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Critique de MarianneL


«Le marais aux sorcières», texte de 1923 de cet auteur autrichien du tournant du XIXème siècle (1873-1924), a été traduit en français en 2009 grâce au Visage Vert, et s'accompagne ici du texte «La Louve blanche», extrait d'un roman de Friedrich de la Motte Fouqué (1812), et d'un essai de Michel Meurger «La Comtesse louve en ses paluds, Femmes fauves et marais fantastique en littérature», qui décrypte les symboles contenus dans cette nouvelle et donne envie d'explorer plus avant l'oeuvre de Paul Busson, ainsi que celle de l'auteur finnois Aino Kallas.

Dans «Le marais aux sorcières», par une nuit de tempête, un vieil homme, qu'on peut à tout instant soupçonner de démence, va nous conter l'histoire d'une femme fatale, évidemment dangereuse, dans une atmosphère de nature sauvage de forêts marécageuses, de tourbière, et de château désormais en ruines, très caractéristique du romantisme noir.

«Je montrai à la comtesse un vieil arbre repère qui marquait le territoire des laies, aujourd'hui quasiment disparues des environs, et contre lequel elles avaient coutume de s'étriller, mais elle ne me répondit pas. À un endroit, un grand duc plana en silence au-dessus de nos têtes et un cerf puissant détala près de nous en faisant craquer les branchages. Des trompettes de la mort jaunâtres et brun sombre formaient un cercle et, au beau milieu du rond de sorcières, gisait un faon qui avait été attaqué par un chat sauvage, comme je le constatai au premier coup d'oeil.
Ah ! Que voilà un bel endroit ! s'exclama la femme en s'agenouillant près du petit animal.»
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