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Critique de ladesiderienne


Une fois de plus, je m'aperçois que j'ai pris le train en marche car "Le mystère de l'Arche Sacrée" est la suite du "Secret du dixième tombeau" que je n'ai évidemment pas lu. Et à propos de train, comme l'auteur ne nous emmène pas à l'allure d'une vieille micheline mais plutôt à celle d'un TGV à pleine vitesse, cela m'aurait sûrement aidé à comprendre cette histoire quand même très compliquée pour tous ceux qui n'ont pas fait au minimum cinq ans de théologie.

Pour résumer rapidement, trois événements éloignés vont se trouver liés dans une effusion de sang. Dans le précédent opus, le Vatican avait réussi à se procurer en Israël un ossuaire mystérieux et Charlotte Hennessey, une généticienne américaine avait été chargée d'en faire l'étude. de retour dans son pays, elle réalise que l'ADN du squelette possède des propriétés miraculeuses qui tendraient à confirmer qu'il s'agit de celui de Jésus, preuve apportée par un essai transformé puisqu'une injection la guérit d'un cancer. A Jérusalem, un rabbin de confession messianique, descendant direct de Moïse, se croit rempli d'une mission divine et veut construire le troisième Temple de Jérusalem qui redonnerait enfin la primauté au judaïsme dans ce lieu symbole des trois religions monothéistes. A Qumrân, un archéologue israélien découvre des manuscrits anciens qu'il fait décrypter.

Grande amatrice d'ésotérisme, je me suis laissée embarquer dans cette série de courses poursuites qui nous emmènent du Vatican en Irlande, des États-Unis à Jérusalem en passant par l'Égypte, tout en enjambant allègrement les cadavres jonchant le sol. La complexité du récit tient en particulier aux nombreuses références aux textes fondateurs des trois religions principales qui, il faut bien le reconnaitre, ne datent pas d'hier. Je salue ici le travail de l'auteur en amont de l'écriture car il a bâti un roman sur des faits avérés qui ont nécessité des connaissances et des recherches pointues. A-t-il réussi à les mettre à la portée du lecteur lambda ? Je n'en suis pas persuadée. Si je n'ai pas retenu la totalité de cette avalanche de renseignements, je pense en avoir compris l'essentiel : quelque soit le Dieu invoqué, le fanatisme religieux est à bannir. 13/20
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