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3,64

sur 1162 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Michel Bussi se frotte ici à l'anticipation, sans oublier, bien sûr l'enquête policière.
Nous sommes en 2098.
Un seul dirigeant, le Président, Galiléo Nemrod règne sur la Planète Terre.
Son mantra est : « Une seule Terre, un seul peuple, une seule langue ».
C'est une belle utopie, mais vraisemblablement pas partagée par tous, la lecture nous le prouvera.
Hélas, et cela m'arrive très rarement avec l'auteur, je suis déçue par ma lecture, même si l'idée de la téléportation me séduit. La fin manque, à mon humble avis, de ce twist qui a fait sa renommée.
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L'incursion de Michel Bussi dans la SF ne m'a pas franchement convaincu. Pourtant, je trouve l'idée (de la téléportation) plutôt originale et j'étais plutôt curieux de lire le genre d'intrigue que Bussi a développé autour de ce thème. Et c'est là, selon moi, que le bas blesse. En effet, j'ai trouvé l'intrigue plutôt faiblarde et je me suis plutôt ennuyé. Dans ses romans précédents, Bussi entretenait une dose de mystère et c'est ce mystère savamment entretenu qui fait le charme de ses romans. Dans Nouvel Babel, je n'ai pas retrouvé cela. Dommage.
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Mais que se passe-t-il ?
J'ai lu tous les romans de Michel Bussi, en dehors de la Licorne (j'ai essayé, promis), et j'ai le sentiment que plus on avance dans le temps, plus les histoires deviennent invraisemblables. Et aucun mot ne me semble plus pertinent pour décrire l'intégralité... de ce qui ne va plus.
Alors, il y a du positif, sinon je n'aurai pas lu ce roman à la vitesse de l'éclair ! Une excellente idée de départ, innovante, palpitante ; avec l'invention de la téléportation, tous les humains vivent sans frontière, sans culture si ce n'est la seule qui existe encore, sans diversité (mais c'est triste, dit ainsi!).
Un crime pour démarrer, des morts, démarrage d'une enquête. Un trio d'enquêteurs plutôt intéressants ; le beau gosse "grec" (si je pousse le bouchon, j'ajouterai ; le blanc hétéro BG), le colosse sénégalais (un peu plus cliché), la fasion victim coréenne à l'apparence de petite fille (toujours cliché). Malgré les clichés, ils seront finalement les personnages qui m'auront le plus touchée.
Mais le reste de la galerie ? Un méchant que j'ai vu venir dès le début, un journaliste et une institutrice qui ne servent à rien ; leur aventure certes intéressante aboutit sur le néant, zéro développement de personnage, ils finissent inconsistants au possible.
Quant à l'intrigue (ou les intrigues), dire que c'est tiré par les cheveux serait trop gentil à ce stade. Dans les premiers romans de Michel Bussi, j'appréciais la simplicité de problème de départ (un bébé survivant d'un crash d'avion, un meurtre inexpliqué à Giverny, un adolescent qui remet en question son identité, une femme qui voit son fils disparu en mer 10 ans plus tard et qui n'a pas vieilli, une mère de famille qui disparaît pendant les vacances, une veuve en quête de son amour perdu sur les plages de Normandie, etc.). Ici, on s'éloigne de la structure habituelle pour une multitude d'intrigues parallèles, aussi nombreuses que les personnages, et dont la résolution (mais comment l'auteur va-t-il réussir à lier tous ça ?!) est tout simplement... quasi improbable. Que le plan du grand architecte (=méchant) se réalise avec tous ces si, ça relève du miracle. Et encore, s'il n'y avait que ça... le roman fait exploser son quota d'invraisemblances : Un ultime cliché si naïf qui vient conclure une suite d'invraisemblances et c'est bien dommage. Nouvel Babel aurait pu être un chef d'oeuvre sans l'arc narratif autour de Cléo et Lilio, sans toutes ces facilités (voire utopie) scénaristiques, sans ces incohérences grosses comme Babel, sans cette fin digne des Bisounours.
J'espère retrouver dans les prochains livres tout le sel d'une intrigue maîtrisée (même si quelques invraisemblances, en petite quantité ça n'a pas d'importance) comme Michel Bussi m'en a donné l'habitude...


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Michel Bussi se lance dans le roman d'anticipation, doublé d'un polar gentillet et c'est plutôt réussi.
Son récit arrive sans problème à nous projeter (téléporter ?) dans son monde futuriste où les frontières sont abolies. le côté polar est plus conventionnel, pas trop de surprises, ça n'a twiste pas des masses.
On a affaire ici à un bon délassement. Ce n'est pas de la grande littérature, ni le meilleur Bussi mais on passe de bons moments lecture.
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Je retrouve l'auteur français sur un terrain sur lequel je ne l'attendais pas du tout, celui du roman d'anticipation. Ceux qui me lisent régulièrement savent que la science-fiction et moi ne sommes pas bons amis. Or, Michel Bussi nous plonge ici dans une utopie: une société universelle où la Terre est propriété de tous, où les Etats tels que nous les connaissons n'existent plus, les habitants n'étant plus Français, Brésiliens ou Américains mais Terriens, un monde où tous parlent la même langue. Les religions n'existent plus, toutes les décisions sont prisent de façon collégiale et la téléportation humaine est devenue le seul moyen de locomotion.

Malheureusement, on n'y croit pas trop tant ces changements se seraient produits à une vitesse vertigineuse.

Il y a bien une enquête policière qui fait suite à une tuerie qui a eu lieu sur l'atoll de Rupert, en Polynésie. Elle est en fait le point de départ d'une plus vaste opération, dans le contexte sensible de la grande fête du centenaire de la téléportation, la Nouvelle Babel.

Pour moi, la lecture de ce roman a été particulièrement laborieuse, avec un grand nombre d'arrêts, alors qu'habituellement je dévore littéralement les romans de Michel Bussi.

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Assez efficace, parfois des ficelles un peu évidentes.
Le concept de la téléportation généralisée (en ces temps de bilan carbone catastrophique) est amusant, et donne envie de broder à la suite de l'auteur sur les conséquences.
Le monde de demain présenté ici n'est que la facette la plus hédoniste du monde actuel : on devient des proies de plus en plus faciles pour les plus calculateurs d'entre nous.
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Michel Bussi est un peu sorti des sentiers battus avec ce livre qui se veut d'anticipation. Il nous emmène aux quatre coins du monde aux côtés de personnages en quête de liberté absolue et laisse parler son imagination débordante pour nous plonger au coeur d'une Terre dont les habitants ont métamorphosé le principe même de civilisation.

Une Constitution mondiale en 2058 vient tout redéfinir, où les Hommes vivent et comment ils vivent. Si ce nouveau mode de fonctionnement peut paraître idyllique lorsqu'on le découvre, peut-on changer profondément la nature humaine ? La dernière phrase du premier chapitre devrait vous mettre sur la voie : « L'instant suivant, aussi soudainement que la noix de coco dans sa gueule (celle du chien du personnage, ndlr), le crâne de Rupert explosa. »

Michel Bussi est sorti des sentiers battus mais il est resté fidèle au thriller. Sa passion pour la géographie se retrouve également dans Nouvelle Babel puisque l'on voyage à chaque chapitre. Malgré tout, je n'ai pas été transportée comme j'ai pu l'être dans la majorité de ses romans précédents. Je n'ai pas eu non plus cet effet twist caractéristique de l'auteur. Je reste sur une sensation mitigée après lecture et je le regrette. Je reconnais toutefois la force de l'imaginaire de l'auteur, sa capacité à créer un monde nouveau tout en conservant et en mettant en exergue les caractéristiques propres à l'être humain, ses qualités mais aussi ses plus terribles défauts.

Me concernant, de l'intrigue n'a pas découlé un suspense insoutenable. Même si les chapitres se lisent facilement grâce à une écriture fluide et agréable, j'ai pu parfois ressentir une impression de tourner en rond. de plus, je ne me suis pas attachée aux personnages car malgré les 500 pages du roman, je ne les ai pas forcément trouvé très fouillés. En bref, pour ma part, je trouve qu'il y a un manque d'équilibre entre le récit et son dénouement, et le développement des personnages. Si l'un aurait mérité d'être un peu plus concis, l'autre manquait d'affect.

L'idée est originale et plutôt bonne mais globalement je n'ai pas été happée par cette histoire. Michel Bussi est un auteur que j'apprécie beaucoup et son talent n'est plus à prouver, mais il n'empêche que parfois, certains romans me séduisent moins que d'autres. Ici, son audace n'a pas fonctionné sur moi mais elle fonctionnera peut-être sur vous. À découvrir !

Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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Dans ce roman policier, c'est finalement plus le monde sans frontière imaginé par l'auteur, où les êtres humains sont avant tout des Terriens et peuvent se déplacer partout, que je retiendrai, surtout quand on voit à quoi ressemble notre monde actuel. C'est un registre dans lequel je n'attendais pas l'auteur, qui imagine des histoires ancrées dans notre réalité, et c'est une agréable surprise. Après, l'intrigue policière est bien ficelée, oui, mais sans être non plus aussi prenante et haletante que dans d'autres de ses romans.
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Oubliez les autres romans de Michel Bussi, ceux avec un twist de fou, ici l'enquête est tout ce qu'il y a de plus banal, sauf bien sûr qu'elle se déroule à la fin du XXIème siècle, alors que le moyen de transport le plus sûr et le plus répandu sur Terre est devenu la téléportation, qu'il n'y a plus qu'une seule nation, qu'une seule langue et qu'une seule heure. Ce qui en fait un roman policier d'anticipation.
Tous les télédéplacements sont contrôlés par une sorte d'algorithme géant nommé Pangaïa. La question se pose alors, lorsque des retraités sont retrouvés morts sur leur île, de savoir comme le ou les tueurs ont réussi à arriver là soit sans téléportation, soit sans que Pangaïa ne l'enregistre. Trois flics sont sur le coup. Parallèlement, une jeune institutrice se laisse naïvement emmener par un beau journaliste aux dents longues qui veut en savoir plus sur ce que cache le gouvernement.
Je ne me suis attachée qu'à un personnage, très peu exploité malheureusement, et qui meurt en cours de route. Autant dire que j'ai trouvé ma lecture un peu fade, alors qu'il y avait matière à faire quelque chose de magnifique. Les personnages mièvres et peu crédibles m'ont gâché la lecture (l'instit' et la flic baby doll/fashion victim m'étaient insupportables), les relations entre les personnages se font beaucoup trop rapidement (alors OK je veux bien que dans un monde où on peut aller où on veut en un instant tout doit aller très vite, mais lier une forte amitié en un après-midi, ça me paraît incohérent), et la résolution de l'affaire n'est pas si époustouflante que ça.
J'ai eu l'impression que ce roman avait été écrit un peu en même temps que Code 612. Qui a tué le Petit Prince ? Car il y a quelques similitudes et des références au Petit Prince. J'attends le prochain roman de Bussi avec impatience pour retrouver son habileté à nous embobiner.
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La lecture de ce livre a été plutôt facile. L'écriture est simple avec pas mal d'actions. Les personnages sont aussi simples dans leur conception, peut être même trop. ça frise parfois le cliché sexiste et raciste et un peu trop dichotonomique les méchants contre les gentils. L'histoire est vite posée et les enjeux sont assez vite exposés, mais il y a comme un air de fade. L'auteur aurait pu aller bien plus en profondeur de son monde dystopique qu'il a imaginé et qui avait du fort potentiel. Au final, je n'ai pas bien compris le message qu'il voulait passer et j'ai trouvé le fin trop simple aussi et assez décevante. Bon je suis d'habitude une lectrice de grosse saga de sfff, ça doit influencer pas mal mon ressenti. Mais bon voilà si on veut lire un livre qui demande aucune concentration/réflexion, ça fait le travail.
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