Achille est un jeune garçon plutôt solitaire et réservé.
La veille de Noël, sa mère devant s'absenter pour un nouveau travail, l'oblige à se rendre chez des copains de sa classe.
Livrés à eux-mêmes, ils décident de se rendre au pigeonnier, lieu que même les adultes ne fréquentent pas, au risque de se trouver confrontés à un squelette ou un fantôme.
La trappe qu'ils découvrent dans cet endroit recèle bien des mystères et tisse peu à peu des liens ténus entre eux, au point qu'ils attendent avec impatience la fin de la semaine d'école pour s'y retrouver.
Ils ont le pouvoir, lorsqu'ils accèdent à cet endroit, de se créer un monde bien à eux, en fonction de leur sensibilité et de leur propre vécu.
Cet album m'a beaucoup plu, il révèle un monde de poésie et constitue une réflexion sur l'enfance et le pouvoir de l'imagination, dans un monde trop souvent dominé par l'internet ou les jeux vidéo.
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J'avais des attentes sur ce bouquin. de très, très grosses attentes. Évidemment, elles n'ont pas toutes été comblées : c'est le lot de la BD jeunesse. Les personnages sont simples, trop simples (normal, des gosses) les révélations ouvrent vers des horizons incroyables que les auteurs ne cherchent même pas à exploiter (on nous dit qu'Omnihilo devait être caché lors de la Seconde guerre mondiale pour éviter que l'ennemi ne s'empare de l'imagination des gens... sauf qu'on nous révèle après que seuls les enfants y ont accès - et qu'est-ce que putain de pourquoi ? -), bref on est dans quelque chose de bien plus fade que ce qui aurait dû être du bon gros piment d'espelette.
Parce qu'Omnihilo, voyez-vous, c'est un néant blanc où les différentes imaginations peuvent prendre forme ou interagir entre elles. Alors quand on le découvre, forcément ça a son lot de conséquences. Les personnages préféreront-ils cet univers-ci à celui réel, tangible ? Il y a là matière à faire une grosse, grosse série, déclinable sous une multitude de tonalités, de "Star Trek" à "Zone 42".
Alors on fait le choix de la BD jeunesse pour être publié dans le magazine "Moi je lis" (qui soit dit en passant est une catastrophe absolue - faudra que je fasse une vidéo dessus -), soit. Ma foi, j'étais justement un gosse à l'époque, et ça débouche sur certains partis pris qui peuvent très bien être assumés sans accoucher d'une oeuvre fade.
Et ça tombe bien parce que les dessins quasi-enfantins possèdent un style atypique bien à eux, original, tout comme le format choisi par l'éditeur, d'ailleurs. On a une ambiance sympa, qui colle avec l'imaginaire déployé par les enfants, donc c'est plutôt une bonne chose. Pour rester simples et compréhensibles envers les jeunes lecteurs, c'est lent par moments et on n'a pas grand-chose en sous-intrigues, mais le rythme ne m'a pas dérangé outre mesure. Mais le problème avec tout ça, c'est que ça ne colle pas du tout avec l'atmosphère étrange que les auteurs tentent d'instiller. Et qu'on est bien, bien en-dessous de ce qu'aurait pu pondre une oeuvre adulte.
On est donc sur un tome 1 mitigé, mais très plaisant. "Les Profondeurs d'Omnihilo", ça aurait pu devenir une grosse saga bien juteuse, un morceau de choix. Mais... Suite au prochain épisode.
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Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Bayard / Milan pour l'envoi du livre.
Achille, jeune garçon solitaire, se retrouve bien malgré lui au milieu d'une bande d'enfants. Ensemble, ils découvrent dans le pigeonnier une trappe qui les conduit au "blanc". Achille, le premier, puis les autres se construisent leur propre monde dans cet univers parallèle. Cette découverte les unit autour d'un secret à protéger des adultes. Mais tout n'est pas sans danger et pour sauver l'un d'entre eux, ils devront en parler.
Un livre sur l'imagination comme refuge mais aussi sur la transmission générationnelle.
J'ai regretté les transitions un peu brutales entre certaines pages.
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Métaphore sur les dangers de la vie virtuelle, cette petit bande dessinée aborde un autre sujet pas très facile : la dépression, mais de manière originale et amusante.
Chacun des petits héros est attachant, le dessin de Christophe Gaultier, sur un scénario de Thomas Cadène (Les Autres gens), est sympa et le rythme soutenu.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Le récit se lit très facilement et nous offre une approche intéressante, pleine de tendresse, de l’enfance et du pouvoir énorme de l’imagination.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Omnihilo n’est pas sans danger… et ce n’est pas quelque chose que nous pouvons expliquer ni à sa mère ni à personne d’autre, parce que vous êtes les seuls à pouvoir y aller et je suis la seule à pouvoir vous croire.
Déjà, c’était pas un œuf, c’était un cocon. Et je crois que c’est moi qui l’ai fait. Je commençais à être très angoissé, alors j’ai eu une réaction. Ce que je fais quand j’ai peur, mais d’habitude, cette espèce de cocon, c’est qu’une idée, pas un truc vrai.
Thomas Cadène et Joseph Safieddine continuent d'explorer la société contemporaine comme avec les séries Été ou Fluide et nous proposent une plongée intimiste au sein d'une bande d'amis qui se dit tout, sauf la vérité.
Gro est un artiste, du genre qui galère et vit dans un studio miteux. C'est ce que croient ses potes... En réalité, il est un pianiste classique à succès. Dans son groupe d'amis, c'est le raté sympa dont l'échec rassure, ils l'aiment comme ça et il ne veut pas que ça change. Mais tous ont des secrets... Et la préparation du mariage d'Oscar et Claire va faire vaciller cet édifice de mensonges.
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