Le Désert des Tartares

Jeune soldat fraîchement muté à son premier poste, Giovanni Drogo arrive, plein d'ambitions, au fort Bastiani, dernier bastion avant les plaines du Nord où sont supposés vivre les Tartares. Bien qu'il ne souhaite pas rester, le paysage mystérieux par-delà les frontières le retient. Et le temps passe, cela fait quatre ans qu'il est là, et aucun ennemi à l'horizon...

On nous annonce un chef-d'oeuvre de la littérature italienne. Non pas que ce livre soit un mensonge, mais je n'y ai pas trouvé l'extase littéraire non plus. le principe même de l'histoire est qu'il ne se passe rien. le temps qui passe et s'enfuit sans qu'on le voie vraiment détient le rôle principal. La frustration de Drogo se communique au lecteur qui, comme lui, n'assistera pas à la guerre tant attendue et mythifiée. Au-delà de la frustration, c'est quand même la sensation de perte de temps qui prend le dessus à la fin de la lecture. D'un côté l'on pourrait se dire que nous avons perdu notre temps à lire une histoire dans laquelle rien ne se passe, d'un autre on argumenterait qu'au contraire le lecteur a fait la même expérience que les personnages coincés au fort et que c'est là une expérience de lecture tout à fait particulière. Soit. Mais au final, que nous reste-t-il à part cette morale finale comme quoi nous ne faisons tous en fait qu'attendre la mort en occupant comme on peut la vie ? Voilà en conclusion une histoire assez triste et amère sur la vie.
Je me suis en revanche retrouvée dans l'histoire de Drogo qui attend son moment de gloire pendant trente ans pour finalement se voir écarté au dernier moment et voir la jeune génération prendre sa place. Drogo, représentant d'une génération sacrifiée, qui ne sert à rien et dont on ne sait quoi faire, et qui est là pour boucher les trous en attendant la suivante. Moi qui ai obtenu mon diplôme à peine deux mois avant la crise qui sévit encore aujourd'hui, je fais partie de cette génération qui bouche les trous et ne trouve pas de travail fixe, jusqu'à ce que les nouveaux arrivent.Je fais partie des 25-30 ans dont aucun programme gouvernemental ne s'occupe, eux qui parlent toujours des 18-25 ans.
Oui, triste constat que cette lecture.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..

Ce livre est unanimement reconnu comme un chef d'oeuvre. Personnellement, j'attendais vraiment autre chose. Même en connaissant le thème, je pensais que ce roman d'une attente vaine, donnerait à celle-ci une autre dimension. Je l'ai trouvé extrêmement ennuyeux.

Un jeune militaire Giovanni Drogo rejoint le fort mythique, le fort Bastiani à la limite du désert des Tartares.
S'ensuit une attente pleine de rêveries, d'immobilité et de pensées.
Par deux fois, il aura des permissions mais qui ne lui apporteront guère de réconfort.
Je n'ai pas réussi à lire ce livre en entier, pour moi trop long, sans actions dont je n'ai pas saisi l'essence probablement.
Réconciliée toutefois avec ce livre par l'écoute du podcast de France Inter « ça peut pas faire de mal », j'ai eu plaisir à écouter la lecture par extraits de Guillaume Gallienne, entrecoupée de chansons et d'extraits du film.

Quelle déception! J'ai lu par le passé des nouvelles de Buzzati lesquelles m'avait touché par la variété des sujets et la vigueur du style. "Le désert des Tartares", quel ennui!
C'est un roman allégorique où tous les éléments mis en valeur ont une signification. le fort, le temps, la sentinelle, la route, la plaine, le désert. C'est un roman qui s'inscrit dans une époque durant laquelle il est de bon ton d'imaginer des lieux et des temps sans rapport avec la réalité sans pour autant écrire un conte. 20 ans plus tard, "le rivage des Syrtes" va s'inscrire dans ce sillage. Ce type de récit doit être empli d'aventure comme chez Tolkien en sorte de ne pas sombrer dans le farfelu ennuyeux et pédant. Il y a du pédant chez Buzzati à vouloir donner de la signification à l'insignifiant, à vouloir rendre palpitant un temps morne qui s'écoule sans rebond, sans aventure hormis la découverte à travers les discussions des officiers de la supercherie de l'affectation et de leurs propos mensongers. Et il y a de l'ennui à décrire toujours les mêmes situations sans prendre la peine comme chez Proust à se livrer à une profonde introspection.

J'ai lu le K de Dino Buzzati, une super nouvelle. Alors après avoir vu plusieurs fois glorifié ce livre comme étant le chef-d'oeuvre de l'auteur, je me suis dit que ça valait le coup. Avec en plus la réputation d'un livre où il ne se passe rien et cette aura dont il jouissait allègrement, ce fut suffisant pour mon égayer une certaine excitation chez ma glorieuse personne (j'aime les livres où il ne se passe rien).

Mais pour le coup il ne se passe vraiment rien. Ah si, le soleil brille par-dessus les montagnes, les sentinelles s'endorment le long des murailles silencieuses et blablabla. Et le temps passe. Ah ça on est prévenu dès le départ !

Car le pitch : l'attente. Et là on est servi. le narrateur attend, s'ennuie, et c'est là peut-être le génie de l'oeuvre : on s'emmerde autant que lui.

Alors oui, il y a certes un certain mysticisme et un peu de mystérieux propre à la philosophie de la condition humaine, et nos plus fins analystes pourront en tirer une pléthore de métaphores sur la vie aussi variées que douteuses. Je n'en retire moi-même qu'un profond ennui. J'ai trouvé l'écriture (ou la traduction) désagréable : une folie furieuse de virgules empilées dans des phrases à rallonge et des parenthèses superflues écrasant à la figure du lecteur toute évidente déduction.

Tout cela n'est sûrement pas mauvais mais je suis complètement passé à côté. J'ai l'impression que le K résume en seulement quelques pages ce qui est rabâché dans ce roman ; et c'était là la force de cette nouvelle.

Enfin, heureusement que le Désert des Tartares ne fait que 260 pages.

Lien : https://www.instagram.com/is..

Un classique qui m'avait jusque là échappé mais que ne suis pas sûre d'avoir apprécié à sa juste valeur. Certes l'écriture est superbe mais la narration est lente, les longues pages descriptives d'un néant qui se répète sont parfois tout aussi longue pour le lecteur. Tout l'intérêt du livre réside dans le choix ou le non choix de ce drôle de héro qui à force de se draper dans sa fierté n'a plus qu'un seul combat a mener celui de la mort, mais là encore il ira la fleur au fusil prêt a en découdre avec la seule chose qui lui arrive dans une vie d'attente.

On met facilement "Le désert des Tatares" dans la catégorie de fiction absurdiste. L'intrigue ressemble énormément à celle d'"En Attendant Godot" de Samuel Becket. le ton proche du "Château" de Franz Kafka. Dans l'ensemble "Le désert des Tatares" est assez bien écrit. Je l'aurais probablement mieux aimé si la recette avait été nouvelle au moment où je l'ai lu.
Néanmoins, il y a des vrais faiblesses. Giovanni Drogo, le protagoniste, ne suscite pas le moindre intérêt. L'intrigue est trop prévisible même pour le genre. La fin est vraiment raté. Giovanni devient stoïcien in extremis et accueille la mort avec une sérénité improbable à la fin du roman.

Une déception ...

J'aime beaucoup le style de Dino BUZZATI cependant ce roman m'a beaucoup déçue...

En effet, je trouve le style lourd, l'histoire lente, très lente, trop lente... pour finalement que peu d'action. je pense que la langueur du roman est à l'image de l'attente du personnage principale sa vie durant.

Malheureusement je n'ai pas aimé ce livre

il y a très longtemps que j'ai lu ce livre.
sur la patience et l'attente