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EAN : 9781563891823
MARVEL - US (01/01/1995)
1/5   1 notes
Résumé :
Galactus finds Apokolips large enough to feed his hunger, but Darkseid will defend his planet from being devoured.
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Il s'agit d'une histoire complète en 48 pages, écrite, dessinée et encrée par John Byrne, mise en couleurs par Rick Taylor, initialement parue en 1995. À l'époque, Marvel et DC Comics avaient initié un programme de prêt réciproque de leurs personnages, ce qui permit à John Byrne d'emprunter Galactus à la série Fantastic Four (apparu pour la première fois dans le numéro 78 de mars 1966, réédité dans Marvel Masterworks - Fantastic Four 5), et Darkseid à la série du Fourth World de Jack Kirby (apparu pour la première en novembre 1970).

Tout commence par une vue de l'espace de planètes que tout oppose, que sont New Genesis et Apokolips. Sur la première, 2 des néodieux (Orion et Lightray) se rendent en volant auprès du High Father. Ce dernier vient de découvrir un nouveau message écrit sur le mur (de l'expression anglaise "writing on the wall") émanant de la Source qui enjoint les néodieux (New Gods) à cacher le monde. Ils s'emploient donc à donner l'illusion que la planète New Genesis est annihilée dans une explosion, ce qui a pour effet de la masquer à toute autre personne. Sur Apokolips, Desaad et Darkseid ont espionné la manoeuvre et s'interrogent sur cette disparation soudaine et brutale de New Genesis. Toutefois ce mystère a tôt fait de passer à l'arrière plan quand Silver Surfer arrive sur leur planète. Sa présence est synonyme de l'arrivée imminente de Galactus, le dévoreur de planète. Les heures d'Apokolips sont comptées.

Sur la deuxième page de couverture John Byrne remercie nominativement le fan qui lui a soufflé l'idée de cette rencontre entre Galactus et Darkseid pendant une convention. Profitant de la politique de coopération entre les 2 éditeurs, Byrne peut mener le projet à bien. le résultat souffre du même défaut que Galactus : avoir les yeux plus gros que le ventre. Pour que tous les lecteurs puissent comprendre les enjeux de l'histoire, Byrne se retrouve obligé d'expliquer qui est qui (d'autant que les New Gods ont un taux de reconnaissance assez faible dans le lectorat). du coup 10 pages sur les 48 sont occupées par des explications sur ces néodieux, sur New Genesis, Apokolips, Orion, Darkseid, mais aussi l'origine de Galactus et la transformation de Norrin Radd. La conséquence est que Byrne dispose de finalement peu de place pour présenter chaque personnage, ce qui conduit à des passages expéditifs n'arrivant pas à capturer l'essence de chaque mythologie. Pour les New Gods, Byrne retranscrit dans son style l'affrontement des Anciens Dieux développé par Kirby. le résultat est synthétique et sans âme. Difficile pour le néophyte de se sentir impliqué dans ce condensé purement fonctionnel, impossible pour le connaisseur de retrouver la majesté de l'original. L'apparition du Black Racer constitue l'exemple frappant de l'échec de Byrne à intégrer cette mythologie : son apparition est aussi gratuite que dépourvue de sens pour le lecteur qui ne connaît pas déjà le personnage et sa fonction.

Pourtant Byrne fait tout ce qu'il peut pour donner l'impression de gigantisme et de démesure associée à Galactus, et aux colossales énergies qui sont libérées. La majeure partie des pages comportent 3 ou 4 cases pour laisser plus de place à la stature imposante du dévoreur de planète. Chaque page comporte sa représentation d'énergie bouillonnante, ou de conflit physique, ou de postures altières pour Galactus ou Darkseid. Mais le résultat est ridicule du fait d'une direction d'acteurs pataude adoptant une gestuelle grandiloquente et figée. Byrne a choisi de représenter Galactus et Darkseid conformément à leurs premières apparitions, c'est-à-dire en culotte courte, la peau de leurs cuisses étant apparente, ce qui n'est pas fait pour leur conférer un haut degré de dignité. La main écrivant sur le mur figure en bonne place également dans les éléments infantiles rendus au premier degré par Byrne qui s'avère incapable de reproduire le niveau de merveilleux propre aux dessins de Jack Kirby.

Après tout ce n'est pas le premier comics qui souffrirait d'une forme mal adaptée à son sujet, sauf que l'histoire tient sur un timbre poste. C'est l'histoire de Galactus qui arrive sur Apokolips pour se nourrir de son énergie planétaire. Rajoutez 2 pages de dénouement et vous avez toute l'intrigue sous les yeux. Non seulement l'issue du récit est prévisible, mais en plus elle défie l'entendement. le constat final de Galactus contredit tout ce que les images ont montré depuis le début avec force bouillonnements d'énergie.

À partir de l'idée d'un fan de comics, John Byrne raconte une histoire à l'intrigue aussi mince qu'une feuille de papier à cigarette, à la logique boiteuse, sans réussir à capturer l'imposante immensité des mythologies impliquées. le chemin qui mène aux enfers est vraiment pavé de bonnes intentions ; il dispose toutefois d'une deuxième chance puisqu'il a réalisé un deuxième crossover improbable entre un personnage DC Comics et un autre Marvel : Batman & Captain America.
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