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Citations sur Lovers, tome 1 : Daël & Lior (13)

Je repense à cette histoire de pont. À l'endroit où l'on s'est rencontrés, la première fois. La fois où il m'a demandé si j'allais sauter. J'ai dit « non ».
Quelle connerie. Bien sûr que j'ai sauté.
Et il m'a accompagné.
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Les deux rives continuent de se regarder, mais elles savent désormais qu'elles ne peuvent plus exister l'une sans l'autre. Parce que ça n'a pas de sens, un pont qui ne mène nulle part.
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Je ne leur ai jamais rien fait, mais je souffre comme si je méritais de recevoir toute leur haine, leur rancœur et leur peine.
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Lui, il n'a rien à faire, il a juste à suivre les autres. Ça doit être fatiguant d'être aussi inutile. Il pourrait ne pas exister que ça ne changerait rien pour personne. C'est pour ça qu'il se drogue. Enfin je pense. Pour avoir l'impression de vivre quelque chose de plus grand, de plus fort, de plus intense.
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Je me penche vers lui et pose brièvement mes lèvres sur les siennes, exerçant une légère pression, avant de me diriger vers la sortie. J’attrape mon sac de cours à l’entrée et le glisse sur mon dos. Je sors de l’appartement. La porte claque derrière moi. Je m’arrête, revivant la scène au ralenti.
P-U-T-A-I-N.
Est-ce que je viens de l’embrasser ? Enfin… de l’embrasser comme ça ? Je sens des sueurs froides couler le long de mon dos. C’était ça. Exactement ça. Les baisers avec les promesses. Les baisers qui me font peur. Ce ne sont pas les baisers romantiques échangés au milieu de la plage sous un soleil couchant. Ça, c’est du cinéma, c’est pour la frime. Les vrais baisers, ce sont ceux-ci, ceux où l’on effleure juste les lèvres. C’est une caresse que l’on appelle promesse. Ce sont les baisers que personne ne voit, auxquels personne ne fait jamais attention. C’est pour ça qu’ils sont aussi importants. Ils ne sont pas faits pour être vus, ils sont juste faits pour ceux qui en échangent.
Un baiser comme ça, aussi insignifiant, aussi éphémère, on sait qu’il est là pour rester, pour revenir, pour ne jamais s’arrêter. On sait que ça veut dire : « Je reviens, mon amour. »
À cet instant, je me demande pourquoi je viens de lui faire cette promesse.
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— Je m’en fous de la suite, Lior. Et puis, de toute façon, je ne pourrais pas le quitter.
— Pourquoi pas ?
— Parce qu’il me retiendrait, répond-elle automatiquement.

Ça m’éclate à la gueule, une deuxième fois. Il la retiendra. Lui, il en est capable. Elle, elle en vaudrait le coup.
Eux ont le courage de s’aimer.
Pas nous.
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On s’en fiche, de ce qu’il nous arrivera.
On s’en fiche, d’être sortis dans le monde sans autorisation.
On s’en fiche, de s’y être perdus.
On s’en fiche, de s’y être retrouvés.
Pourtant, on sait bien tous les deux que ça finira mal.
À ce stade, on emmerde la fin de l’histoire.
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Avant que l’on ne construise ce pont, est-ce qu’on leur a demandé, aux deux rives, si elles avaient envie de se rejoindre ? Est-ce qu’on leur a posé la question, à elles ? On leur a juste imposé un chemin les reliant l’une à l’autre. Depuis, les deux rives continuent de se regarder, de loin, mais elles savent désormais qu’elles ne peuvent plus exister l’une sans l’autre, parce que ça n’a pas de sens, un pont qui ne mène nulle part.
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Mes doigts tremblent et je l’appelle lui, comme si ce n’était pas ce que je voulais faire depuis le début.
— Boucle d’or ?
Seule ma respiration saccadée répond à sa question et je l’entends soupirer :
— Où es-tu, encore ?
— Moi.
— Toi ?
— Chez moi.
— Qu’est-ce que je suis censé faire, au juste ?
— Je… vais… crever.
— Oui, c’est habituel chez toi, ça t’arrive tous les week-ends, Rosenbach.
Je ne réponds pas donc il continue, d’un air las :
— C’est moi qui vais crever si je viens chez toi… Rosenbach ? Tu m’écoutes ?… Tu n’es pas sérieux ? Tu ne veux pas que je me ramène chez toi, quand même ?… Tu vas vraiment mal ?… Tu fais chier… Bien, j’arrive.
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— Pourquoi voulais-tu t’enfuir, Hamilton ?
Sa question me laisse comme un con. Je ne pensais pas qu’il oserait me la poser. Pourtant, il continue en me serrant toujours un peu plus fort contre lui :
— Qu’est-ce qu’il se passe ?
— Ma vie, murmuré-je. Il y a ma vie qui passe et je ne peux rien faire pour l’arrêter.
— Comme le commun des mortels.
— Le commun des mortels n’a pas ma vie.
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