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Critique de kllouche


Avec tous les avis négatifs qui circulent au sujet de ce livre, je n'en attendais pas grand chose. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai mis plus de deux ans avant de me lancer dans cette lecture.

Ce livre est une véritable aventure (et c'est le cas de le dire), une plongée dans les méandres des lycées américains. Les cinq nouvelles que regroupent ce roman prennent racine dans un bal de fin d'année qui va mal tourner à la suite de l'intervention d'un être surnaturel. Les cinq auteurs sont donc censées y apporter leur grain de sel, y incorporer leur style et leur univers. Pour un résultat finalement assez peu original.

C'est là que le bât blesse. Je m'étais figurée que chaque nouvelle apporterait quelque chose de nouveau à la précédente. Qu'on plongerait dans un monde différent à chaque fois. Qu'on passerait d'un style très poétique à un style plus brute ou plus enfantin. Bref, qu'on aurait le droit à des histoires variées tant dans leur forme que dans leur contenu. Or, point du tout. J'ai eu l'impression de lire cinq fois la même chose, avec juste les prénoms des personnages qui changeaient.

Dans le détail, qu'est ce que ça donne?

- La première nouvelle est écrite par la maîtresse des histoires d'amour compliquées, Stephenie Meyer. Et pourtant, je n'ai pas accroché. C'est surtout les dialogues entre les démones qui m'ont paru ridicules. L'auteur tente quelque jeux de mots complètement pourris et pas drôles. La fin également m'a paru réellement décevante, il ne manquait plus que des papillons qui s'envolait autour du couple et on atteignait le summum de la romance clichée!

- la fille de l'exterminateur de Meg Cabot est la nouvelle que j'avais le moins envie de lire. Même si je n'ai rien lu de cet auteur, j'avais d'énormes préjugés par rapport à son style d'écriture et à la niaiserie de ses histoires. Au final, c'est la nouvelle qui m'a le plus plu! C'est dire! En effet, l'histoire bien qu'assez basique, m'a entrainée dans un vrai univers de vampires. On a des éléments de contexte qui nous sont donnés. On sait qui est l'héroïne, ce qu'elle fait là, et pourquoi. La romance n'a pas vraiment d'importance puisque ce qui compte c'est que les deux héros s'allient pour abattre l'adversaire. Enfin, en seulement quarante pages, l'histoire est vraiment bouclée: il y a un début, un milieu et une fin. Même si cette dernière peut amener à une suite vu que tout n'est pas réglé, on se contente quand même parfaitement de ce dénouement. Et ça, par rapport aux autres nouvelles qui ne sont que des avortons d'histoires, ça m'a fait particulièrement plaisir à lire !

- La troisième nouvelle, le bouquet de L. Myracle, ne m'a laissé qu'un vague souvenir. Je n'avais jusqu'à maintenant jamais entendu parler de cet auteur. le style est basique, l'intrigue n'a rien d'originale et les héros sont une fois de plus stéréotypé. Elle ne mérite donc pas qu'on s'attarde sur elle. Je n'ai absolument pas compris la fin. Même en la relisant, je n'ai pas trouvé en quoi consistait le dernier voeu de l'héroïne. C'est embêtant quand même!

- Madison Avery et l'Ange des ténèbres de Kim Harrison fait partie de l'univers de la saga Madison Avery que je n'ai pas lu. Par conséquent, j'espérais qu'elle me donnerait envie de me plonger dedans. Or, même si c'est une bonne introduction avec une mise en action directe, je n'ai pas du tout accroché au personnage de Madison. Elle ressemble pour moi à une petite fille gâtée qui rouspète quand ça ne va pas comme elle veut. Il ne lui faut pas bien longtemps pour accepter l'idée d'être morte, et de n'être plus qu'un fantôme. Sa réaction n'est pas crédible pour un sous, ce qui a profondément gâché l'intérêt que j'éprouvais à découvrir ce monde d'anges-gardiens et faucheurs.

- Enfin, Baisers Divins de Michelle Jaffe est censé mettre en scène une héroïne encore au lycée. Ça ne pose de problème à personne qu'elle n'aille jamais en cours, qu'elle vive seule, que personne ne se préoccupe de ce qu'elle fait toute la journée? Et puis, elle a une façon d'appréhender son pouvoir et de voir les garçons qui m'ont passablement énervée. C'est encore une fois le stéréotype de l'adolescente américaine comme on les voit dans les séries télé: elles sont censées être mineures mais agissent comme si elles avaient 25 ans.

En conclusion, ces cinq histoires ne m'ont pas convaincues. Trop stéréotypées, trop peu crédibles et trop peu travaillées, elles pourront difficilement convaincre d'autres personnes qu'un public de jeunes adolescentes,... et encore. Je n'en retiendrais que la nouvelle de Meg Cabot qui a su tirer son épingle du jeu puisque j'ai maintenant moins de réticences à me plonger dans un de ses romans.

Lien : http://mariae-bibliothecula...
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