pour chercher un scoop, aidé d'une institutrice, Cleophee, qu'il a rencontrée par hasard lors du plus grand match de foot de l'histoire.
Ces enquêtes parallèles mèneront les différents protagonistes autour du monde au gré des autres meurtres et par le biais de la téléportation, même si cette dernière va parfois montrer ses limites.

Je suis habituellement fan de Michel Bussi, mais je dois bien avouer que je n'ai pas trop aimé cette incursion dans le roman d'anticipation. J'ai trouvé son écriture un peu répétitive dans la description de ce monde sans frontières où règne la téléportation, il y a quelques bonnes trouvailles mais un peu noyées sous les poncifs.
Je me suis forcée à aller au bout du roman, espérant le twist final génial qui est la marque de fabrique de Michel Bussi, mais là aussi j'ai été déçue. La fin est correcte, mais pas exceptionnelle.
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Quand M.Bussi s'essaye à l'anticipation ... Beaucoup trop rocambolesque pour moi ! Dans sa folie, il va jusqu'au bout ... Tout est bien expliqué et tout peut paraître crédible ! Forcée d'admettre le talent de l'auteur 😉 mais ça ne marche pas avec moi 🙁 Je n'arrive pas à y croire et du coup je me perds dans un labyrinthe d'incompréhension ... Je me suis franchement ennuyée ! Forcément quand on y croit pas c'est long ^^ Je ne dirai pas que ce livre est ennuyeux, je dirai simplement que ce livre n'est pas pour moi !
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De loin le moins réussi des livres de Michel Bussi que j'ai pu lire. Il sort de ses habitudes polar-thriller-énigme pour s'essayer à l'anticipation... Mais ça ne marche pas. Rien ne va en fait.
(Ahlalala, ces dialogues entre personnages censés apporter du contexte, de l'info aux lecteurs sur des événements importants, c'est juste insupportable de ridicule.)

Sortir de sa zone de confort, c'est une idée à la con. Restez dans votre zone de confort et continuez à y être bien, à y faire ce que vous faites le mieux.
Ce conseil, mon conseil est en tout cas valable pour Michel Bussi.
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Bon, on va la faire courte…Le mythe de la Tour de Babel, revisité par Michel Bussi, ne m'a pas convaincue.

Michel Bussi change de registre en nous proposant un roman d'anticipation. Bon, ok, il en a déjà écrit pour les enfants. Ce n'est donc pas totalement nouveau pour lui.

2097, la Terre est un peu différente de celle que l'on connait. L'Humanité s'apprête à fêter le centenaire de la téléportation, qui a révolutionné les modes de vie. Exit les trains, avions, bateaux, vélos. Les humains peuvent aller où ils veulent quand ça leur chante. Envie d'aller faire un tour sur une plage des Caraïbes après le petit déj' ? Pas de problème. Grâce à un bracelet de téléportation, c'est possible en une pression sur un bouton. Pratique, non ? Perso, cela m'a bien fait rêver !!!

« Quand ils dépassèrent les quarante-trois couchers de soleil, à Tahai, devant les statues géantes de l'Ile de Pâques, ils s'embrassèrent. »

Le monde s'est transformé en monde des Bisounours. Réellement ! Plus de conflits, plus de guerre, plus de famine dans le Tiers-Monde (plus de Tiers-Monde non plus d'ailleurs…), plus de réchauffement climatique (la pluie tombe selon un programme bien précis et pour une durée définie à l'avance), la société est paisible, unifiée.

Sauf qu'un tueur va sévir. Comment arrêter un tueur dont on ignore l'identité et qui se téléporte au bout du monde une fois son meurtre commis ? Trois flics seront sur le coup. Et au milieu de cette joyeuse bande, un journaliste bien trop curieux à la recherche d'un scoop et une institutrice célibataire, arrivée là un peu comme un cheveu sur la soupe. Ils vont tous mettre le doigt dans un engrenage infernal qui les conduira au bout du monde et les poussera dans leurs derniers retranchements.

Si j'ai trouvé l'idée de départ très bonne, j'ai relevé trop d'inégalités dans le rythme. A certains moments, j'étais accrochée au bouquin, dévorant avidement les pages, et à d'autre, je papillonnais un coup sur Insta, un coup sur Facebook, entre deux paragraphes, et ça, c'est pas bon du tout ! Certaines réflexions auraient mérité d'être plus approfondies, je pense surtout aux droits des hommes, aux religions, ou encore aux dictatures.

Je n'ai réussi à m'attacher à aucun des personnages. Ils étaient vraiment trop caricaturés pour moi. Un flic noir baba cool, un flic blanc colérique, une fliquette coréenne belle « comme un manga », un journaliste aux dents tellement longue qu'elles rayent le parquet, un institutrice bouffée par sa mère…La cohérence du récit s'étiole au fur et à mesure…Exemple : le journaliste et l'institutrice parcourent une centaine de kilomètres à vélo en plein désert, sans eau, sans nourriture, et sachant que le journaliste n'avait jamais pédalé de sa vie…Un peu gros, non ? Quand je lis un roman, j'aime y croire, plonger dans le récit la tête la première sans me dire « Tiens, c'est bizarre, franchement, j'ai du mal à y croire ».

Et le pire de tout : Bussi, pour moi (et pour beaucoup de lecteurs, je pense), c'est LE TWIST FINAL, le truc qui vous scotche. Je le cherche encore….Nada, y a pas…J'ai eu l'impression de lire un roman écrit par quelqu'un d'autre. Je n'ai pas retrouvé le Bussi que j'appréciais tant dans « Les nymphéas noirs »….

Après, j'ai passé un moment de lecture correct dans ce monde utopique. Une lecture de vacances. Mais je n'en garderai pas un souvenir transcendant, c'est certain.

« Il avait commencé à lacer sa basket droite et lacerait la gauche dans la foulée, une fois dans la cordillère : se téléporter était devenu tellement mécanique qu'on pouvait commencer un geste à un endroit et l'achever une fois arrivé, presque sans se rendre compte qu'on avait changé de décor et parfois même traversé la terre entière. »

#NouvelleBabel #MichelBussi #LesPressesdelaCité
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Extrêmement déçue de ce nouveau Bussi. Pourtant l'idée est bonne très bonne même. Ce n'est pas le genre qu'écrit habituellement Bussi, là on flirte avec le fantastique. J'ai oscillé entre l'envie de connaître la fin qui reste une belle fin dystopique et l'ennui par moment.
En clair, je reste perplexe.
Serais-je passée à côté de quelque chose ?
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Je suis assez mitigée, cette histoire aurait pût être très intéressante, mais voilà.... Michel Bussi, nous fait voyager par téléportation, les personnages ne marchent plus ou très peu, ils se téléportent.... Étonnant. Je ne me suis pas attachée aux personnages, ils sont trop nombreux et sans charisme.... L'ennui s'installe.... On est très loin des "Nymphéas noirs" et "D'un avion sans elle"

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J'avoue avoir abandonné ce livre à peu près à la moitié, ce qui ne m'arrive vraiment vraiment jamais. Je n'abandonne jamais un livre habituellement, même si je subis un peu la lecture. Ici, je n'ai pas tellement eu le choix ! Impossible de continuer.

Cette lecture n'est pas horrible attention, simplement pas pour moi sans doute. J'ai trouvé l'intrigue bateau, les personnages pas spécialement profonds et un peu cliché, et il n'y a pas eu assez de suspense à mon goût pour que j'ai envie de continuer.

Qui plus est, de trop nombreuses scènes d'exposition gâchent l'immersion. Chaque personnage a dit au moins une fois quelque chose du genre "maintenant que l'humanité entière peut se téléporter ou elle veut quand elle veut [...]" pas très naturel pour une société supposée vivre la teleportation depuis X dizaines d'années non ?


Bref, une lecture pas pour moi, peut être que la chute est géniale mais je n'y arriverai sûrement jamais.
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Les livres de Michel Bussi sont comme un plaisir coupable, chaque année, je sais que je vais me laisser surprendre par LE twist final, chaque année je me doute que je ne retrouverai pas la surprise provoquée par les Nymphéas Noirs... et pourtant je les aime quand même, ces livres, et ils me font passer un bon moment.

Mais ici, la mayonnaise n'a pas pris.
L'idée de départ est pourtant bonne : dans un futur pas si lointain, l'humanité a enfin renié ses frontières et les traditions et langues propres à chaque pays pour ne faire qu'une.
Un seul peuple, une seule langue et une seule terre, que tous se partagent en se téléportant sous le contrôle de Pangaïa, un algorithme géant qui évite que les sites ne soient trop embouteillés.
Et donc, que diriez vous de déjeuner face au Kilimanjaro, de flâner à Paris avant de dîner à Venise et d'admirer 50 couchers de soleil ?
Ce monde pacifié se prépare à célébrer le centenaire de la téléportation en réunissant les 10 milliards d'habitants que compte cette Terre futuriste sur un seul site, la nouvelle Babel. Mais dans l'ombre, certains oeuvrent à redessiner les cartes et leurs frontières et un premier attentat est commis, puis un deuxième.
Interviennent alors un trio de policier, un journaliste, et une institutrice qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment.
Dès que ces personnages sont introduits, tout part en cacahuète. Ce ne sont pas des personnages de romans mais des caricatures de séries B : le flic blanc hargneux, le flic noir baba cool, la fliquette asiatique sexy (le terme "poupée coréenne" revenant à de nombreuses reprises dans le texte), le journaliste arriviste et l'institutrice... à quoi sert-elle, d'ailleurs ? A faire baver les mâles dans le roman ? A nous offrir des leçons d'histoire ? A alimenter une scène de sexe aussi mièvre qu'inutile ? A introduire les personnages secondaires, tout aussi caricaturaux, d'une mère acariâtre et d'un futur-mari béat d'amour ? Rien ne va dans cette distribution... Les personnages ont une psychologie de fromage blanc, c'est à pleurer, et leur dialogue en est le reflet. On a aussi droit à quelques beaux stéréotypes sur les allemands, les russes, etc.
Franchement, il n'y a rien à sauver, et c'est dommage pcq à notre époque de restriction des voyages pour cause de pandémie et de conflit entre la Russie et l'Ukraine, j'aimais beaucoup cette idée d'une terre unifiée avec tout ce que cette utopie peut aussi présenter comme limites, et notamment de réveiller les nationalismes. Je vais relire l'excellent Hyperion de Dan Simmons, tiens, ça me remontera le moral.
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Ma première rencontre avec Bussi a été pour le moins… déconcertante. Ne connaissant rien de l'auteur, à part son nom, je me suis laissée tentée, naïvement séduite par cette couverture colorée mystérieuse.

Malheureusement, ce premier saut dans l'univers de l'auteur n'a pas été un franc succès : Nouvelle Babel s'est révélée pour moi une lecture divertissante mais très moyenne.

J'ai apprécié l'idée de cette dystopie que Bussi a essayé de construire, on y trouve une variété d'éléments intéressants, une vision originale d'un futur pas si lointain. On se laisse porter par l'enquête, même si certains schémas sont assez simples, l'intrigue est, de mon point de vue, pas trop bâtie et le dénouement parvient quand même à nous surprendre un peu, bien que les ficelles manquent un peu de finesse.

Cependant, j'ai été lassée à la lecture du récit par les nombreuses lourdeurs (comparaison trop fréquente du monde futuriste VS l'ancien monde, les commentaires sur les "anciens" objets et transports malgré un futur pas si loin de notre monde actuel, …) et je déplore énormément le traitement des personnages féminins… souvent réduites à des descriptions sexistes, primaires, et dont on se demande l'intérêt du commentaire pour le récit. Réellement, sur ce point, je n'ai pas du tout compris l'utilité de ces passages, qui m'ont mises mal à l'aise, s'attarder sur une petite culotte, l'idée sous-jacente que les deux jeunes femmes de l'histoire ne vivent que par et pour les hommes et leur amour... et j'en pense.

Bref, pour conclure je n'ai pas été convaincue par ce roman, qui ne m'a pas transportée tant que ça dans le monde. À l'image de ce futur où tout va trop vite, je me suis sentie bousculée, les enchaînements d'action parfois trop rapides, bien que cela permette de bien cadencer l'histoire et faire monter le suspens, dans un sens.

Je ne suis pas sûre de redonner ma chance à l'auteur. Peut-être que le genre thriller futuriste n'est tout simplement pas son fort, mais ça ne me donne pas envie de pousser plus loin... pour l'instant.
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