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EAN : 9782010150739
273 pages
Hachette (01/01/1988)
4.4/5   5 notes
Résumé :
Cette monographie retrace l'aventure artistique de P. Gauguin et met en relief les étapes de sa rupture esthétique avec les impressionnistes. Considéré comme un classique, ce livre comprend une abondante illustration ainsi que l'analyse d'une centaine d'oeuvres du peintre : tableaux, dessins et sculptures.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Gauguin de Françoise Cachin, grande spécialiste du peintre, dans une monographie parue chez Flammarion dans une version actualisée et enrichie, s'adresse quant à lui à un public averti.


Le texte est dense et suit un découpage strictement chronologique. A travers les différentes chapitres, on suit le peintre en Bretagne où il peignit le célèbre tableau Danse des quatre bretonnes, à Arles où il travaille aux côtés de van Gogh pendant 2 mois avant que les choses ne tournent tragiquement, à Tahiti et dans les îles marquises.

C'est là-bas, sentant peut être sa fin prochain, que les toiles de Gauguin , pas forcément les plus connues, traduisent, selon l'auteur, le plus grand dépouillement mais aussi la plus grande force et grâce.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Perso, je n'ai jamais séparé l'homme de sa production, quand j'admirais un Gauguin au Musée, il s'imposait à moi avec une telle force qu'il m'eût été bien difficile de renier son talent de génie, et ensuite j'allais délirer sur sa vie sulfureuse. Il m'aurait fallu naître à cette époque, ou le côtoyer pour dire si c'était au plan personnel quelqu'un de pas très recommandable, à la réputation sulfureuse.

Non, je n'ai jamais séparé l'homme de sa production, comme Claude pour Houellebecq qui lui rappelait les Claudettes, Claude Français et les vieux pédés ..

Qu'aller dire 120 après, ce qui remontait à travers les âges, c'étaient peut-être des conneries d'ailleurs, qu'on a retrouvé des Gauguin dans certains greniers de Basse-Bretagne, car il payait en nature ce qu'on lui offrait en viande fraîche, plus que l'oreille coupée de son compagnon d' Arles. Il m'a semblé néanmoins qu'il ne s'éternisait pas à Pont-Aven, et dès que le vinaigre devait lui monter au nez, il s'échappait. Delà à lui faire un procès en règle, alors là j'oublie plutôt ses frasques et son très mauvais caractère, et je me mets à regarder son art déco avec une attention plus soutenue encore. Mais il me semble tout compte fait qu'il était malade et qu'il voulait croquer le fruit défendu à pleines dents et que les douces fraîcheurs du Pacifique lui furent plus douces encore et plus avantageuses que la rugueuse et pittoresque cote bretonne, avant de s'éteindre ..

Si les anglais s'interrogent, et bien il me semble que le français était un enfant de coeur à côté des Mick Jagger et Bill Wyman.. Et puis, il est vrai qu'on est mieux soigné aujourd'hui, même l'Angleterre a fait des progrès ..Jagger, dès qu'il a une chtouille, il court pour aller consulter !

Il me semble que la dernière expo de Gauguin que j'ai vue, elle était à Edimbourg, elle eut un énorme succès, une recherche d'experts à la clef, Pont Aven à l'honneur, et pas l'ombre d'une tâche sur un passé discutable.

Alors qu'a-t-il fait récemment notre ami Gauguin pour que ça leur prenne comme ça aux anglais comme une envie de pisser ? Il est mort depuis 115 ans !

Et s'il fallait faire de la psychologie de comptoir, je dirais que ceux qui condamnent ne sont généralement pas mieux..
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voici un joli petit livre, qui retrace la vie personnelle et artistique de Paul Gauguin. Chaque page est illustrée par un grand nombre de ses oeuvres très bien reproduites.
Belle réussite dans son petit format, chaque page est illustrée, avec de belles couleurs, qui donnent une idée de l'ensemble de sa production.
Très agréable à lire, avec cette simplicité d'expression que Gauguin souhaitait trouver à Tahiti.
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Gauguin vu par la meilleure spécialiste : Françoise Cachin,
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Parler de la peinture moderne sans évoquer Gauguin, mais qui nous aurait peint le Christ jaune alors ?
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Video de Françoise Cachin (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Françoise Cachin
Édouard Manet (1832-1883) : Nuits magnétiques par Jean Daive (1983 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 8 juin 1983. Peinture : Édouard Manet, "Autoportrait à la palette", 1879. Par Jean Daive. Réalisation Pamela Doussaud. Avec Philippe Lacoue-Labarthe (critique, philosophe, écrivain), Dominique Fourcade (écrivain), Marcelin Pleynet (écrivain, critique d'art), Jean-Pierre Bertrand (artiste peintre), Joerg Ortner (graveur, peintre), Jean-Michel Alberola (artiste), Constantin Byzantios (peintre), Isabelle Monod-Fontaine (conservatrice au musée Georges Pompidou) et Françoise Cachin (conservatrice au musée d'Orsay). Lectures de Jean Daive. Édouard Manet, né le 23 janvier 1832 à Paris et mort le 30 avril 1883 dans la même ville, est un peintre et graveur français majeur de la fin du XIXe siècle. Précurseur de la peinture moderne qu'il affranchit de l'académisme, Édouard Manet est à tort considéré comme l'un des pères de l'impressionnisme : il s'en distingue en effet par une facture soucieuse du réel qui n'utilise pas (ou peu) les nouvelles techniques de la couleur et le traitement particulier de la lumière. Il s'en rapproche cependant par certains thèmes récurrents comme les portraits, les paysages marins, la vie parisienne ou encore les natures mortes, tout en peignant de façon personnelle, dans une première période, des scènes de genre : sujets espagnols notamment d'après Vélasquez et odalisques d'après Le Titien. Il refuse de suivre des études de droit et il échoue à la carrière d'officier de marine militaire. Le jeune Manet entre en 1850 à l'atelier du peintre Thomas Couture où il effectue sa formation de peintre, le quittant en 1856. En 1860, il présente ses premières toiles, parmi lesquelles le "Portrait de M. et Mme Auguste Manet". Ses tableaux suivants, "Lola de Valence", "La Femme veuve", "Combat de taureau", "Le Déjeuner sur l'herbe" ou "Olympia", font scandale. Manet est rejeté des expositions officielles, et joue un rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme Henri Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Charles Baudelaire ou le romancier Émile Zola dont il peint un portrait : "Portrait d'Émile Zola". Zola a pris activement la défense du peintre au moment où la presse et les critiques s'acharnaient sur "Olympia". À cette époque, il peint "Le Joueur de fifre" (1866), le sujet historique de "L'Exécution de Maximilien" (1867) inspiré de la gravure de Francisco de Goya. Son œuvre comprend des marines comme "Clair de lune sur le port de Boulogne" (1869) ou des courses : "Les Courses à Longchamp" en 1864 qui valent au peintre un début de reconnaissance. Après la guerre franco-allemande de 1870 à laquelle il participe, Manet soutient les impressionnistes parmi lesquels il a des amis proches comme Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot qui devient sa belle-sœur et dont sera remarqué le célèbre portrait, parmi ceux qu'il fera d'elle, "Berthe Morisot au bouquet de violettes" (1872). À leur contact, il délaisse en partie la peinture d'atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et Gennevilliers, où il possède une maison. Sa palette s'éclaircit comme en témoigne "Argenteuil" de 1874. Il conserve cependant son approche personnelle faite de composition soignée et soucieuse du réel, et continue à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisirs comme "Au Café" (1878), "La Serveuse de Bocks" (1879) et sa dernière grande toile, "Un bar aux Folies Bergère" (1881-1882), mais aussi le monde des humbles avec "Paveurs de la Rue Mosnier" ou des autoportraits ("Autoportrait à la palette", 1879). Manet parvient à donner des lettres de noblesse aux natures mortes, genre qui occupait jusque-là dans la peinture une place décorative, secondaire. Vers la fin de sa vie (1880-1883) il s'attache à représenter fleurs, fruits et légumes en leur appliquant des accords de couleur dissonants, à l'époque où la couleur pure mourait, ce qu'André Malraux est un des premiers à souligner dans "Les Voix du silence". Le plus représentatif de cette évolution est "L'Asperge" qui témoigne de sa faculté à dépasser toutes les conventions. Manet multiplie aussi les portraits de femmes ("Nana", "La Blonde aux seins nus", "Berthe Morisot") ou d'hommes qui font partie de son entourage (Stéphane Mallarmé, Théodore Duret, Georges Clemenceau, Marcellin Desboutin, Émile Zola, Henri Rochefort).
Sources : France Culture et Wikipédia
+ Lire la suite
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