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Sans foi ni loi tome 4 sur 7
EAN : 9782290152294
384 pages
J'ai lu (28/11/2018)
4.3/5   22 notes
Résumé :
Devenu duc de Trenwyth à la suite d’une tragédie familiale, Collin Talmage a survécu à la guerre, à la torture et à la maladie. Toutes ces épreuves ont fait de lui un homme dur et hautain, dont l’âme blessée survit grâce au souvenir lumineux d’une inconnue croisée dans un bordel de Londres. Un ange de douceur... c’est-à-dire l’antithèse de sa nouvelle voisine, la comtesse d’Anstruther, une jeune veuve arriviste qui a le culot d’ouvrir son hôtel particulier à une fau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
On est plongé dans l'univers de l'auteure très rapidement grâce à sa plume fluide et à la passion qu'elle peut mettre dans ses personnages. Ceux-ci sont d'ailleurs assez complexes et c'est un plaisir de les voir évoluer au fil de la lecture ; ce fut surtout le cas de la comtesse d'Anstruther.

Comme je l'ai sous-entendu un peu plus haut, je n'ai pas lu les autres tomes de la saga, mais celui-ci m'a convaincue de tenter d'aventure.

Je vous recommande vraiment cette romance historique ! Il y a beaucoup de suspenses. Moi-même, je n'avais pas deviné ce qu'il en retournait. La surprise est donc au rendez-vous et l'alchimie entre les protagonistes est très forte.
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Comme à chaque fois, l'auteure américaine Kerrigan Byrne, a su me toucher en plein coeur avec cette romance entre ce Duc blessé (physiquement et psychiquement), qui cache ses faiblesses derrière une grande froideur, voir du mépris pour les autres et une jeune femme au grand coeur, qui, certes, traine une réputation de veuve joyeuse derrière elle, alors qu'en vérité, il n'y a pas plus "pur" qu'elle.....

Imogen est une femme au grand coeur qui aide les autres et d'ailleurs c'est aussi pour cela qu'elle est devenue comtesse, en épousant un vieux comte, hospitalisé et qui a vu en cette jeune "infirmière" (car oui, elle travaillait comme serveuse le soir dans une taverne et le jour dans un hopital) le joyaux qu'elle pourrait devenir et les miracles qu'elle pourrait faire avec un peu d'argent.....

Autant vous le dire tout de suite, nous sommes dans une romance où le héros est un "sacré fils de p*te" à maltraiter et rabaisser, voire humilier Imogen, sa voisine, lui faisant bien comprendre qu'il lui est supérieur socialement (de par son sang bleu) et surtout que si elle fait partie maintenant de l'aristocratie, elle aussi, c'est parce qu'elle a réussi à faire un mariage "intéressé", voire un abus de faiblesse de la part d'un vieux aristocrate qui se serait fait "tourner la tête" par une gourgandine.... (hors, il n'en est rien, c'était plutôt un cadeau d'un vieil homme en reconnaissance de la gentillesse de cette jeune femme qui a connu une enfance malheureuse, et qui a dû se débrouiller comme elle le pouvait pour survivre et aider sa jeune soeur, étant toutes les deux orphelines......Pour une jolie fille comme elle, venant des bas quartiers, il n'y a pas beaucoup de perspectives, néanmoins, elle a toujours réussi à échapper à la prostitution, se contentant d'être serveuse jusqu'à un fameux soir voilà quelques années)....Sous une perruque brune et une "attitude", elle a réconforté le jeune Duc de Trenwyth, qui avait alors perdu toute sa famille, se retrouvant l'unique héritier d'un riche duché, mais également soldat devant effectuer son devoir et quitter très prochainement l'Angleterre pour effectuer son devoir......

Car vous l'aurez deviné, quand il va revenir quelques années plus tard en Angleterre, évidemment, il ne reconnait pas sa voisine Imogen, comme étant Ginny la petite prostituée vierge (qui portait une perruque brune et un maquillage chargé), la seule personne qui lui a apporté un peu de réconfort, voire d'humanité, alors qu'il était en pleine période de deuil, avant de subir le pire lors de ses batailles et ses emprisonnements dans les geoles ennemies......

Imogen/Ginny, elle, n'a rien oublié.....Mais elle sait aussi que si jamais le Duc la reconnait, maintenant qu'elle est Comtesse - et veuve - cela en serait fini de sa réputation, de tout le travail qu'elle a effectué depuis maintenant pour aider les plus démunis (notamment les femmes et les enfants) à sortir du trottoir et des caniveaux (grâce à l'héritage qu'elle a reçu de son vieil époux - et complice).

Encore une fois, suspenses, enquête policière (meurtres de jeunes femmes, certaines ont un lien avec Ginny.....), quiproquos, forte tension sensuelle, affrontements verbaux.....Vous allez être gâtés avec ce 4ème tome qui met en valeur un héros froid, voire glacial face à une héroïne au grand coeur (sans parler de la petite contribution des personnages des précédents tomes....)...Kerrigan Byrne reste l'une de mes auteures de romances historiques préférées et cela se confirme avec cette saga, notamment ce tome-ci, qui est un coup de coeur !

Ma note : 18,5/20
Lien : https://lespassionsdeviedefu..
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J'aime beaucoup cette saga et la plume de Kerrigan Byrne qui parvient à mettre beaucoup d'émotions dans ce qu'elle nous décrit. Elle est capable de passer par une palette très vaste de sentiments et c'est une de ces premières qualités. Il y a aussi évidemment sa capacité à nous créer des personnages masculins et féminins exceptionnels avec un passé et une personnalité complexe et trouble.
Ce tome est comme les précédents mais je l'ai peut-être préféré aux autre, parce que j'ai été plus attachée au Duc et à notre héroïne. C'était captivant et leur relation s'est avéré si passionnée et tellement belle. Impossible de ne pas craquer pour ce personnage masculin, dépeint comme un loup, un homme capable de douceur et de brutalité. Quant à Imogen, elle est lumineuse et souhaite aider alors qu'elle n'a jamais eu une vie facile, et pourtant tout va basculer. On passe alors par plusieurs état parce qu'on ne devine pas comment la suite va tourner.
Kerrigan Byrne n'a pas joué dans la facilité comme d'habitude, elle y place une intrigue certes assez basique et bien utilisée mais qui colle au milieu dont est issu Imogen et met ainsi par ce biais en avant les autres personnages qu'on aurait pu oublier : Blackwell, Argent, Ravencroft... Comment les oublier pardi ? Elle nous a aussi préparé pour les prochains héros, on n'est pas prêt de s'arrêter. Cette saga est devenue pour moi une de mes séries de Romance Historique préférées.
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Un quatrième tome qui, s'il s'avère être un cran au-dessous des premiers, n'en est pas moins aussi addictif.
L'autrice nous offre ici l'histoire d'un homme brisé par son passé d'espion et d'une femme au parcours de vie complexe et tout en résilience. Si la première rencontre entre ces deux-là peu paraitre sordide, elle est malgré tout empreinte de douceur. Mais le temps et les épreuves ont changés Cole et Imogen, et les retrouvailles sont explosives mais pleines de secret.
Le seul bémol que je peux mettre au livre, c'est l'accélération de l'arc final entre révélation et résolution des mystères. Tout se passe assez vite, avec un fin plutôt abrupte. Un épilogue aurait été bienvenu, comme pour les tomes précédents.
Mais cela reste une lecture captivante.
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Kerrigan Byrne est une valeur sûre dans la romance Historique ! Pourquoi ? C'est le quatrième opus de la saga et l'auteur ne cesse de me surprendre ! Il faut dire que cette grande dame possède un don inné pour captiver ses lecteurs dès les premières pages et les faire passer par une palette d'émotions vives tout au long de leur lecture ! C'est tout simplement divin et j'en redemande encore ! "Le duc de Trenwyth" est une magnifique et émouvante histoire qui non seulement ne laissera évidemment quiconque indifférent mais qui en plus vous réconfortera de la meilleure façon qui soit !
Lien : https://wp.me/p5AuT9-4zY
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J’en déduis que vous n’entretenez pas de bons rapports de voisinage ? demanda Ravencroft. Cole émit un son caustique. — Son défunt mari, lord Anstruther, était un homme très bien. Cette sangsue est parvenue à se coller à lui – un vieillard de soixante-dix ans ! – alors qu’il était sur son lit de mort. Ils n’ont été mariés que neuf mois avant qu’il passe l’arme à gauche. Elle a hérité de toute sa fortune, puisqu’il n’avait pas d’héritier et que ses biens n’étaient pas inaliénables. — Vraiment ? demanda Ravencroft, vaguement curieux. Voilà qui est rare parmi les gens de notre classe. — C’est bien là que le bât blesse. Elle n’a aucune classe. Pas de pedigree, pas de titre, pas d’argent. C’est la fille d’un commerçant qui a fait faillite. Elle était infirmière à St. Margaret, tu te rends compte ? J’ai un peu enquêté sur elle afin de voir si je pouvais faire annuler son héritage, mais les documents sont inattaquables. Elle a bien travaillé : elle a sans doute poussé Anstruther à mettre ses affaires en ordre avant de l’aider à passer dans l’au-delà. — C’est une accusation grave. — C’est plus une hypothèse qu’une accusation, admit Cole. Cela dit, j’en mettrais ma main à couper si je l’avais encore. De là où il se tenait, il voyait les courants d’air jouer dans la chevelure de sa voisine comme s’ils choisissaient soigneusement quelles mèches écarter de ses épaules et de son visage en forme de cœur. Elle en glissa une derrière l’oreille d’un long doigt gracieux taché de bleu, se mettant de la peinture dans les cheveux sans s’en rendre compte. — Elle a même fait entrer sa jeune sœur dans le monde, la présentant à la reine ! ajouta-t-il avec indignation. Une jolie fille, certes, mais qui s’abaisserait à l’épouser ? Ravencroft s’approcha sur sa droite pour mieux observer le jardin. — De nos jours, tout est possible, commenta-t-il. Si la fortune Anstruther n’égale pas la tienne, elle est considérable. Elle intéresserait sans doute plus d’une famille noble appauvrie. Le monde change. De nombreux membres de l’aristocratie terrienne doivent ravaler leur fierté et se mettre en quête d’une dot qui sauvera leurs propriétés. Pour eux, la petite sœur d’une comtesse anglaise représente un meilleur parti qu’une héritière américaine.
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Qui avait-elle été ? Ses doigts se refermèrent sur le coin de tissu et firent tomber la bâche. S’il ne trébucha pas en arrière, ce fut uniquement parce qu’un homme aussi entraîné que lui savait maîtriser ses réflexes. Une émotion puissante le saisit, s’enroulant autour de ses os, contractant tous ses muscles. Une pièce cramoisie, une lampe unique, un homme nu. Lui. C’était bien lui, tel qu’il avait été dans cette chambre rouge des années plus tôt, à la fois entier et le cœur brisé. En manque. Assoiffé de cette affection et de cette douce grâce qu’il avait trouvées là où il s’y attendait le moins. Seule une femme l’avait vu tel qu’il était représenté dans ce tableau maudit : les paupières mi-closes, ivre et excité ; les traits tirés par un chagrin mal dissimulé ; ses longs muscles tendus par un désir à peine contrôlé. Ginny. Il articula lentement ce prénom tandis qu’il s’efforçait d’extirper du passé une image rendue floue par l’ivresse et le temps. Ginny… Imogen. Le souvenir perdu remonta à la surface à une vitesse fulgurante. Il s’épanouit dans son esprit, l’illuminant, le détruisant, puis construisant quelque chose de nouveau à partir des morceaux épars tandis qu’il contemplait cette représentation cramoisie du passé. Ginny… Sa Ginny n’était autre qu’Imogen Pritchard.
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La plupart des hommes avaient tendance à être brutaux quand ils avaient bu, la pinçant, lui donnant des claques sur les fesses ou la tripotant d’une façon qui lui donnait envie de n’avoir rien de féminin qui attirât leur attention. En revanche, les mains de Trenwyth, bien que très grandes, se faisaient caressantes lorsqu’elles touchaient ses courbes. Il les posait sur ses cuisses par-dessus sa jupe ou les glissait le long de sa taille, la faisant frémir, avant de s’arrêter juste sous ses seins, le bout de ses doigts les effleurant à peine.
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En vérité, peu importait à quoi elle ressemblait tant qu’elle les faisait boire. Elle ne se prostituait pas, contrairement aux autres. Elle ne faisait que servir. Les clients pouvaient la reluquer, lui adresser des remarques salaces et la peloter au passage, mais rien de plus.
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Sous son accent aristocratique perçait une note froide et autoritaire. C’était un homme qui n’avait pas besoin de hausser le ton pour se faire obéir.
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