AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les chroniques de Narnia tome 7 sur 7

Pauline Baynes (Illustrateur)Philippe Morgaut (Traducteur)
EAN : 9782070549436
216 pages
Gallimard Jeunesse (30/04/2002)
3.71/5   453 notes
Résumé :
Seul, captif, désespéré, le dernier roi de Narnia appelle à son secours les enfants qui, tant de fois, par le passé, ont sauvé le royaume de la destruction. Jill et Eustache se retrouvent donc, à nouveau, transportés dans l'univers enchanté de Narnia dont ils rêvent chaque jour en secret. Mais parviendront-ils, cette fois, à éviter le pire ? Car cette aventure pourrait bien être la dernière...

Le monde enchanté de Narnia, le pays de l'imaginaire, vous... >Voir plus
Que lire après Les chroniques de Narnia, tome 7 : La dernière batailleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 453 notes
Même si j'ai mieux apprécié les derniers tomes de la saga, je dois dire que je ne suis pas mécontente d'en avoir terminé, d'autant que le tout dernier est loin d'être le meilleur.

"La dernière bataille", c'est la dernière escapade de Jill et Eustache dans le Monde de Narnia, venus aider Tirian, le dernier roi de Narnia. le monde touche à sa fin mais avant cela les Narniens devront mener une ultime guerre. Alors que le singe Shift profite de la naïveté de l'âne Puzzle en l'affublant d'une peau de lion pour le faire passer pour Aslan, il s'alliera aux Calormènes pour imposer son pouvoir et maintenir les Narniens dans l'esclavage. Tyrannique et manipulateur, il fait prisonnier Tirian. C'est là que les enfants interviennent, d'abord en libérant le roi narnien, puis en lui apportant leur aide dans une guerre sans grand espoir de victoire.

Mais pour résumer plus simplement : Il y a les gentils narniens manipulés et terrifiés (du côté de Dieu : Aslan) et les méchants Calormènes, les "Noirauds" tels que les affuble l'auteur à de nombreuses reprises (du côté du Diable et des hérétiques : Tash). Sorte de guerre de religion déguisée, c'est évidemment l'équipe de Dieu qui gagne. Il y a de nombreux morts des deux côtés mais soyez rassurés : si les méchants morts (entendez par là ceux qui ne croyaient pas ou plus en Aslan) se retrouvent en enfer, les gentils morts se retrouvent quant à eux au paradis où l'on aura le plaisir de revoir l'ensemble des personnages de toute la série depuis le début.

Je ne vais pas m'étaler sur mon ressenti, parce que cette dernière aventure est pathétique et plutôt niaise (le dernier tiers tout particulièrement), qu'il y a des propos racistes (l'insulte "noiraud" revient souvent), intolérants et sexistes. Ah et puis j'ai détesté la fin aussi. Je comprend pourquoi ce dernier tome fait partie de ceux qui n'ont pas été adaptés au cinéma : le rendre acceptable serait sans doute une trop grande charge de travail. C'est sans doute le tome qui a le plus mal vieilli.

C'est dommage parce que c'est toujours aussi bien écrit, parce que l'auteur a su créer un monde à part entière toujours bien dépeint, parce que ça bouge beaucoup et que les combats/batailles sont époustouflants.

Mais bon voilà, c'est rasant à force, les insultes racistes et les remarques sur les filles... J'ai soufflé et levé les yeux au ciel je ne sais combien de fois, je suis sortie de ma lecture limite en colère... Alors oui, il a été publié en 1956 mais ça n'excuse pas tout.
Commenter  J’apprécie          473
ça y est j'ai terminé pour la deuxième fois la belle saga qu'est le monde de Narnia avec ce dernier tome qui est l'un de mes préférés de la saga si on n'y prend pas en compte les 20 dernières pages. J'ai beaucoup aimé découvrir une fois encore de nouveau personnage que ce soit ce singe nommé Shift à l'ambition démesurée qui n'hésite pas à manipuler à sa guise le pauvre âne Puzzle si crédule puis finalement un bon nombre de Narnien tout aussi crédule. c'est un personnage détestable mais qui n'en demeure pas moins intéressant. le prince Tirian est également un personnage qui a été plaisant à suivre tout au long de ce tome mais ce que j'ai cependant le plus apprécié a été de retrouver bien que pour certain que très brièvement presque l'intégralité des personnages marquants de la saga. Ce tome serait en fait sans doute mon préféré s'il n'y avait pas eu cette fin, fin qui une fois de plus ne m'a pas convaincue que je trouve un peu brutal, et disons surprenante pour ne pas dire facile.
J'aurai malgré cette fin de saga décevante passé un bon moment à la lecture de ce tome qui clôt il faut tout de même bien l'admettre une très sympathique saga jeunesse.
Commenter  J’apprécie          311
Scribb est un singe parlant qui se dit intelligent. Il brime son ami Puzzle, un âne trop gentil pour lui refuser quoi que ce soit. Un jour, alors qu'ils sont tous deux près d'une chute d'eau, un objet attire l'attention de Scribb. Il envoie Puzzle le chercher dans l'eau : c'est une peau de lion. Scribb fomente tout de suite un horrible plan qui vise directement Aslan...

On rentre très vite dans ce nouveau récit construit différemment. (Et je le dis tout de suite : non, on ne saura jamais qui est le narrateur de ces histoires. Pff... Encore un mystère intéressant non résolu.) Clairement, le plan de Scribb est immense, machiavélique et furieusement efficace. On a vraiment de l'action, du suspense et du mystère dans le début de ce tome 7, ce qui relance bien l'intérêt du lecteur. On sent vraiment que ce qui se passe est grave. Et l'arrivée de tous les enfants jusqu'alors venus à Narnia est limite jouissive, car on se dit qu'ENFIN quelque chose d'exaltant est en train de se produire, qu'ENFIN Lewis a compris comment il fallait tenir le lecteur en haleine. On comprend également pourquoi il y a eu tous ces tomes avant, alors qu'on ne voyait pas l'intérêt de certains, à l'image du "Cheval et son écuyer". Tout prend enfin sens dans ce dernier chapitre et ça fait plaisir de voir qu'on n'a pas lu le reste pour rien. D'ailleurs, l'idée de faire les films dans l'ordre de publication devient alors complètement ridicule ! Certes, c'est pour le commerce, mais au final on y perd, niveau compréhension globale et hiérarchie des évènements.
Maintenant, toute la première partie est très bonne, malgré ses petits défauts habituels. A force, on fait avec. Mais malheureusement la fin ne suit pas. Quel dommage ! Une fois l'ennemi réduit à néant (et franchement y a du lourd, avec l'arrivée de Tash le dieu du tome 3 - on sent d'où viennent certaines inspirations de Rowling pour "Harry Potter"), toute la bande se retrouve avec Aslan qui détruit (attention spoiler) le monde de Narnia, tout comme il l'a créé au tome 1 ! Au départ on se dit : "ok, c'est une fin honorable, même si on ne pensait pas que Narnia aurait une fin". Sauf que tenez-vous bien, on apprend qu'en fait ce n'était pas le vrai Narnia, révélation soutenue par une rhétorique à la mords-moi-le-noeud sur "l'intérieur est l'extérieur" et vice-versa... J'en ai perdu mon latin que je n'ai pas.
Et de terminer, par contre, sur quelque chose de décevant. On avait compris depuis longtemps que Narnia était une allégorie du Paradis. Soit, mais (attention ne lisez pas si vous comptez vous lancer dans la lecture) on apprend une dizaine de lignes avant la fin qu'en fait tout le monde est mort (que depuis le début du tome 7, pas depuis le tout début). Aslan annonce ça comme si c'était "top génialissime" d'être mort, en quatrième vitesse comme si ce n'était qu'un détail. Cela ne semble perturber personne, pas même les enfants, parce que de toute façon, ils vivent désormais une vie merveilleuse au Paradis, enfin au "vrai" Narnia.
C'est vraiment dommage, car ce tome 7 augurait une action digne de celle du dernier tome d'"Harry Potter" et se termine au lieu de ça en plébiscite pour le christianisme, même si on le savait déjà avant. La morale finale insistant sur le monde merveilleux de l'au-delà est trop rose bonbon pour être un tant soit peu crédible, enviable ou espérable (tant pis, j'invente un mot). Cela ne m'étonne guère que pour éduquer les petits à une morale chrétienne on leur donne ce livre à lire. Entre plébiscite et propagande, parfois la frontière est mince.
Pour terminer j'aurais vraiment souhaité que ce tome-là soit adapté au cinéma, ne serait-ce que pour profiter à l'écran du plan de Scribb, de l'arrivée providentielle des enfants, tous réunis (Moseley ??), de Tash enfin matérialisé et de la fin du monde, le tout présenté comme Andrew Adamson a si bien su le faire dans les deux premiers volets.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
Commenter  J’apprécie          40
Cette saga littéraire écrite par C.S. Lewis dans les années 50 fonde la fantasy jeunesse.

Au cours de ma lecture, je retiens deux choses du style de C.S Lewis. Sa façon de conter est mystique mais très particuliere. Même si sa plume ne peut pas charmer tous ses lecteurs, elle ressemble par certains aspects aux fables De La Fontaine, en employant des animaux ou en concluant les péripéties par une morale.
Enfin, son histoire reflète régulièrement les références bibliques. Fervent croyant, il tenait à écrire son récit à sa manière.

Que son style plaise ou non, ses idées avant-gardistes ont façonnées la littérature jeunesse actuelle. Encore aujourd'hui, on retrouve ses codes de la fantasy incontournables mais modernisés.

Que l'on ne souhaite pas lire une saga littéraire avec autant de tomes est compréhensible. Mais je recommande aux lecteurs de tout âge de découvrir cet auteur, que ce soit en lisant uniquement le premier tome ou en regardant l'adaptation cinématographique qui rend hommage aux chroniques de Narnia.
Commenter  J’apprécie          92
Si j'ai beaucoup aimé les trois premiers épisodes des Chroniques de Narnia, si j'ai bien aimé également le cinquième opus, il en va autrement pour le quatrième, le sixième et le septième ! Dans ses trois cas, après un opus seulement passable, nous avons droit une fin superbe. Et là… la fin est plus belle que jamais, même si le reste est moins bon que jamais ! C'est un petit tome, pas particulièrement intéressant, auquel j'aurais donné la note de 3, 5 étoiles sur 5, s'il n'était la fin. Cette fin est à elle seule toute une oeuvre d'art. Elle est d'une religiosité qui peut énerver certains ( j'ai enfin compris pourquoi est-ce qu'on dit que Narnia est une épopée chrétienne ! ), mais pour ma part, quoiqu'athée, je trouve cette religiosité compensée par l'art avec laquelle cette fin est menée. Quel artiste, ce C.S. Lewis, tout de même ! Bon, le tome, à part ça, est seulement passable : un bon tome, mais franchement pas exceptionnel. Une touche de pessimisme désabusé, par-là, une touche d'apocalypse sans grandeur, par-là… Mais tout cela est mal orchestré.
C'est un petit tome avec une fin superbe.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Maintenant enfin, ils commençaient le premier chapitre de la grande histoire que personne sur terre n'a jamais lue. Celle qui dure toujours, et dans laquelle chaque chapitre est meilleur que le précédent.
Commenter  J’apprécie          10
Avant longtemps, ils entendirent des coups de hache s'abattant sur des troncs, bien qu'ils ne pussent encore rien voir, car ils avaient devant eux un repli du terrain. Quand ils en atteignirent le sommet, leur regard plongea directement dans la lande du Réverbère. En la découvrant , le visage du roi devint tout pâle.
Traversant cette ancienne forêt en son milieu - cette forêt où avaient autrefois poussé les arbres d'or et d'argent et où un enfant venu de notre univers avait un jour planté l'arbre de la Protection -, une large saignée avait été ouverte. Une saignée hideuse une balafre à vif dans la terre, pleine d'ornières boueuses, là où des arbres abattus avaient été traînés jusqu'à la rivière. Il y avait une foule de gens au travail, des coups de fouet claquaient et des chevaux s'épuisaient à traîner les troncs.
Commenter  J’apprécie          130
Tout autour d'eux, la forêt était silencieuse. Par une nuit ordinaire de Narnia, il y aurait eu des bruits – un chaleureux « bonne nuit » lancé par un hérisson en passant, le cri d'une chouette dans le ciel, peut-être une flûte au loin révélant que des faunes étaient en train de danser, ou des bruits de piétinement et de martèlement venant de nains sous la terre. Tout cela était réduit au silence : les ténèbres et l'effroi régnaient sur Narnia.
Commenter  J’apprécie          180
Pendant tout ce temps, Jill allait et venait, tantôt tournant le ragoût et tantôt regardant avec envie l'âne et la licorne qui broutaient avec satisfaction. Combien de fois, ce matin-là, regretta-t-elle de ne pouvoir manger de l'herbe!
Commenter  J’apprécie          220
_ Mais nous ne voulons pas de toutes ces choses, dit un viel ours. Nous voulons être libres. Et nous voulons entendre parler Aslan en personne.
_ Allons, ne commence pas à discuter, dit le singe, car c'est une chose que je ne tolérerai pas. Je suis un homme, tu n'es qu'un gros ours stupide vieil ours. Qu'est-ce que tu connais de la liberté ? Tu crois que la liberté, c'est de faire ce que tu veux ? Eh bien, tu as tort. Ce n'est pas ça, la vraie liberté. La vraie liberté, c'est de faire ce que je vous dis de faire.
Commenter  J’apprécie          80

Videos de C.S. Lewis (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de C.S. Lewis
Le Monde de Narnia : L'Odyssée du Passeur d'aurore Bande-annonce (2) VF
autres livres classés : fantastiqueVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (1859) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Monde de Narnia

En quelle année est publié le premier tome du Monde de Narnia ?

1953
1954
1955
1956

18 questions
150 lecteurs ont répondu
Thème : Le Monde de Narnia : Intégrale de C. S.LewisCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..