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EAN : 978B005HNIL38
Aubier Montaigne (30/11/-1)
3.82/5   11 notes
Résumé :
Le Pèlerinage de Childe Harold (Childe Harold's Pilgrimage) est un long poème narratif en quatre chants écrit par Lord Byron. Il a été publié entre 1812 et 1818. Le poème décrit les voyages et les réflexions d'un jeune homme fatigué du monde qui, désillusionné par une vie de plaisirs et de débauches, cherche une distraction dans les pays étrangers.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Qu'est-ce que c'est que ce truc bizarre ? Force m'est de constater que ce n'est pas banal. Sans trop de certitude, je le catégoriserais volontiers comme étant une sorte de récit de voyage en vers avec émission d'une opinion politique et culturelle.
Le titre original, Childe Harold's Pilgrimage a été traduit en français au XIXème siècle sous le titre le Pèlerinage du Chevalier Harold ou comme ici, dans cette traduction de 2001, sous le titre le Pèlerinage sire Harold. L'une et l'autre échouant à rendre le sens véritable du mot "childe", vieux terme de chevalerie qui signifie littéralement "écuyer", au sens de personnage issu de la noblesse, futur chevalier, mais n'ayant pas encore reçu l'adoubement. de même, le mot pèlerinage pourrait évoquer une quelconque religion or, il n'en est rien, et le mot périple pourrait convenir tout aussi bien.
Le lord George Gordon Byron, petit fils du grand navigateur, explorateur et commodore John Byron qui avait été le précurseur de James Cook, écrasé par le poids de son ascendance et probablement désireux de se faire un prénom a tout juste la vingtaine lorsque les morts de sa mère et d'un ami proche le plongent dans une profonde mélancolie et l'incitent à prendre la mer et à s'embarquer dans un long voyage.
Son projet initial de Byron était de rallier les Indes britanniques en passant par la Méditerranée, l'Anatolie, et la Perse. Il n'accomplira jamais la partie terrestre de ce voyage, se contentant de caboter en Méditerranée.
En 1809, il s'embarque donc, en deuil ou peu s'en faut, en direction de Malte en faisant escales au Portugal et dans le sud de l'Espagne.
Son Childe Harold est donc un ouvrage en vers principalement et largement autobiographique auquel il souhaite donner un air moyenâgeux dans le vocabulaire et les tournures employées.
L'oeuvre complète se compose de quatre chants mais les deux premiers furent écrits bien avant les deux autres et ont un ton différent des deux suivants.
Ici, dans cette édition de 2001 aux éditions Ressouvenances, les traducteurs, Florence Guilhot et Jean-Louis Paul, ont pris le parti de séparer les chants I et II des deux suivants — choix que j'approuve — mais ont surtout voulu entreprendre une traduction en vers, ce qui là est un choix que je n'approuve pas du tout.
Ce qui est de la poésie en anglais, traduit et avec des rimes au bout, ne fera pas de la poésie en français. Et ce choix et donc, à mon sens, très dommage, car on sent le travail colossal que cet exercice a dû représenter, pour un résultat franchement médiocre et peu engageant. Tout le rythme et la légèreté de l'original est enfermé dans une boîte, véritable carcan de la versification en français.
C'est très dommage car cette traduction ne permet pas d'accéder à la pleine puissance du texte malgré, je le répète, les considérables efforts des traducteurs. le choix d'une traduction en vers n'est pas bon et j'en veux pour preuve les traductions de l'Eugène Onéguine de Pouchkine (qui a été inspiré par Childe Harold) où aucune traduction en vers n'est capable de soutenir la comparaison avec la traduction non versifiée de Jean-Louis Backès.
J'ai donc eu beaucoup de mal a accrocher à ces deux premiers chants et heureusement qu'il y avait le texte original en regard qui me permettait de deviner la véritable poésie contenue dans cet écrit.
C'est donc un Byron farouchement opposant à Napoléon que nous découvrons en péninsule ibérique (car son voyage correspond à l'invasion de l'Espagne par la Grande Armée). Son parti pris en faveur des peuples autochtones contre toute forme de colonialisme est évident.
En ce sens (et surtout dans ses notes qui sont très intéressantes), il dénonce également la politique d'ingérence de son propre pays ou de n'importe quel autre, réclame la liberté au sens large pour les peuples asservis, que ce soit l'Espagne sous la botte de Napoléon ou la Grèce sous le joug de l'Empire Ottoman.
Son engagement en faveur de la préservation des patrimoines antiques, notamment en Grèce est forte et il exprime clairement la honte que lui inspirent les pilleurs anglais d'antiquités grecques.
Cet écrit est un précurseur du romantisme en ce sens qu'il représente une aspiration à la liberté, aux espaces, à la beauté de la nature ou des artifices humains, mais toujours empreints d'un sentiment de deuil et de nostalgie que rien ne pourra jamais apaiser.
J'en termine avec un petit " I have a dream ", je rêve, pour ce Childe Harold's Pilgrimage d'une traduction qui puisse restituer toute la beauté et la fluidité du verbe, donc, bien différente de celle-ci. Mais ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Je n'ai apparemment lu que deux chants sur quatre dans mon édition trouvée sur Gallica, une traduction en vers du XIX ème siècle de Victor-Robert Jones, dédicacée à Napoléon III avec, pour commencer, ses propres poèmes que je n'ai pas lu, ayant peu apprécié la longue dédicace en vers à l'Empereur, flatteuse, louangeuse, dans la grande tradition de la poésie classique envers le Grand Roi.
Pour en revenir à l'oeuvre de Byron, elle est complétement romantique, mais aussi complétement baroque dans le sens de bizarre. Bizarre, oui, car c'est un récit en poésie. C'est d'abord le récit de l'ennui du personnage principal – qui n'est pas le Narrateur, mais qui semble ressembler beaucoup à L Auteur. Plusieurs parties évoquent donc les sentiments, les états d'âme de ce personnage, qui commence par voyager pour tromper son ennui et sa douleur. Cependant, ce personnage ne devient qu'un prétexte pour présenter les lieux, villes et pays qu'il traverse, puisque l'oeuvre devient un récit de voyage dont le personnage est effacé. Ce qui compte, ce n'est pas lui en tant qu'individu, il n'apparaît d'ailleurs pas pendant plusieurs pages parfois, mais c'est ce qu'il voit et ce qu'il ressent.
Le Narrateur quitte donc l'Angleterre pour l'Espagne et le Portugal, puis la Grèce alors sous contrôle ottoman. Nous sommes au début du XIX ème siècle, l'auteur est anglais, donc il déteste « l'Ogre de Corse », tout en faisant des parallèles entre la violence des combats de la guerre d'Espagne menée par les armées napoléoniennes, en réalité l'écrasement dans le sang par l'armée française d'occupation contre la révolte des Espagnols comme le peindra plus tard Francisco de Goya (le tableau « La fusillade du Tres de Mayo ») avec les guerres de la Reconquista ayant opposé les armées ibériques aux musulmans. C'est une sorte de vision hallucinée, de reconstitution de la guerre par l'évocation des cadavres jonchant la plaine, ou des fleuves rougis de sang que le Narrateur voit à des siècles de distance.
Le texte se transforme ensuite en plaidoyer pour la lutte pour la liberté contre l'oppression des tyrans, à travers l'héroïsation du combat des Grecs pour leur indépendance contre le pouvoir ottoman. Cette partie sur la Grèce donne lieu à l'évocation de la Grèce antique, de sa mythologie et de sa culture, le héros visitant les ruines des temples, et le Narrateur faisant appel aux Muses et à Appolon pour l'inspirer. Cette comparaison avec l'Antiquité, pétrie de culture classique, donne lieu à des passages émouvants et mélancoliques, la Grèce n'étant plus la terre de ces héros, ce n'est plus la terre de l'épopée, mais un territoire asservi, dominé par une puissance étrangère, une culture et une religion différentes. Les cultes anciens ne sont plus rendus dans les temples qui sont en ruines, où les Grecs vivent dans un état de pauvreté et d'inculture qui se rapproche de la sauvagerie, vivant de brigandage dans les montagnes, habillés de peaux de bête. Mais cette dégradation vient de leur asservissement. J'ai particulièrement apprécié – c'est un sujet que j'évoque en cours - l'évocation très subtile tout en sous-entendus du sort des bas-reliefs du Parthénon : Byron ne le dit pas aussi clairement, mais il accuse l'Angleterre de vol, de pillage même, un Anglais ayant arraché les marbres du temple d'Athéna pour les ramener en Angleterre. Aujourd'hui encore, en 2022, la Grèce plaide devant l'UNESCO pour récupérer ce trésor culturel, joyau du « siècle de Périclès », symbole culturel et identitaire.
Byron dresse alors le portrait d'Ali Pacha – dont je connaissais une version de l'histoire racontée par sa fille fictive, Haydée, dans le Comte de Monte-Cristo, roman tout entier marqué d'ailleurs par l'ombre de Byron. Ali Pacha est érigé en symbole de la tolérance, de la liberté, héritier des héros grecs de l'Antiquité ; de ce que j'ai compris, c'était plutôt un officier ottoman cherchant à devenir indépendant du pouvoir central.
Tous ces thèmes montrent bien que cette oeuvre en quoi cette oeuvre est fondatrice du romantisme européen : un personnage solitaire, dégoûté du monde moderne et de la société contemporaine qui a tout vu, tout fait, tout goûté, et qui refuse désormais les bas plaisirs. Il y a aussi le goût du voyage, pour découvrir des peuples différents car jugés moins civilisés en lien avec leur caractère oriental – l'Espagne est ainsi jugée moins barbare que la Grèce. On retrouve aussi l'aspiration à la liberté et le refus du despotisme, qu'il soit ottoman ou napoléonien – les romantiques français auront une autre vision, puisque pour eux les armées françaises apportent la liberté à l'Europe ; cette aspiration à la liberté se traduit par un engagement personnel de l'Auteur, engagement extrême pour Byron puisqu'il va combattre jusqu'à la mort pour la liberté des Grecs. Il m'a semblé trouvé dans cette oeuvre des éléments qui vont inspirer les romantiques français quelques années plus tard : Dumas avec Monte-Cristo pour cette évocation de la lutte des Grecs, et ces descriptions de la navigation en Méditerranée, Hugo et son goût pour l'Espagne visible dans Hernani, ou Ruy Blas, qui inspirera ensuite Mérimée, Gautier..., des poèmes des Orientales aussi sur la Grèce – je pense notamment au poème « l'Enfant » sur les massacres de Chios.
Une oeuvre donc aux très belles images, aux passages aussi très longs par moments, pétrie de culture classique dont il difficile d'avoir toutes les références, mais fondatrice pour le romantisme européen.
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Ce magnifique recueil de Byron est pour moi le symbole de la génération perdue du 19éme siècle des années 1815-1830. Il faut pour cela se replacer dans le contexte de l'époque, les guerres de la révolution et de l'empire sont terminées, elles furent pour certains, l'espoir qu'émergerait un monde nouveau aux accents de liberté, d'égalité, hélas, la réaction des monarchies autoritaires ne se fit pas attendre et la chape de plomb retomba sur une jeunesse frustrée.
Le recueil montre avec pertinence, la quête d'un jeune homme désillusionné par son environnement familial, sociétal, qui part en voyage dans toute l'Europe à la recherche d'un idéal introuvable, se heurtant aux conventions politiques et sociales de son époque. Dépité, il se jette à corps perdu dans les excès en tout genre, vivant une existence de débauche, de fête. En cela, on retrouve toute proportion gardée, une petite similitude avec le "sur la route" de Kerouac, partageant un romantisme mystique empreint d'amour de la nature et de liberté, transformant l'espace européen en un eldorado au patrimoine humain, culturel, historique et naturel d'une richesse inouïe, transfigurant les hommes, jusqu'au plus profond de leur âme, en attente d'un graal indéchiffrable.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Tous ont leur folie !... Autres sont les tiennes,
Cadix, belle au bleu sombre de la mer !
Dès que des coups de matines s'égrennent,
Tes saints fidèles comptent leur rosaire.
Pour leur salut, la VIERGE a fort à faire
(C'est bien la seule vierge ici, je gage) :
Tant de crimes que diseurs de prières !
Au cirque alors les mène leur usage,
Distraction que jeune ou vieux, grand ou vil, partage.
[...]
La clameur cesse, et, sur de fiers coursiers,
Panaches blancs, éperons d'or, surviennent,
La lance bien d'aplomb, les cavaliers
Prêts pour l'exploit, saluant dans l’arène,
Riches d'écharpes, qu'un trot vif entraîne.
S'ils brillent au jeu dangereux tantôt,
Les cris seront leurs, les yeux qui s'éprennent,
Le plus haut prix des actes les plus hauts :
Les seuls guerredons des rois paieront leurs travaux...

D'une cape fastueuse paré,
À pieds, leste mollet, le matador,
Au centre, brûle de se mesurer
Au roi des troupeaux meuglants. Mais d'abord,
D'un pas prudent, tout le champ il explore :
Rien d'invisible n'aille contrarier
Sa lutte à distance ; d'un dard encor,
Il ne peut mieux sans l'amical coursier...
Condamné à souffrir pour lui et à saigner.

Trois fois, le clairon — le signal ! — s'entend,
Et l'antre s'ouvre, et la muette Attente
Au sein d'un cirque bondé ses suspend.
Une fois bondit la brute puissante,
Regard sauvage, et sa foulée tonnante
Bat le sol ; aveugle, elle ne s'élance :
Son front çà et là menace, elle tente
Ses premiers chocs, par fureur, en tous sens
Jetant sa queue ; en son grand œil rouge ardeur danse.

Il s'arrête, l'œil fixe... Sauve-toi !
Jeune fou, apprête ton trait cinglant.
Il faut périr alors, ou bien déploie
L'art qui réfrénera son fol élan.
D'un bond tournent les coursiers pleins d'allant,
La bête écume, et blessée se démène
— Le clair torrent pourpre flue de son flanc —,
S'affole et souffre et fuit ; les dards s'assènent ;
De sourds mugissements font s'exhaler sa peine.

Il revient. N'y servent ni dard, ni lance,
Ni bonds furieux du cheval qui se tord.
Assaillent l'homme et son fer de vengeance !
Sa lame est vaine, et plus vain son effort.
Un coursier déchiré couche son corps.
Horreur ! L'autre, éventré, montre l'espace
Sanglant où de la vie frémit l'essor
Mourant, il cabre sa faible carcasse,
Porte son maître indemne, et tremble, et tout surpasse.

Traquée, en sang, soufflant, haine attisée,
Au centre se tient la bête acculée,
Blessée, parmi dards, lance brisée,
Ennemis défaits dans l'âpre mêlée.
Les Matadors jouent à le harceler
Avec la cape et l'épée ; il s'échappe,
Traverse tout, foudroyante foulée...
Fureur lasse ! En la main vole la cape,
Voile son œil ardent... Au sol sa masse frappe.
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Le cœur qui te regarde, ô Grèce, est froid
S'il n'est comme l'amant devant l'argile
De l'aimée ; dur l'œil sans pleur quand il voit
Tes murs, tes autels, que le temps mutile,
Volés. Veiller eût été plus utile
Ces reliques que plus on ne restaure.
Maudite heure où l'Anglais quitta son île
Pour ensanglanter ton sein triste encore,
Ravir tes Dieux défaits vers ce Nord qu'ils abhorrent.

(Cold is the heart, fair Greece, that looks on thee,
Nor feels as lovers o'er the dust they loved;
Dull is the eye that will not weep to see
Thy walls defaced, thy mouldering shrines removed
By British hands, which it had best behov'd
To guard those relics ne'er to be restored.
Curst be the hour when their isle they roved,
And once again thy hapless bosom gored,
And snatch'd thy shrinking Gods to northern climes abhorr'd !)
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La voile enfle où, vifs, s'engouffrent les vents,
Heureux de l'arracher à son enfance.
Les rochers blancs s'estompent loin devant,
Se perdent vite en l'écume qui danse.
Peut-être alors, de son désir d'errance,
Il se repent ;

(The sails were fill'd, and fair the light winds blew,
As glad to waft him from his native home ;
And fast the white rocks faded from his view,
And soon were lost in circumambient foam :
And then, it may be, of his wish to roam
Repented he, )

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Le deuil, au deuil toujours restant soumis,
Prit le peu de joie que la vie m'avait promis.
Dois-je plonger encore dans la foule
Pour ce que la paix dédaigne quérir ?
L'appel de la Fête au rire idiot roule,
Tord la joue creuse pour le Cœur trahir,
Laissant l'âme affaiblie plus que languir ;
Faut-il aux traits, que par force il déride,
Cacher la rancœur, feindre le plaisir ?
[...]
Roulez, jours vains ! écoulez-vous sans fond,
Le Temps m'a pris de l'âme la tendresse,
Des maux de la Vieillesse a chargé ma jeunesse.
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En ce temps, le Ramadan se poursuit,
Dicte sa peine tout au long du jour.
Mais dès que lentement tombe la nuit,
La joie, la fête reprennent leur cour.
Les serviteurs s'agitent tout à tour :
La table plantureuse bientôt se dresse ;
Vaine est la galerie où nul n'accourt ;
Des chambres sourd et se mêle la liesse.
Les esclaves passent et repassent sans cesse.

On n'entend jamais la voix de la femme :
Sans se mouvoir, gardée, voilée, bannie,
Elle livre à un seul son être et sa flamme
Soumise, en cage, sans acrimonie,
À ce maître à qui elle s'est unie.
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Vidéo de Lord Byron
Yannick Stiassny présente "Trois âmes soeurs" de Martina Clavadetscher (trad. Raphaëlle Lacord), à paraître le 31 août 2023.
Vidéo produite par Harmonia Mundi Livre
RÉSUMÉ
Iris dans la prison dorée de son penthouse new-yorkais; Ling en Chine, ouvrière d'une usine de poupées à taille humaine; Ada Lovelace, fille de Lord Byron et mathématicienne de génie bien à l'étroit dans l'Angleterre victorienne: elles vivent à des époques et dans des lieux différents, mais toutes trois sont unies par un lien mystérieux, une quête commune qui les font braver l'ordre établi.
Roman gigogne, "Trois âmes soeurs" brouille les frontières entre l'humain et la machine, bouleverse nos a priori sur l'intelligence artificielle. Pour acclamer le pouvoir de l'imagination et activer la mécanique de la désobéissance.
https://editionszoe.ch/livre/trois-ames-soeurs
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