AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782246108221
210 pages
Grasset (14/09/1994)
4.12/5   8 notes
Résumé :

Quel est ce génie du lieu, cette singulière attraction exercée par une ville sur l'esprit des hommes? Ces textes rassemblés en 1956 relèvent plus de la critique, de l'étude, que du récit de voyage. Cordoue, Istambul, Salonique, apparaissent comme des objets, des oeuvres collectives portant les empreintes d'un peuple, d'une histoire. En seconde partie, l'auteur tente de percer l'identité plurielle, mystérieuse, ... >Voir plus
Que lire après Le génie du lieu. [1]Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Michel Butor voyage et il nous donne ses impressions. Sur des lieux et sur les gens qu'il y a rencontre. Sur l'histoire des lieux et des populations. Et surtout les pensees que lui inspirent ces lieux et ces populations. Des fois sociologiques, des fois ethnologiques, mais surtout culturelles. Il reflechit a sa propre culture, francaise, europeenne, occidentale, judeo-chretienne, aux racines de cette culture, aux differentes influences qui l'ont marquee au fil des ages, il la compare a d'autres cultures qu'il decouvre en ces voyages, la pese et la juge a l'aune de ces nouvelles (pour lui) decouvertes.


En divers lieux il discerne les difficiles rencontres de cultures differentes, les chocs et les combats. C'est ainsi qu'a Cordoue il parle de la cathedrale que les chretiens eleverent en plein milieu de l'ancienne mosquee des Omeyades apres la “reconquista” comme d'un viol: “Il était impossible de la détruire sans que la ville se vidât de son orgueil, de sa substance. Il fallait la christianiser cette construction si évidemment, si profondément musulmane, la transpercer en son coeur d'une croix comme d'un poignard qui la fixe, la marquer, comme un galérien, de ce signe pour la réduire à l'obéissance, l'humilier, cette horizontalité, d'un choro vertical la dominant de toute son élévation”. Mais le pendant de ce viol, sa contrepartie exactement symetrique, il la trouve a Istanbul, ou les Ottomans ont affuble la basilique byzantine Sainte Sophie de quatre minarets pour dominer son dome. Quatre! La nous sommes face a un viol collectif! C'est de bonne guerre? En tous cas cela se fait partout. En Egypte il remarque qu'on s'est abondamment servi de pierres des pyramides et il note: “si de nombreuses mosquées du Caire sont construites avec des blocs de calcaire ou de granit qui proviennent des pyramides, ce n'est pas du tout seulement, comme on a l'habitude de le faire entendre, pour une raison de facilité, mais par une nécessité très directement religieuse. Il s'agissait d'essayer de bien affirmer sa victoire sur ce passé prestigieux, d'essayer de se délivrer de cette puissance que l'on était bien obligé de reconnaître et de subir, ce qui s'exprime admirablement dans le fait que la pierre du seuil du très beau et très sévère Khanqah du sultan Beïbars est une pierre antique gravée aux cartouches de Ramsès X, inscription bien visible que l'on foule donc, que l'on anathémise, chaque fois que l'on entre avant d'enlever ses chaussures”. La guerre des cultures a connu nombre de batailles architecturales, batailles qui ne sont gagnees que dans la tres courte duree. Car c'est toujours la mosquee qu'on visite aujourd'hui a Cordoue, le dome de l'Aya Sophia nargue toujours les minarets qui l'entourent et les pyramides ne se sont meme pas apercues qu'on leur a emprunte quelques pierres.


Il tourne en Mediterranee et s'emballe surtout pour les beautes cachees, pour les villes de deuxieme role. A Athenes il prefere Salonique “la brumeuse, la poussiéreuse, la boueuse, la provinciale”, ou “ce qui attend le voyageur attentif et patient, c'est, à travers tous les délabrements, l'épaisseur d'une ville qui n'a pas cessé d'être ville et ville frontière depuis sa fondation, à mi-chemin entre Athènes et Constantinople”. En Italie il neglige Rome pour s'emouvoir de Mantoue, “de la splendeur et de la désolation de cette ville un peu à l'écart des grandes voies”, et de Ferrare, ou “ce qu'il y a peut-être de plus émouvant dans cette ville, ce qui ne se découvrira qu'à son lecteur attentif et patient: le fait que l'ensemble des monuments anciens qui nous y attire, pour la plupart inachevés, et presque tous signés Biagio Rosetti, ce sont bien les ruines d'une cité, mais ruines d'une cité future qui n'eut jamais lieu, la prospérité de Ferrare la quittant sous la pression des autres états, son audace s'émoussant dans le tournant que prend alors l'esprit de l'Europe entière dans une autre direction que la sienne”. Et partout il cherche a approcher l'habitant, souvent etrange mais aussi souvent hospitalier. Comme au village de Mallia en Crete, ou il passe la Saint-Sylvestre.


Il consacre la plus importante partie du livre a l'Egypte, ou il est arrive comme cooperant, essayant d'enseigner le francais dans une petite ville de l'interieur, Minya (qu'il transcrit, selon la prononciation locale, Minieh). Il est completement desoriente: “j'ai vécu pendant tout mon séjour dans un état de dépaysement croissant se transformant bientôt en émerveillement sur le fond de l'ennui nostalgique, appréciant de mieux en mieux ce qu'il y avait de justesse permanente dans ce passage du deuxième livre d'Hérodote que j'avais traduit quelques années plus tôt en Sorbonne essayant de passer un certificat de grec: «les Egyptiens qui vivent sous un climat singulier, au bord d'un fleuve offrant un caractère différent de celui des autres fleuves, ont adopté aussi presque en toutes choses des moeurs et des coutumes à l'inverse des autres hommes »”. Il essaie au debut de fuir au Caire chaque fois qu'il en a l'occasion, mais bientot cette capitale lui apparait synthetique, abritant un melange non reussi de cultures, et il se laisse impregner par l'environnement ou il enseigne, une Egypte profonde, saturee de traditions pharaoniques accolees a la croyance islamique. A l'Islam, ainsi qu'a la chretienne Copte et meme au Judaisme des quelques juifs de la region “s'ajoutait donc la présence confusément mais très fortement sentie d'une autre religion plus ancienne, comme un fond noir et dangereux, mais hanté d'étranges lumières, et ceci, non seulement parce qu'il est effectivement possible d'établir qu'il y a une continuité entre des croyances et pratiques anciennes et une bonne partie des superstitions actuelles, mais parce que cette continuité était ressentie comme telle à cause de la persistance des monuments, sinon à Minieh même, du moins dans la région, et du rôle qu'ils jouaient dans la sorcellerie ou du moins avaient joué encore il y a quelques années”. Oserai-je dire qu'il subit une “modification"? En tous cas il avoue: “l'Égypte a été pour moi comme une seconde patrie, et c'est presque une seconde naissance qui a eu lieu pour moi dans ce ventre allongé suçant par sa bouche delta la Méditerranée et ses passages de civilisations, thésaurisant celles-ci et les amalgamant dans sa lente fermentation”.


Le livre fourmille d'observations (et peut-etre le terme de meditations convient mieux) sur l'art, sur la notion de culture et sur les differences et les connexions entre diverses cultures, sur l'histoire ou les histoires selon la position geographique du regard qui l'embrasse. Des observations ethnologiques, sociologiques. En fait des observations d'un esprit ouvert, curieux, profond.


Michel Butor n'etait pas qu'un grand romancier. C'etait un touche-a-tout. Un touche-a-tout de genie si je base cette assertion sur ce livre, le genie du lieu. le genie de Butor, certainement.
Commenter  J’apprécie          652
Vous aimez les voyages ?
Vous aimez la prose poétique ?
Alors, lisez et laissez vous emporter par le beau récit sur l'Egypte de Michel Butor : un plaisir savoureux.

Bon, je vais me lancer dans une critique plus approfondie de cet ouvrage puisque je m'aperçois qu'il y a peu de critiques et c'est vraiment dommage.
C'est un livre que j'ai adoré, savouré,caressé et que je relis avec amour et plaisir.

Butor est surtout connu pour son roman « la modification» mais c'est une fausse idée image que l'on a de lui, ce n'est pas un romancier.Ce livre n'est pas un roman, ce n'est pas vraiment un carnet de voyages ,ce n'est pas totalement un récit de voyages :c'est à la fois un voyage dans des villes différentes  mais aussi un voyage intérieur très poétique, très imagé, que a été rédigé bien après et sur des souvenirs de ces voyages. C'est une succession de textes courts "Quatre villes : Cordoue, Istanbul, Salonique, Delphes","En vuede... : Mallia, Mantoue, Ferrare"  et un texte plus long "Egypte".
Butor dit :«Pour moi la géographie, c'est un des genres littéraires.»
  le Génie du lieu fait partie d'un ensemble de 5 ouvrages, tous dédiés à des villes ou pays différents car pour Butor : «Un lieu, c'est une donnée tout à fait générale. C'est l'endroit où on se trouve. Où on se trouve soit même, ou bien l'endroit où se trouvent d'autres personnes. C'est toujours l'endroit où se trouvent des gens.»
L'écriture du récit est remarquable : des phrases amples, pas de point à la fin, de petits paragraphes très poétiques , un peu à la façon d'Apollinaire.

Je vais me consacrer à son récit sur l'Egypte, écrit un an après, alors qu'il vivait en Angleterre.
Jeune européen de trente ans venu directement de Paris, pour enseigner le français dans une province d'Egypte, appelé par Taha Hussein qui avait pris la décision de rendre l'enseignement du français obligatoire dans les écoles secondaires, Michel Butor vient donc en Egypte en 1950. Il cherchait une Egypte nouvelle différente de celle décrite par les romantiques.
C'est ce qu'il raconte dès le début de son livre.Il est nommé à Minieth en Haute Egypte et va rapidement fuir la capitale où les gens vivent en occidentaux « aveugles à l'Egypte."
Il se laisse envoûter par le lieu "j'ai vécu pendant tout mon séjour dans un état de dépaysement croissant se transformant bientôt en émerveillement ..." sans chercher le pittoresque ou le folklorique, Michel Butor a cherché « l'âme de l'Egypte ».
Le livre se termine par un désir formulé clairement : « Quand retournerai-je en Egypte ? ».
C'est vraiment somptueux.
Il restera marqué à jamais par ce pays qu'il nommera sa seconde patrie: "L'Egypte a été pour moi comme une seconde patrie, et c'est presque une seconde naissance qui a eu lieu pour moi dans ce ventre allongé.. .".

Je vous donne des liens qui vous permettront d'en apprendre un peu plus sur cet écrivain et qui n'ont aidé à écrire cette longue critique.:
URL : http://cybergeo.revues.org/9952
 URL : http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=864.
Commenter  J’apprécie          70
Si précaire, si douteux que soit le destin des livres en général, quels mots employer alors pour ceux des livres, tel le Génie du lieu de Michel Butor, qu'une trop grande hégémonie, peut-être, des sciences humaines, précipite désormais dans l'oubli : car, qu'il parle de société, c'est sans sociologie, des langues ou des vêtements, c'est par conjectures, toujours brillantes, qu'il s'étonne d'une ruine ou d'une sculpture, c'est encore sans cet alentour de références ou de notes de bas de page qu'on voit dans les études disciplinaires, de sorte que le seul titre que se reconnaît l'auteur, c'est celui d'enregistrer ce qui passe tout enregistrement, l'atmosphère, les regrets, le fond d'âme d'un lieu, cette énergie un peu, souvent retombante, assoupie ou meurtrie, des vieilles cités (Athènes, Ferrare) ou des pays bousculés par l'histoire (l'Egypte), - et n'est-ce pas le fait même de la littérature qu'en l'absence ou non d'information, il n'est que d'elle d'aller toucher tout le paysage enveloppé dans la moindre rue, le moindre objet, le moindre geste ?
Lien : https://une-phrase.blogspot...
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
[Une citation pour la Saint-Sylvestre, longue et belle, comme la fete que je souhaite a tous.]

C'ÉTAIT en Crète, le 31 décembre; j'avais pris le car tôt le matin à Héraklion pour me rendre à ce village de la côte nord [Mallia], tout en blancs cubes, entre la montagne couverte d'oliviers jusqu'à mi-pente, et les vergers se terminant à la mer.
J'avais photographié longuement les ruines de l'ancien palais minoen, ces bases rondes de colonnes autour de la cour, ces quelques marches, cette boule de pierre au milieu, tout cela mêlé de petites fleurs blanches et violettes; j'avais déjeuné dans un café au bord de la route, et j'étais retourné à l'arrêt du car pour l'attendre, bien avant l'heure à laquelle il devait passer.
Tout d'un coup je le vois qui vrombit dans la poussière sans ralentir, son toit tout chargé de sacs et de paniers. Avec les quelques mots de grec moderne que je savais et que j'ai oubliés depuis, les entremêlant de diverses bribes en d'autres langues que mes interlocuteurs pouvaient avoir entendu parler, je demande ce qui arrive, s'il y en aura encore un autre dans l'après-midi pour me ramener à la capitale de l'île. On me répond que cette voiture étant sans doute déjà trop pleine, elle ne pouvait prendre de nouveaux passagers, que sans doute la seconde allait suivre. Je me rassieds; ainsi passe une heure.
On m'explique qu'il n'y a plus d'espoir pour ce jour-là, que c'est la Saint-Sylvestre veille de fête, que le service est désorganisé jusqu'au lendemain.
Il n'est pas question de rentrer à pied: la ville est à trente-cinq kilomètres. Le jour baisse; le blanc des maisons devient bleu.
Des jeunes gens vont chercher dans sa maison, l'une des principales, un homme assez gras, déjà assez vieux, qui est allé en Europe, comme on dit en Grèce, et qui paraît-il parle anglais. Nous avons beaucoup de mal à nous comprendre; il s'agit de savoir où l'on va me coucher.
C'est alors que les choses devinrent merveilleuses.
L'homme chez qui j'avais mangé, vers une heure, mon pain, mon mouton, mes olives, avait un fils à l'esprit aventureux qui avait imaginé d'installer dans le premier étage de sa maison des chambres à louer en vue du printemps et l'été prochain; la première était prête et propre.
Je suis parti avec lui sur le chemin, et il m'a fait les honneurs de son verger dans le crépuscule, me faisant goûter à toutes les races d'oranges qu'il y cultivait, tandis que la roue de l'éolienne au-dessus de nos têtes ronflait doucement pompant l'eau claire.
A la tombée de la nuit, nous sommes descendus dans sa salle à manger souterraine où il m'a fait dîner avec sa femme et ses deux filles qui avaient à peu près six et sept ans (j'étais en face de l'entrée, je voyais les marches frappées par la lune, et je me souviens très confusément qu'il y avait une grande cruche, ou une figure dans les pierres, je ne sais plus, qui me regardait comme une énorme chouette immobile), puis, comme c'était veille de fête, la dernière nuit de l'année, nous avons joué pendant plusieurs heures, presque sans une parole naturellement, à part les quelques très simples, très vite apprises, nécessaires à ce jeu-là, avec un toton à six faces, misant des fèves, et ce n'est que lorsque les paupières des enfants ont commencé à ne plus tenir ouvertes malgré leur excitation devant l'étranger, devant cette soirée à l'ordonnance inhabituelle, qu'il a pris une lampe à pétrole et qu'il m'a fait monter par l'escalier extérieur craquant jusqu'à la chambre neuve et très froide dont je n'ai pas réussi à fermer les fenêtres.
J'ai ouvert les volets à l'aube; au-dessous de moi les feuilles des orangers tremblaient dans le vent; la mer grise bruissait au loin.
Il y avait dans l'église un bel iconostase en bois doré; je n'avais plus de pellicule pour photographier le village; à la fin de la matinée j'ai repris le car pour Héraklion qui est passé à l'heure prévue, conservant dans ma mémoire comme un talisman l'hospitalité de Mallia.
Commenter  J’apprécie          277
citations extraites d'un entretien avec Butor:

Il y a évidemment un auteur qui a été essentiel pour moi c’est Jules Verne. J’ai été passionné par la lecture de Jules Verne, et il m’a beaucoup promené. C’est ça qu’il voulait faire, c’est un auteur pédagogique. Il voulait apprendre aux écoliers à aimer ce qu’on leur enseignait. Et il y avait un gros manque à cette époque-là et évidemment il a énormément fait découvrir la terre aux élèves des internats. Alors moi je fais partie de ces élèves et je dois beaucoup à Jules Verne. Il a été mon grand professeur de géographie. Mais après ça, j’en ai eu beaucoup d’autres.

Il y a un certain nombre de voyages qui ont été décisifs dont le voyage en Egypte
il y a eu mon premier long voyage, mon premier long séjour seul à l’étranger. C’était le voyage en Egypte. Ca a été pour moi décisif. J’ai appris à vivre un peu seul, toujours avec beaucoup de difficultés je dois dire. Le pays m’a passionné. 

Evidemment, ce qui m’intéressait le plus, c’était la géographie humaine, le cadre de la sociologie, ça, ça me passionnait. Et je suis toujours passionné par ça aujourd’hui, ça n’a pas arrêté.
Commenter  J’apprécie          30
Comme nous venions de quitter la nécropole de Deir el- Medineh, sur le sentier, un paysan égyptien, grand avec une longue robe bleue presque noire, nous a arrêtés, nous a salués, moi spécialement, avec un air de grande joie. Je ne comprenais absolument pas ce qu’il me disait, ce qu’il me voulait, la raison de son attitude, lorsque soudain j’ai reconnu parmi ses paroles ces quatre syllabes : André-Lebon. C’était le nom du bateau pris à Marseille, sept mois auparavant.
Parlant deux langues différentes, les deux voyageurs purent échanger par un autre moyen : les images ont détruit le barrage de la langue, et ils ont partagé le souvenir de l’obélisque de la place de la Concorde – « dont nous avions bien entendu dire qu’il était un obélisque de Louqsor, formule dont nous ne commencions qu’à présent à percevoir le sens et les implications.
Commenter  J’apprécie          20
Il faut entendre le singulier pouvoir qu’exerce une ville ou un site sur l’esprit de ses habitants ou de ses visiteurs.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Michel Butor (52) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Butor
L'éditeur et écrivain Matthieu Corpataux a répondu au décalé et intimiste Questionnaire de Trousp, autant inspiré par celui de Proust que des questions de Bernard Pivot. Site Internet: https://trousp.ch/
0:00 Introduction 0:20 Si vous pouviez résoudre un problème dans le monde, lequel choisiriez-vous? 0:51 Qu'est-ce qui te rend heureux? 1:15 Pour quelle raison un poète aujourd'hui ne peut plus passer pour un oracle? 1:58 Que pensez-vous de cette citation de Michel Butor? «Les poètes, ce sont des gens qui travaillent sur les mots, qui les maintiennent en vie alors que les mots dans la vie quotidienne, dans la conversation quotidienne s'endorment, se sclérosent.» 2:57 Quel métier n'auriez-vous pas aimé exercer? 3:32 Poésie et musique font-elle toujours bon ménage? 4:34 Si votre maison brûlait, que sauveriez-vous en premier? 5:20 Avec quel écrivain décédé, ressuscité pour une soirée, aimeriez-vous boire une bière ou une autre boisson au coin de feu? 5:56 Quelle qualité préférez-vous chez chez l'homme... et chez la femme? 6:09 de tous les lieux que vous avez fréquentés, seul le jardin d'Emma mérite-t-il d'être sauvé? 6:50 Remerciements
Trousp est une chaîne Youtube dédiée à la littérature suisse. #roman #poésie #écrivain #jardin #emma
+ Lire la suite
autres livres classés : delphesVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (32) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
598 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}