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4,19

sur 7759 notes
1er livre lu de Michel Bussi et je peux dire que ce ne sera pas le dernier. D'abord, j'adore la couverture de ses livres. Surtout ces nymphéas sur fond noir.

Ensuite, parce qu'il m'est très rare d'interrompre ma lecture pour faire des recherches sur son sujet. Et ici, ça me démangeait tellement ces peintures de Monet que je n'ai pu m'empêcher d'aller piocher dans les livres d'art de mon compagnon. Et ça, pour moi, c'est une réussite de me pousser aux découvertes. Et oui, je suis un peu paresseuse; je m'installe dans mon fauteuil avec mon bouquin et je n'en bouge plus.

Et bien sûr, pour l'histoire ! Un bon roman policier, avec des meurtres sans trop d'hémoglobine, une enquête qui tourne en rond pour notre plus grand bonheur, des surprises de taille, un déroulement et une fin surprenante.

Et ses personnages ! Un inspecteur dont la personnalité revisite l'archétype du policier triste, solitaire, mélancolique, taiseux ou bourru qu'on a l'habitude de rencontrer. Ici, humour, dérision et joie de vivre sont au rendez-vous. C'est quand même peu banal.
Et la petite Fanette, la belle Stéphanie, Bénavides, Paul, Amadou et même le mystérieux Vincent. Sans oublier Neptune !

Et bien sûre, les peintures de Claude Monet.
Pour moi, un parcours sans faute.

PS : Ici je m'adresse à vous, amis babéliotes, pour vous informer que durant 3-4 mois, je serais très sporadiquement présente sur ce merveilleux site, en raison d'un déménagement et emménagement. Ce n'est pas rien ! 27 ans de vie commune vers une nouvelle destination (bon, pas très loin. En fait tout près :) : Mais, trier, retrouver, redécouvrir des choses qu'on croyait perdues, renouveler, et se faire plaisir, ça va prendre tout mon temps! Mais je pense à vous ! Et sûr ! pour la rentrée littéraire, c'est reparti !!
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Bluffée je vous dis ! Je suis bluffée !

Voilà un roman policier sympathique qui se lit vite et nous entraîne dans le monde fleuri de Giverny.
J'ai préféré celui-ci à "un avion sans elle" même si je ne suis pas particulièrement friande des interventions d'un personnage auprès du lecteur. La complicité pour moi, n'a pas fonctionné, elle m'a même parfois agacée. Mais en dehors de ce petit ressenti personnel, il faut bien remarquer que Michel Bussi m'a bien baladée... Je me suis bien trompée et enlisée dans tous les indices qu'il a semés. Et je me suis régalée de toutes les anecdotes et connaissances distillées au sujet de Claude Monet et de son jardin givernois.

Un homme, ophtalmologue de son état, vient d'être assassiné à Giverny. Connu pour aimer l'argent, l'art et les femmes, on peut tout de suite se demander si ce n'est pas un règlement de compte orchestré soit pour détournement d'argent, soit par jalousie...
Et puis ces trois femmes, une fille, une jeune femme et une vieille, qui apparaissent régulièrement dans cette enquête, quel est leur lien avec ce crime ? C'est par petites touches que Michel Bussi vous mènera jusqu'à la conclusion de cette enquête et vous serez bien impressionné(e).

En plus de passer un bon moment de lecture, ce policier a aiguisé ma curiosité. Grâce à internet, je suis allée me promener dans Giverny et flâner dans le jardin de Monet. Et cerise sur le gâteau, la semaine prochaine mes pas me mèneront jusqu'au musée Marmottan. Que demander de plus à un roman...
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Quel talent, mais quel talent bon sang !

Oh pas le talent d'un grand ésthète de la langue, d'un écrivain au style qui marquera la postérité; mais celui tout aussi louable d'un romancier efficace ; très efficace.
Son écriture est fluide, facile, harmonieuse sans complication, sans vulgarité, sans médiocrité non plus.
Et ce qui constitue déjà un don, tient de la maestria pour ce qui est de la construction de l'histoire, du ficelage insoupçonnable et admirable.

C'est cela qui, à mon sens, fait de Michel Bussi est un écrivain original qui nous livre là un roman passionnant a la fois policier, biographique, historique mais aussi une réflexion sur la vieillesse.
Il a l'art de capter crescendo l'attention, de faire croire que…, de mener son lecteur où il veut, de lui faire se poser plein de questions, mais pas les bonnes. de faire que la lecture s'emballe et ne peut plus se retenir tant que les toutes dernières lignes ne sont pas dévorées.
Bussi nous entraîne, on s'en doute, autour de Monet, de Giverny. Il emmêle son intrigue à qui mieux-mieux de sorte qu'approchant de la fin, sentant qu'il ne reste plus qu'un petit fil qui dépasse de la pelotte, on se dit que l'orsque on va tirer dessus pour comprendre qui a fait quoi, et bien on ne va rien comprendre et qu'on va être obligé de reprendre les 450 pages précédentes parce que forcément quelque chose nous a echappé. Et puis non. Tout était là, simple, facile. Il nous manquait que quelques clefs que le bonhomme Bussi cachait malicieusement.On ne peut guère dire plus de l'histoire sans la divulgâcher.

Franchement, il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman avec une telle avidité et que je n'avais pas été épaté par la chute.

Quel talent bon sang, mais quel talent !
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L'intrigue est très bien on est bluffés à la fin mais je n'aime pas sa façon d'écrire. J'ai lu" un avion sans elle" qui ne m'a pas emballé et un autre dont je ne me souviens plus du titre.
j'ai du mal à apprécier son style d'écriture....J'essaierais peut-être d'en lire un autre mais "pas cher".
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Giverny : Un petit village tout simple, mais chargé d'histoire, d'art et de souvenirs, tout cela en raison du séjour de quelques peintres dont bien sûr Claude Monet, connus pour, entre autres ses représentations des jardins de Giverny et ses célèbres «Nymphéas».
On y découvre un jour un cadavre, celui de Jérôme Morval. Cela va amener sur place des policiers et tout un monde qui va évoluer au milieu des habitants qui apparemment ne demandaient rien.
Et au-delà de l'intrigue, c'est une ambiance que l'auteur va installer au fil des pages. Cette ambiance se met en place à travers les réflexions et comportements de trois femmes :
- Une institutrice jeune et belle dont un des inspecteurs va immédiatement s'éprendre, alors qu'elle est mariée avec un homme particulièrement jaloux. de plus, des photos sont envoyées aux policiers sur lesquelles elle apparaît en compagnie de la victime. Son mari devient un suspect idéal…
- Une petite fille de onze ans, Fanette, très douée pour la peinture, et qui rencontre régulièrement un Américain passionné également par la peinture et qui la guide et la fait progresser.
- Une femme âgée, qui voit tout, qui sait tout et qui observe ses contemporains depuis la tour qui domine son domaine.
Voilà de quoi, pour Michel Bussi de nous monter une histoire qui se révèle énigmatique jusqu'à la dernière page, avec peu de personnages, mais très étudiés, que l'on accompagne dans leur démarche sans savoir où ils vont vraiment, qu'il s'agisse des inspecteurs de police, des habitants, des trois femmes au coeur de l'histoire.

En tout cas voici un roman à la fois passionnant et érudit avec lequel on prend beaucoup de plaisir.
Michel Bussi a un don pour commencer des histoires dont on ne sait pas ( le sait-il lui-même au début ?) où elle nous conduiront.
Mais on y va sans hésitation.
Superbe roman.
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Quel bonheur, le temps d'un roman, de retourner à Giverny ! Monet y est omniprésent. Ses peintures, sa maison, ses étangs. On y apprend beaucoup de choses sur le peintre en tant qu'habitant et sur son oeuvre. De plus, il parle du Musée Marmottant que je ne me lasse pas de visiter. Meurtre à Giverny. Enquête. le tout observé par une vieille dame de derrière la fenêtre du donjon du moulin et qui semble tout savoir. Elle fait partie des trois rôles de femmes important dans l'histoire. La deuxième est la belle institutrice, la troisième une petite fille de 11 ans douée en peinture. Un moment je me suis demandée comment l'auteur allait ‘retomber sur ses pattes' Eh bien l'affaire est rondement bien menée. Beaucoup mieux et prenant que ‘Un avion sans elle'.
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Ce livre est mon préféré de Michel Bussi.

Bien que non féru d'art, j'ai adoré découvrir les tableaux de Monet et son village Giverny. Bussi à se talent pour nous faire voyager dans des décors paradisiaques qui donnent envie d'acheter un ticket de train ou de faire quelques heures de routes. J'ai eu ce sentiment aussi dans le temps est assassin.

Et alors dans ce Bussi, non mais quel dénouement de folie !! Je ne m'en suis toujours pas remise et pourtant j'ai lu ce bouquin, il y a déjà un moment. Ce livre vaudrait le coup d'être relu, pour essayer de piéger l'auteur, voir si il n'y a pas d'incohérences.

Bien sur il y a des passages où je me disais mais comment c'est possible, j'étais perdu, des personnages apparaissait et disparaissait du récit (par exemple j'avais l'impression que l'institutrice n'avait pas de Fanette dans sa classe...). Mais mon dieu, de là à imaginer un dénouement pareil ! Génial !

Merci monsieur Bussi pour ce roman, bien plus qu'excellent.
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— J'ai toujours confondu Monet et Manet… Lequel a épousé sa maîtresse ?
— Monet.
— C'est ça et Manet avait la syphilis.
— Ils peignaient aussi à l'occasion.
(Extrait de Ocean Eleven, dialogue entre Tess et Dany Ocean)

On m'avait dit, la première fois que je suis allée voter, que quel que soit mon choix, je serais bien baisée, même si certains partis baisaient mieux que d'autres (vous n'aurez pas de noms).

Pourtant, il n'y a pas que les politiciens qui nous la mettent bien profond, certains auteurs aussi sont des champions pour cela et je ne sais pas pourquoi, mais j'aime autant me faire avoir par un auteur que par un politicien.

Au rayon de ceux qui m'ont bien eu, on a bien entendu Agatha Christie, Lehane, Franck Thilliez, Minier, Commère (pour ne citer qu'eux) et là, Bussi vient d'entrer dans ce petit groupe fermé des auteurs qui ont su m'époustoufler, pour ne pas dire qu'ils m'ont baisé, car je n'ai rien vu venir.

Oh, ici, il y a bien un petit détail qui m'avait intrigué mais mon cerveau l'avait mis en sommeil, content de ne pas être pollué par ce genre de choses. Pourtant, c'était un indice crucial !

Direction Giverny, le village où a vécu Claude Monet, celui qui a épousé sa maitresse donc et qui a peint des tas de tableaux avec des nénuphars car il avait détourné un ru afin d'alimenter un bassin et y mettre des nénuphars. Paraît que ça faut une fortune, ces petits nénuphars peint sur toile.

Un meurtre a eu lieu dans ce village, quelqu'un a tué Jérôme Morval et la police enquête, ou piétine, on ne sait pas trop. En tout cas, j'ai apprécié les personnages des flics qu'étaient Laurenç et Benavidès, le flic maniaque qui fait des listes.

Dans ce roman choral, les flics ne sont pas les personnages principaux, nous avons aussi trois femmes, différentes, une gamine qui peint magnifiquement bien, une institutrice sexy comme un diable et une vieille dame qui a tout de l'acariâtre. Toutes les trois voudraient quitter Giverny mais une seule y parviendra tandis que les deux autres périront. Suspense, quand tu nous tiens.

L'ambiance est à la fois tendue et relax, dans ces pages, on se doute qu'il y a sous les eaux calme du bassin de Monet un truc sombre qui rôde, qui tue et qui tuera encore, on se doute que tout n'est pas magnifique dans ces décors idylliques visité par des touristes du monde entier, qu'il y a un secret caché quelque part, tapi dans les profondeurs des âmes tourmentées, mais avant le final, on ne sent rien venir.

Et là, bam, uppercut dans ta face de petit lecteur désabusé qui a tout lu, tout vu mais qui non, n'avait pas encore tout lu ! Ni tout vu.

J'en suis restée baba (au rhum) durant quelques minutes, mon cerveau pédalant misérablement dans la semoule pour tenter de voir où il avait foiré et pour remettre toutes les pièces dans le bon ordre. Mais alors ? Bon sang, mais c'est bien sûr ! Et puis peu après, quand une autre pièce est tombée, j'ai encore poussé des cris étranglés car une fois de plus, l'auteur venait de me surprendre.

Baisée j'avais été, et bien baisée. Je remercie l'auteur pour cela, d'ailleurs, c'est toujours meilleur, dans un polar, quand on est surprise. La seule chose que j'avais bien résolue, c'était le meurtre du vieux peintre, mon criminel était le bon. Mini holà pour moi.

Un roman aux ambiances joyeuses et sombres, avec des enquêteurs sérieux et un qui a tout d'un chien fou, avec de la sensualité, de la drague, de la jalousie, de la possession, des émotions, du mystère aussi épais qu'un brouillard londonien mais qui une fois levé, devient plus limpide qu'une eau claire.

J'avais vu mais pas observé.

Ma copinaute Bianca était dans le même brouillard que moi et je pense que de son côté, elle a été bien… surprise aussi !

PS : j'ai toujours un oeuf à peler avec le beau Olivier Norek, au sujet d'un chat et je pense que je vais en avoir un autre avec monsieur Bussi au sujet d'un chien !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ma critique sera fort simple... étant donné le nombre impressionnant déjà publiée !
Deuxième Bussi pour moi... et c'est un autre expérience de lecture très concluante. J'ai été captivé, du début à la fin... L'écriture de Bussi est simple et efficace qu'on tourne les pages sans s'en rendre compte. Et en plus, le cadre de l'histoire est juste magnifique... Giverny, Monet, l'art... Vraiment un très bon bouquin !
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Nymphéas noirs est le roman de Michel Bussi que j'ai préféré.
Tout y est: une intrigue extrêmement bien menée jusqu'à une fin absolument époustouflante, un cadre magique avec le Giverny de Claude Monet, des personnages attachants.
J'ai adoré ce livre, et petit clin d'oeil, c'est en pensant à lui que j'ai choisi ma photo sur Babelio!
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