Nymphéas noirs

J'ai commencé ce roman mi-août et je l'ai fini hier. Ainsi j'aurais mis un oeu plus de deux mois pour le lire, ce qui est plutôt rare chez moi. Pour un roman policier, j'ai trouvé que l'avancement de l'enquête était très longue. Plus j'avançais dans ce roman (plus de 400 pages), moins l'enquête avançait de manière significative. C'était vraiment très long.
Cependant, j'ai beaucoup aimé les liens entre les paragraphes d'un chapitre. On suit un personnage dans un endroit, le paragraphe suivant cible un autre personnage dans le même lieu. Cela faisait des chapitres hyper construits. de même, la description des lieux, des peintures étaient réalistes. On se croyait à Giverny (là où se déroule l'histoire).
La fin est surprenante, je ne m'y attendais pas du tout. Et après l'avoir lu, j'ai eu envie de relire quelques passages du début du roman, car le début apportait des éléments de réflexion qui n'ont eu leur réponse qu'au dénouement.
Malgré la construction efficace des chapitres et cette fin étonnante, je ne peux m'empêcher de rester sur le fait que j'ai trouvé le roman vraiment long.

Autre chose qui m'a déplu, mais je masque le texte (cela évoque le meurtrier) : quelle injustice !! le mec tue trois personnes (le garçon, le peintre et Morval) et il s'en sort ! On pourrait même dire qu'il a fait cinq victimes si on ajoute sa femme et Laurenç qui n'ont pas pu vivre leur amour. Cinq vies gâchées et le mec s'en sort et meurt dans un âge très respectable (environ 80 ans).
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