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EAN : 9782258204737
456 pages
Presses de la Cité (02/03/2023)
3.97/5   983 notes
Résumé :
Habiter trois villes différentes ? Posséder trois identités reconnues ? Aimer trois femmes intensément ? Avoir trois vies par semaine.
Pour tirer les fils de ce nouveau suspense qui mêle les thèmes de l’exil, la vengeance, la multiplicité d’une vie… l’unique Michel Bussi.

Mystère autour du cadavre d’un homme nommé Renaud Duval, retrouvé près du belvédère des Quatre Fils Aymon, au cœur des Ardennes. Accident, suicide, assassinat… ? Stupéfaction ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (167) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 983 notes
Capitale mondiale des arts de la marionnette, Charleville-Mézières accueillera du samedi 16 au dimanche 24 septembre 2023 la 22e édition de son Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes qui profitera incontestablement de la promotion offerte par Michel Bussi qui pose l'intrigue de « Trois vies par semaine » au coeur de l'événement 2023.

C'est en effet le jeudi 14 septembre 2023 qu'un cadavre est découvert à Bogny-Sur-Meuse, au Belvédère des Quatre Fils Aymon. Dans la boite à gants d'une voiture, les gendarmes trouvent 3 permis de conduire au nom de trois conducteurs Renaud Duval, Pierre Rousseau et Hans Bernard. Trois permis avec la même photo d'identité ; trois hommes nés le 29 janvier 1977, le premier à Charleville, le second à Paris, le dernier à Mende.

Renaud est marié avec Agnès, Pierre est amoureux d'Eléa, Hans est en couple avec Vicky, maman d'une petite Lola, 5 ans. Trois femmes qui ne se connaissant pas, trois rivales qui unissent leurs forces pour comprendre comment l'impossible semble être devenu probable.

Une fois de plus le marionnettiste Michel Bussi tire les ficelles d'une machination extraordinaire. Une fois encore le géographe nous promène, cette fois ci des Ardennes à la Bohème avec détour par la Lozère. Une fois encore le romancier s'inspire d'un secret de famille et déroule une implacable vengeance ourdie dans les drames de l'histoire européenne.

Mourir sur Seine bouleversa it la cinquième armada rouennaise en 2008 et menaçait ses millions de visiteurs.

Trois vies par semaine annonce une 22e édition du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes perturbée en 2023 …

Ceci étant, pas de panique, la Capitaine Katel Marelle et la gendarmerie s'engagent pour notre sécurité, asseyons nous Place Ducale, commandons une bière fraiche (une Pilsen s'il vous plait) et patientons … Rimbaud ou Petrouchka vont apparaitre pour notre plus grand émerveillement.

Nota bene : La Pilsen accompagne délicieusement la « cacasse à cul nu » qu'un typographe facétieux (ou nul ?) grave « à cul nul » en page 143.

PS : Ma lecture de « Mourir sur Seine »
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Septembre 2023 : Renaud Duval est retrouvé mort en bas d'une falaise rocheuse.
La capitaine Katel Marelle se retrouve à la tête d'une affaire bien mystérieuse.
D'autres traces près de sa voiture amènent à penser qu''il ne s'agit pas d'un suicide.
Dans la voiture, trois permis de conduire de Renaud Duval, Pierre Rousseau, Hans Bernard nés tous trois le 29 janvier 1977 dans trois endroits de la France mais...les visages sont identiques.
Petit à petit, on penserait bien que cet homme avait trois vies différentes, une femme dans chaque endroit mais c'est bien plus fin. Michel Bussi est bien là.
On fait connaissance avec les trois femmes, la mère de Renaud Duval, décédée. Elle exerçait la profession de marionnettiste et fabriquait ses petits pantins très professionnellement.
J'ai beaucoup apprécié le suspense créé, la rapidité avec laquelle l'auteur changeait de chapitre et de narrateur.
Même s'il avait arrêté le chapitre sur un point de suspense, nul besoin d'attendre trop longtemps.
L'auteur nous promène dans l'ex-Tchécoslovaquie à Pilsen où une troupe de marionnettistes saltimbanques évolue.
Le récit est mené avec une main de maître.
De révélation en révélation, les mystères se découvrent et on se doit de rester attentifs car l'auteur tire de nombreuses ficelles tout comme ses marionnettistes.
La violence,la vengeance, la fuite, la peur, l'amour sont au rendez-vous.
Toutes ces qualités donnent un récit haletant, très structuré et de très grande qualité.
J'ai cru me perdre à la fin avec tous ces personnages qui réapparaissent mais non, pas de souci.
Tout se met en place.
À aucun moment, l'auteur ne fait traîner son écrit pour remplir des pages, je ne me suis jamais ennuyée.
J'ai retrouvé le Michel Bussi, grand écrivain que j'apprécie comme dans "Nymphéas noirs", "On la trouvait plutôt jolie" qui sont mes deux romans préférés. Je ne les ai pas tous lus, il faut le dire.
J'ajoute celui-ci sans hésiter.
Vous l'aurez compris, une très belle lecture qui me réconcilie avec le polar.
Je pense même que Michel Bussi pourrait avoir trouvé la policière qui deviendrait l'héroïne d'autres livres d'une série. Pourquoi pas ? Dans ce cas, je les lirai.

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J'aimais beaucoup les romans de Michel Bussi, mais dernièrement, je suis souvent déçue. J'étais curieuse de découvrir Trois vies par semaine, petit clin d'oeil a la chanson d'Indochine, et j'ai beau avoir fini ma lecture depuis plusieurs heures, je ne suis pas capable de dire si j'ai aimé ou pas.

Tout n'est pas négatif, il y a énormément de suspense, et une fois le livre commencé, on veut aller jusqu'à la fin et connaitre le dénouement. L'auteur nous entraine sur de nombreuses fausses pistes, et en tant que lecteur, on se pose énormément de questions. Renaud, Hans et Pierre sont intrigants, fascinants et leurs vies vraiment atypiques. Tant de points communs mais aussi tant de différences….

La fin est réussie, le retournement de situation est à la hauteur de nos attentes et l'on ne voit rien venir. La construction du récit est prenante avec des chapitres courts qui se succèdent d'autres personnages qui interviennent.

Cependant, il y a des choses qui m'ont fait rouler des yeux comme les personnages extrêmement caricaturaux notamment Katel qui est tellement agaçante, qui essaie de faire de l'humour mais qui ne fait rire personne ou Elea, qui m'a tapé sur les nerfs avec sa précieuse.

J'aime les connaissances de Michel Bussi a propos de la France, de ses regions et de son terroir mais parfois c'est trop, digne d'un guide de voyage ou encore la description des plats comme la Cacasse a cul nu…

Enfin certaines descriptions sont vraiment ridicules. Katel, une gendarme demande a Agnès de décrire son mari qui vient d'être retrouvé mort et voilà un exemple de réponse : « Renaud n'était pas vraiment beau, mais il possédait un charme bien à lui. Ses yeux étaient d'un gris particulier, on ne le distingue pas bien sur les photos. Gris crayon-à-papier. Très clair. Une mine entre le 4 H et le 3 H, pour être précise, souvent on en plaisantait. Des cheveux châtain clair, ou blond foncé, comme vous voulez. Et puis il avait cette façon de marcher, soit trop voûtée, soit trop raide, comme s'il ne pouvait régler sa colonne vertébrale que sur deux ou trois positions ». Sérieusement ? Ce n'est absolument pas crédible et sonne complètement faux.

Bref, par son suspense et son intrigue, Trois vies par semaine m'a conquise mais je ne conseillerais pas ce roman. J'ai failli abandonner ma lecture plusieurs fois tant c'etait laborieux mais j'ai reussi malgré tout a aller jusqu'au bout.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Mais où est passé le Michel Bussi de « Un avion sans ailes » et « les nymphéas noires » ?
Je viens de terminer « laborieusement » TROIS VIES PAR SEMAINE. Je suis bien ennuyée pour faire un retour, mon enthousiasme vis-à-vis de cet auteur que j'affectionne mais qui, cette semaine, viens de me décevoir, s'est ralenti.
Que dire de ce polar, le terme qui me vient est une histoire à dormir debout et une fin tirée par les cheveux !
Les nombreux retours parus ont parlé de l'histoire je suis entrée dedans sans mal , ses passages de l'un à l'autre pas trop de problème mais on alterne aussi l'histoire de MINA et celle de RENAUD avant sa mort, c'est lourd.
Ça fait beaucoup, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? C'est ce qu'a choisi Michel Bussi, il a fait compliqué.
Malgré tout ce que je dis de négatif ci-dessus, Michel Bussi conserve (heureusement) sa très belle et riche écriture, elle est fluide et invite le lecteur, même s'il subit des longueurs, à avoir envie de connaître la fin.
J'ai mis une semaine pour lire les 450 pages …. Pas besoin de commentaires supplémentaires ce temps pour lire un livre dévoile l'intérêt que je lui ai porté.
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Thriller dans la lignée de ce que produit habituellement M. Bussi. Comme il nous y a habitués depuis un certain temps, avec des hauts et des bas, il revisite, comme diraient nos chefs médiatiques, le ballet des lieux, des temps et ici des identités très bohèmes.
Rien de très original donc dans cette orchestration et ces rythmes aux changements rapides malgré des tableaux construits au millimètre près et qui laissent toujours un peu pantois (j'ai écrit pantois pas pantin) lorsque toute la machinerie est finalement dévoilée.
Il a choisi un scénario lui permettant de lever le rideau en douceur, par petites touches, ce qui rend le spectacle très prenant : pas question d'abandonner la scène en cours de route, fût-elle parcourue en roulotte sur les chemins exotiques de la regrettée Tchécoslovaquie (j'aimais bien le nom de ce pays disparu pour respecter les différents identités le composant).
Il nous balade comme des marionnettes et on cherche le dénouement possible, on en dévoile un pan, puis l'autre nous échappe, on est facilement emballé (là, c'est osé ! ) par la faconde de l'auteur et la fanfare des dernières révélations…
C'est néanmoins un roman, et il sacrifie beaucoup au réalisme. N'est-ce pas ce qu'on attend de ce genre ?
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critiques presse (5)
OuestFrance
24 avril 2023
Le talent de Bussi tient beaucoup à sa capacité à inventer des histoires à la construction complexe qui s’éclairent comme un ciel après l’orage.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
LeMonde
21 mars 2023
Le suspense fonctionne d’autant mieux que l’inquiétant et le ­rassurant sont, ici, des qualités réver­sibles. Les personnages féminins sont suffisamment typés pour qu’on ne les confonde pas et qu’on puisse choisir auquel s’identifier. Les méchants sont ­littéralement des monstres aux visages ­défigurés par un incendie.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
20 mars 2023
Le mort avait trois identités et menait autant d’existences parallèles. Renversant.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LesEchos
03 mars 2023
Conteur hors pair, l'ex-géographe normand s'en donne à coeur joie pour brouiller les pistes, croiser les récits, varier les points de vue et changer de décors. Comme toujours, son histoire est à la fois alambiquée et haletante, truffée de plaisantes références : des poèmes de Rimbaud aux réminiscences de la Tchécoslovaquie communiste.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LePoint
03 mars 2023
Nous voilà mordus par le nouveau roman de Bussi, Trois Vies par semaine, dans lequel l'enquêtrice, capitaine de police à Charleville-Mézières, va devoir remonter la piste de trois identités ; retrouver trois veuves pour annoncer trois fois la mort d'un seul homme à la vie manifestement… animée.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (70) Voir plus Ajouter une citation
Je m’appelle Mina. Je suis née en 1956, en Tchécoslovaquie, un pays qui n'existe plus. Un pays dont les plus jeunes doivent croire qu'il n'a jamais existé. Un pays au nom presque impossible à prononcer. Alors je préfère dire que je suis née en Bohême.
Je sais que ce noms fait rêver, en France.
C'est juste une question d'accent. La bohème que les Français aiment, celle des artistes et de l’insouciance, des mansardes de Paris et des poètes maudits, celle de Rimbaud et d'Aznavour, s'écrit avec un accent grave.
La mienne porte un chapeau. Bohême. Un couvercle. Un ciel de fer.
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- C'est toute la différence entre nous. Moi je n'aime personne, déformation professionnelle, alors que vous aimez tout le monde.
- J'ai quand même un peu de mal avec les grands-brûlés sans oreilles, osa Nanesse.
- Je n'en suis même pas certaine ! Votre vie, c'est de réparer les cœurs brisés, les gosses fêlés, les gueules cassées. Votre truc à vous pour être heureuse, c'est de vous nourrir de la souffrance des autres.
Nanesse allait se lever pour protester, mais Katel Marelle la retint d'un geste de la main.
- C'est un compliment, Agnès. Une vraie qualité. J'aurais adoré être comme vous. M'épanouir sur un tas de fumier. Avec toutes les saloperies que j'ai vues dans ma vie, je serais la plus heureuse de la terre.
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A douze ans, presque treize, Lola sortait à peine de l'âge de grâce, cette courte période, entre six et douze ans, où les filles ne sont que rire, curiosité et empathie pour tout ce qui les entoure, humains, peluches ou animaux. Ce moment magique avant que la vie ne les rattrape et qu'elles ne deviennent femmes.
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J'ai essayé les hommes, Agnès, plusieurs. Avec ou sans enfants. Expérimentés ou débutants. Je crois que je suis définitivement misandrique, ou misanthrope, ou misandre, enfin ce terme qui désigne les femmes qui n'aiment pas les hommes.

J’ai essayé les femmes aussi, je confirme, je suis tout autant misogyne.

Les chiens m'attirent moyen. Donc en ce moment je teste les chats. Je commence par un persan blanc, mais il me fait déjà chier. J'aurais dû en prendre un à l’essai, je me suis laissé attendrir comme une gamine par des vidéos de chatons. J'en ai encore pour au moins dix ans. Pfou...

Au moins un mec, quand c'est fini, on peut lui expliquer que c'est plus la peine qu'il revienne attendre sa gamelle.
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Ce fut au tour de Nanesse de paraître étonnée.

— Oui. Cuisiner m'a toujours apaisée. Aidée à penser. Être seule ou dix à table, ça change quoi ?

La capitaine reposa sa bière et mit son téléphone sur pause.

— Ça change quoi ? Moi j'ouvre une boîte, ou je décongèle un truc. Manger tout seul au bout de sa table, c'est déjà sinistre, alors si en plus faut se farcir chaque jour une recette sur Marmiton. C'est quoi, votre cacasse à cul nu ?

— Un plat ardennais, une fricassée de pommes de terre, cuites dans une cocotte en fonte.

— Et on est obligé de le cuisiner cul nu ? Même quand on est célibataire ?

Nanesse sourit, presque un petit filet de rire, le premier depuis deux jours.

— Non, cul nu, c'est parce que c'était le plat du pauvre, ça signifie sans viande, elle était trop chère, mais aujourd'hui on cuisine la cacasse culottée, c'est-à-dire avec des tranches de lard ou une saucisse fumée.
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00:10 DOA 01:50 Michel Bussi 03:23 Franck Thilliez 04:19 DOA 06:50 Michel Bussi
Ces interviews ont été réalisées durant Quais du Polar 2023.
Chez les Artisans de la Fiction, situés à Lyon, nous valorisons l'apprentissage artisanal des techniques d'écriture pour rendre nos élèves autonomes dans la concrétisation de leurs histoires. Nous nous concentrons sur les bases de la narration inspirées du creative writing anglophone. Nos ateliers d'écriture vous permettent de maîtriser la structure de l'intrigue, les principes de la fiction et la construction de personnages.
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