Le K

Ce recueil de nouvelles fait partie des classiques du genre. Si j'ai aimé certaines d'entre elles, d'autres ont failli me faire tomber le livre des mains. En effet, les styles et les ambiances sont tellement différents que c'en est déroutant : du fantastique au quotidien, du grave au drôle, j'avoue avoir été perdue... Je reconnais que je suis très difficile en matière de nouvelles, c'est un genre auquel j'accroche peu à moins qu'elles ne soient très percutantes, et ici je me suis un peu ennuyée...
Rendez-vous manqué !

Mince alors voilà un livre que j'aurais aimé. Adolescent il traînait sur la bibliothèque de mes parents mais jamais je ne l'ai ouvert. Quand enfin 20 ans plus tard je m'y décide... c'est l'impression d'être passé à côté qui prédomine. Dommage... Il fut une époque où je me serais volontiers auto-accusé de ne pas avoir été assez attentif pendant ma lecture mais aujourd'hui c'est terminé. Les torts sont partagés. Si je passe à côté d'une lecture c'est aussi parce que l'auteur n'a pas su me captiver. 50 nouvelles qui ne m'ont fait ni chaud ni froid. Il y a du fantastique et de la mélancolie, des thèmes qui m'intéressent mais des récits qui ne m'ont pas accroché.

Le K est un recueil de contes fantastiques. Les thèmes ne sont pas très gais : le temps qui passe, la vieillesse, l'orgueil, l'égoïsme, la folie qui emmènent l'homme à sa perte. Les dernières nouvelles se suivent et traitent de l'enfer.
Hormis la première (le K) auquel j'ai trouvé un petit côté poétique sinon j'ai eu beaucoup de mal à lire ces histoires trop négatives à mon goût.
Je pense que c'est le genre de livre qu'on n'appréhende pas de la même façon les messages de l'auteur selon la période où on le lit.

L'univers de Dino Buzzati est assez unique. dans les petites nouvelles qu'on trouve dans le K, de grandes idées sont abordé, tout en métaphore et pourtant très réaliste et détaillé.

J'en garde néanmoins un souvenir un peu mitigé, probablement a cause d'une lecture un peu précoce. Je garde en tête l'option de le relire, je pense que cela me plairait davantage aujourd'hui.

Un recueil de courts récits fantastiques forcément inégaux. L'ensemble se veut un livre mais le genre se prête mal à une suite logique. Certains récits m'ont fait sourire, d'autres moins. Leur brièveté est un peu déconcertante, donnant l'impression d'une lecture à la chaîne.

Un recueil de nouvelles empreintes de fantastique. Ancrées dans l'Italie des années 60, elles nous emmènent à la rencontre d'animaux légendaires, de saints, de moines, d'hommes d'affaires avides et autres personnages intrigants. A chaque fois, nous sommes dans un récit de la vie quotidienne qui va basculer dans une autre dimension, inconnue et mystérieuse. Mais ces basculements sont souvent là pour nous mettre en garde contre les travers de l'époque, comme des avertissements visionnaires ou des leçons de morale détournées.

Les histoires sont bien ficelées mais la langue un peu vieillie déjà, le quotidien évoqué suranné et la mécanique répétitive. A lire à petite dose.

Je me suis plongée dans les nouvelles de Dino Buzzati après avoir dévoré celles de Roald Dahl. Je me suis ennuyée ferme. Les premières lignes de le K, la première du recueil, a réussi à m'ensorceler. La fin m'a beaucoup déçue. Il enfonce des portes ouvertes. Je me suis mis des coups de pied au cul pour lire les trois nouvelles suivantes. Même ennui. Buzzati passe beaucoup de temps à expliquer, peu à véritablement raconter. Je suis restée la surface de ses récits, j'ai été agacée par les poncifs de ces messages universels que personne ne contredira. Oui, les hommes sont vains et égocentriques. Oui, la vie est souvent un rendez-vous manqué. Et puis, moi qui aime la science-fiction et la littérature de l'imaginaire et qui en apprécie les dispositifs de fiction, je me suis dit qu'il ne s'était pas cassé le tronc...Une genèse revisitée où un dieu accepte à contre-coeur d'intégrer l'homme à ses créatures, ouais...Un univers dans lequel, après que tous hommes de pouvoir ont été foudroyés, soudain tout va mieux dans le meilleur des mondes...Il était 23h30, je me suis endormie. Je suis passée à Edgar Allan Poe, et ça va beaucoup mieux.

Lecture imposée au collègue, je n'en ai 25 ans après aucun souvenir, qu'il soit bon ou mauvais. Mais quand je lis les critiques de mes copains de Babelio, ça me donne bien envie de m'y replonger... Vivement que ma fille le lise au collège !!!

Les 50 nouvelles sont enfilées comme des perles, les fins sont abruptes, l'ensemble est vaguement gloaque et vaguement ésotérique.
C'est dommage car certaines histoires, un peu mieux développées, pourraient faire de vrais sujets de nouvelles.
Ennuyeux...

lecture du collège: nouvel très surnaturel, faut être un adepte de ce style qui n'ai absolument pas le mien...